Wim De Coninck :  » Je préfère être consultant que manager « 

Wim De Coninck sera resté manager de Roulers pendant… deux mois et demi ! L’ancien gardien de but, qui avait signé un contrat de trois mois au Schiervelde, a préféré retourner exercer ses talents chez Belgacom.

Vous quittez le club pour refaire de la télévision alors que d’autres rêvent d’accomplir le chemin inverse. C’est un peu le monde à l’envers, non ?

Pour moi, non. Tout simplement parce que je préfère travailler pour la télévision que d’être manager dans un club. J’avais prévenu la direction de Roulers que je reprendrai mon rôle d’analyste pour Belgacom si une offre me parvenait. La direction de Belgacom m’avait dit qu’un contact serait établi en juin ou en juillet une fois que la question des droits de retransmission du football belge serait réglée. C’est ce qui s’est passé.

C’est un retour aux sources ?

Oui. Je suis dans le milieu des médias depuis 10 ans. J’ai travaillé pour la chaîne Prime et puis trois ans pour Woestijnvis, la société qui produit les rencontres pour Belgacom et qui emploie les journalistes. Initialement, je ne voulais pas rejoindre Roulers mais la direction a insisté. Comme l’avenir du football à la télévision n’était pas clair, j’ai accepté d’être manager.

Vous avez transféré 14 joueurs à Roulers et 16 autres sont partis. Vous n’avez pas l’impression de laisser le club dans l’embarras ?

Ce n’est pas mon sentiment, même si, peut-être, les dirigeants de Roulers le perçoivent de la sorte. Mais le monde du football ne s’arrête pas à Wim De Coninck. En Flandre, il y a une expression qui dit : les cimetières sont remplis de personnes qu’on a dû remplacer.

Le président de Roulers, Luc Espeel, prétend que c’est un journaliste qui lui a communiqué la nouvelle. Pourquoi ne pas l’avoir prévenu vous-même ?

J’avais discuté avec les responsables de Woestijnvis et nous étions parvenus à un accord. J’ai alors voulu téléphoner au président pour l’informer mais il était en vacances à la mer et il n’a pas répondu à mes appels. Le lendemain, je suis parti suivre une étape du Tour de France et quelqu’un de Woestijnvis a averti un journaliste, qui a contacté le président. Quand je l’ai appris, j’ai immédiatement appelé le président pour lui dire que ce n’était pas prévu et que j’aurais souhaité lui dire en premier. Mais le mal était déjà fait…

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