Vizorek et de Warzée :  » On ne veut pas dézinguer le milieu « 

Alexandre Vizorek et Jérôme de Warzée assurent depuis la rentrée la touche d’humour de La tribune.

 » Mogi Bayat viré parce qu’il a le même nombre de diplômes que Pauwels « ,  » Vercauteren qui devient le chien d’un cheikh  » : votre humour est plutôt corrosif.

Vizorek : On ne veut pas dézinguer le milieu du foot car il y règne une forme de solidarité. Mais si Vercauteren avait été là, on aurait gardé la même vanne. On ne va pas rire de Jérémy Perbet quand tout va bien pour lui : on en parlera au moment où il tirera quatre fois au-dessus !

De Warzée : On cherche toujours notre style. On a d’abord opté pour un sketch avant de choisir une formule de faux journal, La petite tribune, qui nous convient mieux car on mesure mieux les réactions du public. Si les gens en plateau rient, c’est gagné. Michel a confiance en nous et sait qu’on ne va pas traiter Ariël Jacobs ou José Riga d’imbécile. On essaie de mettre en place un humour belge, un peu absurde, sans être dans l’agressivité. On ne veut pas vexer mais les frontières sont parfois minces. C’est le public qui décidera si on franchit la ligne.

La saison dernière, Vizorek avait d’abord joué en solo Ramzy Bayat, le troisième frère de la famille. Votre duo s’est mis en place pour la dernière avec les fausses s£urs Sourire. Qu’est-ce qui a guidé cette évolution ?

Vizorek : J’ai eu l’idée de cette séquence humoristique en voyant Pelé Mboyo à l’émission, affalé sur le divan en train de raconter ses meilleures anecdotes sur lui et Anthony Vanden Borre. J’ai envoyé un courriel à Michel Lecomte en l’invitant à mon spectacle. Il m’a carrément demandé de préparer un sketch pour l’émission de Noël. Voilà comment le Ramzy Bayat est né !

De Warzée : Par après, j’ai croisé Michel et il m’a dit qu’il m’écoutait à la radio. Il m’a demandé de réaliser un duo avec Alex pour la dernière. Nos s£urs Sourire l’ont convaincu. Notre chance, c’est que l’émission a été totalement renouvelée.

Alex, votre parcours est atypique : vous êtes passé par la Solvay Business School. Puis, vous êtes devenu journaliste sportif avant d’opter pour le cours Florent à Paris.

Vizorek : J’ai réussi Solvay mais cela ne m’amusait pas et j’ai opté pour une passerelle vers le journalisme. J’ai effectué mon stage en radio sur Vivacité. Puis, la RTBF ne m’a proposé qu’un tiers temps à Charleroi. Je suis donc parti étudier le théâtre à Paris. J’ai aussi travaillé sur Bel RTL où j’ai commenté des matches comme Anderlecht-Gand. Le foot a toujours été une passion. Je suis un peu mauve tandis que Jérôme a un penchant  » rouche « …

PAR SIMON BARZYCZAK

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