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Zinédine Zidane – La perle maghrébine du football français

Pendant six semaines, Sport/Foot Magazine va élire le meilleur footballeur de tous les temps de chaque pays. Cette semaine, 3e partie : la France et l’histoire de Zinédine Zidane, fils berbère d’une banlieue de Marseille devenu trois fois Joueur de l’Année et qui a offert aux Bleus leur premier titre mondial en 1998.

La France vient d’être sacrée championne du monde pour la première fois de son histoire et nous nous rendons à La Castellane, quartier du 15e arrondissement de Marseille où Zinédine Zidane a grandi. Le meneur de jeu français d’origine algérienne s’est rendu immortel en inscrivant deux buts en finale contre le Brésil au Stade de France et, depuis, tout le monde est à sa recherche. Les journalistes veulent l’interviewer, la ville de Marseille veut le mettre à l’honneur et le peuple veut le saluer. Mais il se cache. A la rédaction du journal régional La Provence, on pense qu’il est un peu dépassé par tout le foin qu’on fait autour de lui et qu’il veut se protéger.  » Il n’aime pas la publicité, ce n’est pas le même genre de personne qu’ Eric Cantona et David Ginola. Il ne veut pas être une star.  » Le lendemain, à notre grande surprise, nous voyons Zizou, le héros modeste, sortir d’une voiture entre deux immeubles à appartements.

Smaïl, le père de Zidane, n’a même pas regardé la finale de la Coupe du monde 98 à la télévision.

En moins d’un quart d’heure, il est assailli par au moins deux cents enfants. Au centre socio-culturel du quartier, les pensionnés ont préparé une pancarte à son intention : Bravo et merci Zizou. Le club du troisième age est fier de toi. Tu as redonné à notre cité une autre image que celle qu’on lui avait donnée. Zizou y appose sa signature. D’ailleurs, pendant trois quarts d’heure, il ne fait rien d’autre que distribuer des autographes. Il est aimable mais il ouvre à peine la bouche, même quand on lui remet une coupe et qu’on l’applaudit à tout rompre.  » Zizou est un exemple pour nos jeunes. C’est pour eux qu’il est venu ici avant d’aller ailleurs « , dit Cahcene Kanes, épicier algérien de La Castellane qui assiste à l’événement à nos côtés.  » Son succès leur donne encore plus envie de réussir. Mais Zizou n’est pas le seul enfant du quartier à sortir du lot. Nous avons un autre joueur à Martigues. Et un boxeur, un auteur ainsi qu’un journaliste de TF1. Aucun d’entre eux n’a oublié d’où il vient. Ils reviennent souvent.  »

Vue sur La Castellane, le quartier de Marseille où Zidane a grandi
Vue sur La Castellane, le quartier de Marseille où Zidane a grandi© BELGAIMAGE

Les blocs d’habitation gris confèrent au quartier un air inconsolable. Il y en a onze, tous identiques, avec beaucoup de béton et peu de fenêtres. Ils ont été construits à la fin des années ’60, au début des années ’70. Au total, on dénombre officiellement 1239 appartements pour 6600 habitants. Mais au centre socio-culturel, on nous dit qu’ils sont 8.000, de quatorze nationalités différentes. Plus de la moitié a moins de 20 ans et le taux de chômage est de 50 à 60 %. A Vitrolles et à Marignane, des banlieues proches sans grand passé politique, le Front National de Jean-Marie Le Pen a pris la mairie et à Marseille, ville cosmopolite s’il en est, l’extrême-droite s’est invitée au conseil communal. Mais cela n’impressionne pas Kader Atia, directeur du Centre Social et Culturel de La Castellane. Son témoignage est puissant.

 » L’équipe nationale vient de démontrer que c’est le multiculturalisme qui dirige la France, pas le racisme ou le fascisme. Le Front National a évolué grâce à une crise économique à laquelle ni la gauche ni la droite ne trouvait de réponse. Il doit son succès au chômage, à la paupérisation et à la peur. Ce dont les gens ont besoin, c’est d’un travail, pas de démagogie. Il faut rendre à nos jeunes la possibilité de rêver. Trouver un travail, c’est être valorisé, être actif, être utile, prendre part à la société. Le chômage, c’est l’exclusion et c’est ça le drame. La solution, c’est la répartition du travail. Nous devons aller vers une économie solidaire.  »

Il tient à préciser : La Castellane n’est pas un ghetto.  » C’est un village avec des gens qui vivent ici depuis longtemps et se connaissent. Entre eux, il y a une espèce d’alchimie qui permet de vivre en société. Ce n’est pas le paradis mais on vit. Pendant la Coupe du monde, le matériel d’un photographe a été volé. Il a suffi d’un coup de fil à Zidane pour qu’on le ramène dans l’heure. Deux journalistes allemands ont perdu leur sac par inadvertance. L’insuline de l’un d’eux s’y trouvait. Il a suffi qu’on dise qu’il était en danger de mort pour que le sac réapparaisse. Les gens d’ici ont donc une conscience, même les jeunes qui font des bêtises. Ce n’est pas le Bronx. Ici, personne n’est armé. Il y a de la drogue mais ça reste le problème d’une minorité dont la structure familiale n’est pas suffisamment forte.  »

En 2002, Zidane est plus populaire que jamais dans son quartier
En 2002, Zidane est plus populaire que jamais dans son quartier© BELGAIMAGE

CHALEUR HUMAINE

Chez les Zidane, la structure familiale est forte. Zinédine le rappellera souvent au cours de sa carrière : sans le respect que ses parents lui ont inculqué, sa vie aurait été beaucoup plus difficile.

Sa mère, Malika, est algérienne. Son père, Smaïl, est kabyle d’origine berbère et pratiquant islamique. Elle a trois ans quand elle débarque à Marseille, il en a dix-sept lorsqu’il quitte son pays, trouve du travaille à Saint-Denis et plus tard à Marseille, où il est magasinier chez Casino, une chaîne de magasins d’alimentation. Ils se rencontrent en 1963, se marient, vont habiter à La Castellane et ont cinq enfants : Djamel, Farid, Nordine, Lila et Zinédine. La famille vit dans le bloc G, au numéro 28, troisième étage, avec vue sur la Place Tartane, la place centrale de la cité. Leur appartement est tellement petit qu’ils ne parviennent pas à manger tous ensemble à table. C’est donc chacun à son tour.

C’est sur l’Esplanade Place Tartane que Zinédine commence à jouer. Très vite, il s’affilie à l’AS La Foresta, le club local. Il est supporter de l’Olympique Marseille et, à 12 ans, il est ramasseur de balles lors du match de l’Euro 1984 opposant la France au Portugal au Stade Vélodrome. Il appellera son premier fils Enzo, en hommage à Enzo Francescoli, l’attaquant uruguayen qui joué à l’OM. Lui, par contre, n’aura jamais la chance de porter le maillot de son club favori.

Il a quatorze ans lorsque son entraîneur à Sèptemes-Les-Vallons le renseigne aux sélectionneurs de la Ligue Méditerranée du Sud-est. Par la suite, il est sélectionné pour un stage à Aix-en-Provence et tape dans l’oeil d’un recruteur de l’AS Cannes, Alain Lepeu, qu’il n’oubliera jamais. En 1998, lorsque nous lui avons rendu visite, Lepeu nous a montré des photos de lui aux côtés de Marcello Lippi et d’ Alessandro Del Piero à l’occasion d’un déplacement à la Juventus, où il s’était rendu à l’invitation de Zidane. Il se rappelait d’un gamin aux pieds d’or, qui contrôlait le ballon mieux que personne, voyait très bien le jeu et délivrait des passes terribles.  » Mais il n’était pas complet « , disait-il, sortant une grosse farde avec des résultats de tests et d’évaluations individuelles. Pour faire bref : Zidane manquait de vitesse sur les cinq premiers mètres, sa démarche était empruntée, il n’était pas costaud, n’avait ni endurance ni résistance, son jeu de tête était insignifiant et sa frappe manquait de puissance.  » Jamais je n’aurais cru qu’il irait aussi loin.  »

Avec ses parents algériens, Malika (à gauche) et Smaïl (à droite).
Avec ses parents algériens, Malika (à gauche) et Smaïl (à droite).© BELGAIMAGE

Pour Lepeu, Zidane était un joueur atypique et il avait un caractère spécial.  » Il était gentil, simple, honnête et modeste. Le succès ne l’a pas changé. C’est un berbère. Mais, aujourd’hui encore, à 26 ans, cette timidité, cette réserve dans la communication nuit à son jeu. Il n’exploite pas tout à fait son potentiel. Techniquement, il est plus fort que Michel Platini mais il n’a pas son aura. Il manque parfois de confiance en lui, d’audace, de prise de risque. Il doit encore progresser mentalement, gagner en maturité et prendre plus de responsabilités. Mais c’est un homme exceptionnel. A ce niveau, vous ne trouverez jamais quelqu’un d’aussi gentil, d’aussi simple et d’aussi reconnaissant.  »

À Cannes, pour lui donner une leçon, Guy Lacombe lui a fait nettoyer les toilettes pendant trois semaines.

SES AMIS L’APPELLENT YAZID

Alors qu’il n’avait pas encore quinze ans, ses parents hésitaient même à le laisser partir au centre de formation de l’AS Cannes. Finalement, ils acceptaient, à une condition : qu’il séjourne dans une famille d’accueil.  » Sa famille lui manquait et il pleurait souvent « , dit Lepeu qui, comme tous ses amis intimes, appellent Zidane Yazid.  » Yazid est très sensible, il a besoin de chaleur humaine. Quand il est en confiance, il est capable de choses incroyables. C’est quelqu’un qu’il faut de temps en temps calmer et rassurer. Quand les choses ne vont pas comme il le souhaite, il s’énerve et prend des cartons rouges ou se bat. Il le regrette aussitôt car il n’est pas comme ça mais c’est plus fort que lui, ce sont des réflexes. Quinze ans dans un quartier aussi dur, où on vole, on se bat et on est obligé de se défendre, ça laisse des traces. Pour lui donner une leçon, Guy Lacombe, directeur du centre de formation de l’AS Cannes, lui a fait nettoyer les toilettes pendant trois semaines. Avec Luis Fernandez, Lacombe a joué un grand rôle dans l’évolution de Yazid. C’étaient des pères pour lui. Tout comme Rolland Courbis à Bordeaux par la suite. A la Juventus, Lippi a continué à le mettre en confiance et Didier Deschamps l’a beaucoup aidé.  »

Alain Lepeu, l'entraîneur qui a lancé la carrière de Zidane, pose fièrement au milieu des photos.
Alain Lepeu, l’entraîneur qui a lancé la carrière de Zidane, pose fièrement au milieu des photos.© BELGAIMAGE

Une histoire que Farid Zidane, le deuxième frère de Zinédine, nous confirme le jour-même à La Castellane.  » A la Juventus, il a même emmené son meilleur ami, Marek Kourane, pour être entouré de gens qu’il connaissait.  » La chaleur de la famille Zidane se note aussi dans une anecdote que Smaïl, son père, nous a racontée au téléphone. Il ne s’était pas rendu à Paris pour la finale et n’avait pas regardé le match à la télévision non plus. Il ne l’avait vu que trois jours plus tard, en vidéo.  » Lorsque le direct a commencé, je suis allé m’asseoir dans le jardin avec mon petit-fils. Il s’est endormi et je me suis dit : si la France marque, ils vont se lever et crier, ça va faire peur au gamin. Je suis content que la France ait gagné mais le plus important, c’est que le petit n’ait pas été effrayé.  »

Le petit, c’était Luca Zidane, deuxième fils de Zinédine. Né le 13 mai 1998 à Marseille, il est aujourd’hui troisième gardien du Real Madrid.

DIRE NON

Après la Coupe du monde 1998, Zinédine Zidane est fait Chevalier de la Légion d’Honneur, la plus haute distinction nationale attribuée en France. Il est également élu Joueur de l’Année de la FIFA. En 2000, il est champion d’Europe avec la France et élu Meilleur Joueur du tournoi. En 2001, il s’en va au Real Madrid pour 78 millions d’euros, ce qui fait de lui le transfert le plus cher de l’histoire pour l’époque. En 2002 et 2003, il est à nouveau élu Meilleur Joueur du monde. Le dernier match de sa carrière est la finale de la Coupe du monde 2006 en Allemagne, face à l’Italie. Pour la dernière fois, les extrêmes se touchent. A 0-0, Zidane bat Gianluigi Buffon, meilleur gardien du monde à l’époque. Il place une panenka sous la transversale et celui-ci rebondit juste derrière la ligne. Mais à 1-1, dans les prolongations, il est exclu après avoir donné un coup de tête sur la poitrine de Marco Materazzi, qui avait insulté sa mère et sa soeur. La Castellane est restée ancrée en lui jusqu’au dernier jour. La France perd la finale aux tirs au but mais Zidane est élu Meilleur Joueur du tournoi.

Entouré de Bixente Lizarazu et de Marcel Desailly, Zidane soulève la Coupe du monde en 1998.
Entouré de Bixente Lizarazu et de Marcel Desailly, Zidane soulève la Coupe du monde en 1998.© BELGAIMAGE

En janvier 2016, lorsque Zidane devient entraîneur principal du Real Madrid après avoir construit patiemment sa carrière, Johan Cruijff déclare qu’il n’a pas suffisamment de caractère pour diriger un vestiaire rempli d’égoïstes. Il se trompe. En peu de temps, Zidane devient le premier entraîneur au monde à remporter trois Ligues des Champions d’affilée et il est élu Meilleur Entraîneur au monde.

Comment fait-il ? Pourquoi autant de gens se méprennent-ils à son sujet ? A La Castellane, on nous a raconté que Zinédine n’était même pas le joueur le plus talentueux de sa famille. C’était plutôt son frère Nordine. Nous avions demandé à papa Zidane ce qui rendait Zinédine si particulier.  » Nordine jouait à Aix-en-Provence, en quatrième division. Il travaillait à l’usine et devait encore faire 35 km pour aller à l’entraînement tandis que Zinédine a eu la chance d’arriver très tôt dans un club professionnel et de pouvoir y combiner le sport et les études « , nous avait-il répondu.  » De plus, Zinédine est à la fois doux et dur. S’il le faut, il sait dire non. Les autres pas.  » C’est ainsi que Zinédine est devenu un véritable exemple pour les enfants de familles immigrées des banlieues.  » Je dis toujours que, quelles que soient les circonstances, celui qui veut peut réaliser des choses formidables dans la vie « , disait encore Smaïl Zidane.  » Mais il faut vraiment le vouloir. Etre sérieux, travailler, transpirer et ne jamais abandonner.  »

DE 1998 À 2018

Vingt ans plus tard, en Russie, la France est sacrée championne du monde pour la deuxième fois de son histoire. Ce soir-là, sur l’Arc de Triomphe à Paris, on projette l’image de Kylian Mbappé. Né d’une mère algérienne et d’un père camerounais, il a grandi dans un quartier à la périphérie de la capitale française. Il est le visage d’une sélection composée aux trois-quarts d’enfants de l’immigration. Les Bleus sont un symbole de diversité nationale mais, depuis des années, les grandes villes du pays connaissent une énorme crise d’intégration.

A La Castellane, les problèmes n’ont fait que croître. Le quartier est toujours en proie au chômage et à la pauvreté mais aussi, plus que jamais, à la violence, au trafic de drogue, à la prostitution et au trafic d’armes. Dans le 15e arrondissement de Marseille, au premier tour des élections présidentielles, 27 % de la population a voté pour Marine Le Pen, fille de Jean-Marie Le Pen et candidate du Front National. Au Centre Social et Culturel de La Castellane, les moyens manquent. Début 2019, le directeur Nassim Khelladi déclarait dans le journal local La Marseillaise qu’il avait besoin de beaucoup plus de soutien mais qu’au cours des cinq dernières années, son budget avait diminué de 20 % et que ses travailleurs sociaux étaient devenus des bureaucrates, obligés de passer beaucoup de temps à remplir des papiers et à tenir des statistiques au détriment du service à la population.  » J’ai parfois l’impression que ce que nous faisons n’est qu’un emplâtre sur une jambe de bois « , disait-il.

L’espoir repose à présent sur Emmanuel Macron, le nouveau président français qui propose aux banlieues un projet d’émancipation et de valorisation, avec davantage d’opportunités pédagogiques et économiques, y compris pour ceux qui ne savent pas shooter dans un ballon.

 » Zidane représente tout ce que les gens aiment  »

 » Il est le représentant par excellence du succès de l’intégration et du football créatif des quartiers au niveau mondial « , dit François Vitali, directeur sportif du CS Bruges. Fils d’immigrés italiens, il a lui aussi grandi dans une banlieue de Lille.  » Zinédine Zidane avait toutes les qualités que doit réunir un joueur de football : il était grand, élégant et sa technique était fantastique. Il faisait jouer les autres, c’était un passeur et un finisseur. Bref : il représentait tout ce que les gens aiment dans le football. En plus d’être un génie sur le plan footballistique, c’est aussi un homme simple. Je ne le connais pas personnellement mais il donne l’impression d’être timide et réservé. Par contre, quand on l’entend parler, il semble être très sûr de lui et intelligent : il a des choses à dire. C’est ça aussi qui le rend spécial et contribue à son impact.  »

Pour lui, la France a toujours été une équipe métissée, la diversité a toujours fait la richesse et le charme du pays.  » Mais la grande différence, c’est que Zidane a été le visage d’une équipe qui est devenue championne d’Europe et du monde.  »

Alors que l’intégration dans le football professionnel fonctionne à merveille, les banlieues des grandes villes à forte concentration d’immigrés comme Paris, Marseille et Lyon regorgent de problèmes.

 » La France a toujours été ouverte à l’immigration « , dit Vitali.  » La première vague est arrivée après la Deuxième Guerre Mondiale, lorsqu’il a fallu reconstruire le pays. Des ouvriers sont notamment venus d’Italie et de Pologne. Puis il y a eu l’indépendance des colonies, avec beaucoup d’immigrés de pays du Maghreb. Il y a toujours eu une politique d’intégration, on a toujours investi dans les quartiers, notamment en construisant de grands buildings et en les rénovant. Mais le tout est de savoir si on intégrait réellement les gens. Si on réfléchissait à suffisamment long terme et si on anticipait les problèmes résultants d’une grande concentration de gens de cultures, de langues et d’idéologies différentes.  »

Il est clair que ça n’a pas été le cas et que ça a engendré des conséquences qu’on ne résoudra pas de sitôt.  » Il y a eu des erreurs « , conclut Vitali.  » Tout le monde n’a pas fait ce qu’il aurait fallu faire. Mais on fait marche arrière. Le gouvernement actuel met l’accent sur l’éducation à la base et sur les opportunités d’apprendre un job en entreprise et d’acquérir les compétences. La France est un pays culturel et scientifique, elle a toujours valorisé l’enseignement de façon générale, théorique, intellectuelle. Au contraire de ce qui se fait en Allemagne, par exemple, l’apprentissage n’a jamais été vu comme un vecteur d’intégration et d’émancipation. Mais ça change…  »

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