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Mehdi Carcela: « Je n’en veux pas à Mavinga »

Rencontre exclusive à Marrakech sur le lieu de vacances de Mehdi Carcela.

En revoyant l’action, tu en veux à Chris Mavinga? Non, pas du tout. Et puis, il est jeune. Je sais qu’il a essayé de me contacter, j’ai pu lire plusieurs de ses messages. On devait se voir mais comme je partais à Marrakech, c’était difficile. Je lui ai juste dit de ne pas se faire de souci, que l’opération s’était bien passée, que je partais au Maroc me changer les idées. Je me répète: je ne lui en veux pas, son geste était plus maladroit qu’autre chose, ça n’était pas intentionnel, il ne voulait pas me mettre un shoot dans la gueule. Dans mon message, je lui ai dit que ce qui s’était passé était déjà oublié.

En revoyant les images du choc, quelle a été ta réaction?
Ça peut surprendre mais les images m’ont fait sourire. La manière dont je suis tombé, les convulsions, etc. Au sol avec les jambes tendues, croisées, on dirait que je posais.

Le jour où tu remonteras sur un terrain, tu n’as pas d’appréhension par rapport aux coups?
Pas du tout. Comme je l’ai dit, ce qui m’est arrivé, c’est déjà oublié. Mis à part le nez un peu gonflé et la fatigue, pour le reste j’ai déjà tiré un trait sur ce qui m’était arrivé.

Quand espères-tu être compétitif?
C’est difficile à dire mais j’espère l’être pour le mois d’août.

Si les départs de cadres comme Witsel et Defour se confirment, ton importance risque de décupler au sein de l’équipe. Tu en prends conscience?
Je crois que j’avais déjà assez de poids sur les épaules. Pour moi, j’étais déjà bien vieux (il rit). Même si la pression, je ne l’ai jamais véritablement ressentie… Je ne pense pas que je ressentirai la différence l’an prochain, la pression je ne la connais pas…

Lisez l’interview complète de Mehdi Carcela dans le Sport/Foot Magazine de cette semaine.

Thomas Bricmont

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