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Michel Preud’homme, le Wenger de Twente ?

Michel Preud’homme ne quitte plus la « une » des médias aux Pays-Bas. Il est vrai que son club, Twente, casse la baraque, lutte pour le titre, est finaliste de la Coupe, joue jeudi en Europa League, etc. Excusez du peu.

Michel Preud’homme ne quitte plus la « une » des médias aux Pays-Bas. Il est vrai que son club, Twente, casse la baraque, lutte pour le titre, est finaliste de la Coupe, joue jeudi en Europa League, etc. Excusez du peu.

Les petites critiques qui entourèrent sa venue à la tête du champion de ce pays ne sont plus qu’un lointain souvenir. A l’époque, des consultants redoutés mais mal renseignés se demandaient « comment un ancien gardien de but ne parlant pas néerlandais allait s’y prendre pour prôner un football offensif ». Ils ont dû revoir leur copie. MPH s’est vite adapté à un environnement bien plus professionnel qu’en Belgique. Aux Pays-Bas, chaque club dispose d’entraîneurs spécifiques pour les gardiens de buts, les arrières, les milieux de terrain, les attaquants, etc. Le président de Twente, Joop Munsterman, estime que MPH est le Wenger de Twente. Le coach belge a un contrat de trois saisons mais Twente aimerait qu’il reste cinq ans. En cas de grosse moisson en fin de saison, les géants européens s’intéresseront à lui : MPH est prêt pour le top.

Pierre Bilic

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