WALEM DANS LE TEXTE

 » Je ne peux pas prédire mon avenir. Je retournerai peut-être à Anderlecht. Je pourrais aussi faire une longue carrière d’entraîneur ici. Ou je ferai autre chose. J’ai adoré mon expérience de consultant à Belgacom TV et on m’a dit que la porte resterait toujours ouverte. Ou je pourrais me recycler dans un domaine complètement différent. Je viens de m’associer avec un copain que j’avais rencontré à Udine quand j’étais joueur. Il tient une boutique de mode en plein centre-ville et veut décrocher petit à petit. Avec ma compagne, nous allons nous occuper dans un premier temps de la gestion financière de ce commerce.  »

 » Les résultats de la Squadra ont longtemps été l’arbre qui cachait la forêt. C’était horrible à voir mais l’Italie gagnait. Alors, on ne cherchait pas à changer quoi que ce soit. En 2006, si Zinédine Zidane ne donne pas un coup de boule à Marco Materazzi, c’est la France qui est championne du monde. Mais Zidane frappe, l’Italie gagne et tout va bien. Il a fallu la catastrophe en Afrique du Sud pour que la Fédération prenne les choses en mains et admette que l’Italie avait dix ans de retard sur des pays comme l’Espagne et l’Allemagne. L’Afsud a ouvert les yeux, c’était un mal nécessaire. On est reparti sur des nouvelles bases, on a changé beaucoup de personnes à des postes clés, on a rappelé des légendes pour donner un coup de main à la fédé : Arrigo Sacchi, Demetrio Albertini, Roberto Baggio,… Et maintenant, ça rejoue enfin au foot.  »

 » Quand j’arrive à Parme, je me retrouve dans le vestiaire de Lilian Thuram, AlainBoghossian, Fabio Cannavaro, Gianluigi Buffon. Je me dis : -Mais qu’est-ce que je fabrique ici ? Ils arrivaient en Ferrari, mais quelle simplicité à côté de ça ! La simplicité des grands champions est un souvenir fort de ma carrière. Avant des matches internationaux, des gars comme Ronaldo, Cafù, Zidane ou Didier Deschamps sont venus me saluer spontanément. Nous nous étions déjà affrontés en championnat et ils estimaient apparemment que c’était la moindre des choses.  »

 » Quand tu es footballeur, tu es le roi du monde. Quelques entraînements d’une heure ou deux, une mise au vert, un match le week-end. Mais peu de joueurs s’en rendent compte. Tu te rends à l’évidence quand tu passes de l’autre côté de la barrière, quand tu redeviens une personne comme les autres. « 

 » A un moment à la Coupe du Monde au Japon, il y avait des tensions partout. Entre Robert Waseige et la presse, mais aussi entre les joueurs. Nous nous sommes regardés dans les yeux et nous nous sommes dit : -Qu’est-ce qu’on fout ici ?  »

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