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Mercato, le mouvement perpétuel

Du jour au lendemain, la physionomie de certains clubs aura complètement changé avec la dernière journée du mercato. C’est le cas de Malines, qui se voit privé de son Aloïs Nong si important depuis le début de championnat.

Le marché des transferts, très calme durant tout l’été, s’est subitement animé durant les dernières heures qui ont précédé sa clôture. C’est habituel. Nous, on regrette que les dates ne correspondent pas avec le début et la fin du championnat. Certaines équipes sont complètement bouleversées, alors que cinq journées ont déjà été disputées. Les équipes qui rencontreront le Standard après la sixième journée n’affronteront pas les mêmes joueurs que celles qui ont affronté les Rouches au mois d’août.

Car c’est le Standard qui s’est montré le plus actif. Les supporters, qui avaient reproché à la direction de thésauriser son trésor de guerre et de ne pas investir les sommes récoltées par la vente des joueurs dans l’achat de nouveaux joueurs, ont eu ce qu’ils voulaient.

Mais mettez-vous à la place des supporters de Malines. Cette équipe, auteur d’un début de championnat tonitruant avec un 13 sur 15, se voit du jour au lendemain privé de l’un de ses joueurs les plus importants: Aloïs Nong. Les supporters de Genk, auteur d’un 15 sur 15, ont craint jusqu’au dernier jour de perdre leur joyau Kevin De Bruyne. Pas logique, tout cela. Si ce n’est d’un aspect purement mercantile. Car les clubs délestés de leurs joyaux vont évidemment percevoir une compensation financière.

Le football, c’est donc plus que jamais un business. Cessons de dire qu’il est encore un simple jeu.

Daniel Devos

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