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Yves Vanderhaeghe reste en selle (pour le moment)

Statu quo à Gand : sa qualification en coupe face à Virton et un nul à l’Antwerp lui permettent de poursuivre deux de ses trois objectifs de la saison.

L’entraîneur d’un grand club dépend des résultats. Yves Vanderhaeghe (48 ans) ne le sait que trop bien, lui qui a joué à Anderlecht de 2000 à 2006.  » Je ne suis pas un doux rêveur « , affirme le Flandrien, serein après un 14/27 qui permet à son équipe d’être sixième.  » Je regarde les résultats. Pour le reste, on verra. Les attentes sont très élevées et un entraîneur doit atteindre les objectifs fixés. J’ai fait preuve de réalisme et de calme. Nous poursuivons notre chemin. Je ne veux en tout cas pas me laisser aller à des pensées négatives.  »

L’entraîneur d’un grand club dépend également du soutien de sa direction. Le duo Ivan De WitteMichel Louwagie n’a pas fixé d’objectifs chiffrés à Vanderhaeghe mais le T1 s’est ménagé une petite marge, avant la visite de Genk, toujours invaincu, et la parenthèse internationale qui suit, en se qualifiant de justesse en coupe à l’Excelsior Virton, passant de 2-1 à 2-4 dans les onze dernières minutes suite à l’excellente entrée au jeu de Stallone Limbombe, alors que le Club Bruges, Anderlecht et le Standard étaient éliminés. Début décembre, le Beerschot Wilrijk, pensionnaire de D1B, se rendra à la Ghelamco Arena, en huitièmes de finale.

Au Bosuil, pour le compte de la 9e journée de championnat, Taiwo Awoniyi a été plus rentable en 4-4-2, comme il l’était à l’Excel Mouscron, tandis que son partenaire d’attaque, Roman Yaremchuk, a affiché plus d’engagement, par moments, que ces dernières semaines. Du coup, Gand s’est montré plus fringant, sauvant sans doute la peau de son T1, plus vraiment en odeur de sainteté auprès de la direction bicéphale du club ces dernières semaines.

Gand a même sondé Charleroi, histoire de demander si son entraîneur pouvait constituer une option. Mais Mehdi Bayat a immédiatement repoussé l’idée de laisser partir Felice Mazzù (52 ans) et une partie de son staff.  » C’est impossible « , a déclaré l’administrateur-délégué.  » Je n’accepterai jamais qu’un entraîneur nous quitte en cours de saison. Nous entretenons de bons rapports avec la direction des Buffalos. L’affaire est donc classée. Il n’est même pas nécessaire de poser la question.  »

L’entraîneur d’un grand club dépend aussi du rendement de sa star. Chez les Buffalos, il s’agit de Vadis Odjidja (29 ans). Le commentateur flamand Filip Joos l’a rappelé au quart d’heure de jeu, après le 0-1 de Rosted au Bosuil, quand le sextuple international a rejoint le banc, en se tenant les ischiojambiers.  » S’il a un problème, Gand a des soucis car c’est Odjidja qui fait tourner l’équipe.  »

En seconde période, le médian, qui n’a pas eu de préparation digne de ce nom à l’Olympiacos, s’est effondré après avoir pourtant marqué au préalable un but de toute beauté. Privée de ses idées, l’équipe a été en difficulté, même si elle a arraché un point à l’Antwerp, grâce à son engagement et son esprit d’équipe. Elle a gagné ce point au caractère, la qualité qui a permis à Vanderhaeghe de collecter 48 caps de 1999 à 2005.

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