Les premiers adversaires des Rouches recevront une prime spéciale en cas de qualification.

Entraîné par Walter Zenga (44 ans), l’ex-gardien de l’équipe d’Italie, le Steaua Bucarest actuel n’a plus rien à voir avec celui qui a remporté la Ligue des Champions en 86.

 » Le match contre le Standard est important mais je me suis avant tout concentré sur le match de 16e de Coupe contre Universitatea et celui de championnat contre Otelul « , avance l’Italien, qui en 2002-2003 avait dirigé le National Bucarest.  » Ce que je peux dire c’est que nous aborderons le match contre le Standard avec le même état d’esprit qui nous a animés contre le Zeleznik Belgrade et le CSKA Sofia, des adversaires motivés même si lors du match aller en Serbie & Monténégro nous avons mené 0-3 après 34 minutes de jeu avant de l’emporter 2-4 « .

En Coupe, Zenga a aligné une équipe B et ne doit pas trop regretter l’élimination face à une équipe de D2 (1-0). En revanche, le président Gigi Becali û à ne pas confondre avec l’ex-manager roumain du même nom û semble tenir à cette Coupe de l’UEFA puisqu’il a promis à chaque joueur une prime variant de 21.800 à 36.300 euros suivant la place dans le groupe en cas de qualification.

4-4-2 et 3-5-2

Joueur, Zenga appréciait le football offensif. Entraîne-t-il avec la même mentalité ?

 » Notre jeu se résume à attaquer en nombre en possession du ballon et, en cas de perte, essayer de revenir en masse dans le milieu du jeu pour entraver la marche en avant de l’adversaire. C’est une philosophie très simple. Nous évoluons de la même manière à domicile ou en déplacement. Jusqu’à présent, nous n’avons qu’une seule fois tenté de gérer notre avance : ce fut lors du retour contre Zeleznik et cela ne s’est pas trop bien passé « . Si on s’en tient aux matches disputés jusqu’à présent, deux dispositions de jeu ont prévalu : le 4-4-2 et le 3-5-2 contre des adversaires plus prudents.

En 14 années de Serie A, Zenga a connu de nombreux entraîneurs. Lesquels l’ont-ils marqué ?  » J’ai eu de nombreux entraîneurs mais ceux qui ont été mes sources d’inspiration ont été les deux derniers, Sven Goran Eriksson, à la Sampdoria de 94 à 96, et Thomas Rongen au New-England Revolution en 97-98 lors de ma dernière saison aux Etats-Unis. D’Eriksson, j’ai retenu la manière dont il garantissait une grande sérénité au groupe. Quant au coach hollandais, il m’a appris que l’on ne pouvait pas toujours gagner même si l’on est le plus fort, que l’important est de jouer comme on le sait dans toutes les circonstances car les résultats finissent par arriver. C’est pour cela que je n’en ai pas voulu à mes joueurs quand, le 3 octobre, nous avons été battus à domicile û ce qui n’était plus arrivé depuis novembre 2002 û par Poli Iasi, le dernier du classement. Mon équipe a interprété sa partition avec l’agressivité et la concentration nécessaires. Malheureusement, nous avons tiré trois fois sur les montants, le gardien visiteur a joué le match de sa vie en ayant cinq arrêts réflexes et, enfin, nos adversaires ont inscrit l’unique but de la rencontre sur leur seule sortie de zone « .

Radoi sur le flanc

En ce début de saison, les hommes en forme de l’équipe ont été les médians SorinParaschiv et Nicolae Dica qui, avec son ancien compagnon de l’Arges Pitesti, AdrianNeaga, forme un duo offensif très complémentaire. Après une double opération aux genoux (ménisque pour l’un et cal osseux pour l’autre), Tiberiu Curt est très bien revenu dans le parcours et a redonné un peu de stabilité à la défense. Celle-ci a perdu un élément de choix en la personne de Mirel Radoi, qui a été opéré d’une lésion au genou. Un examen passé mercredi dernier a rassuré le joueur quant à la guérison de sa blessure mais il sera en tout cas à court de compétition. Enfin, parmi les noms connus, il y a l’ex-international Dorinel Munteanu (ex-Cercle Bruges, Cologne et Wolfsburg) mais, à 36 ans, l’expérimenté médian a perdu de sa vivacité et ne tient plus la distance.

Nicolas Ribaudo

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