Vivement le 17 janvier !

Ce jour-là, Steven Defour, dont l’absence se fait tant sentir, espère célébrer son retour à la compétition contre Anderlecht.

Ils sont faits l’un pour l’autre, ça crève les yeux tellement c’est clair. Comme les supporters du Standard, la chanteuse Maurane apprécie sans doute les qualités du capitaine des Rouches : courage, vaillance, ambition, esprit de décision, jusqu’au-boutisme, simplicité, humilité. Le Standard tient tant bien que mal la route depuis la blessure de sa dynamo contre Malines, le 12 septembre, quatre jours avant ses débuts en Ligue des Champions contre Arsenal. On le releva avec une multiple fracture ouverte très délicate du pied (métatarse) et il fut opéré à deux reprises. La dernière intervention du Docteur Christophe Daniel se déroula le 25 septembre.

Depuis ces événements, le jeu des Liégeois est en deuil. L’absence de Defour, à laquelle s’est ajoutée la suspension d’Axel Witsel en championnat, a rouillé la fine mécanique de la ligne médiane. Mais Defour s’enthousiasme face au style des jeunes Eliaquim Mangala et Mehdi Carcela qui relèvent de beaux défis. Lui, de son côté, se prépare déjà pour son retour aux affaires, le 17 janvier prochain face à… Anderlecht.

Comment vivez-vous cette longue immobilisation qui vous prive de championnat, d »équipe nationale et, surtout, de ce dont vous rêviez : la Ligue des Champions ?

Steven Defour : Je ne suis pas habitué à vivre au ralenti. Au début, c’était dur car je ne pouvais pas quitter mon fauteuil. Cette inactivité me rendait fou. Maintenant, j’ai obtenu du Docteur Daniel l’autorisation de travailler tous les jours à la salle de power-training de l’Académie Robert Louis-Dreyfus où j’entretiens la musculation du haut du corps. Ce ne sont que des petits exercices, mais cela me prouve que je suis bel et bien engagé sur la voie du retour.

Pourtant, la rumeur a parfois été inquiétante, non ?

La rumeur, peut-être, mais la réalité, elle, et c’est elle seule qui compte, a été douloureuse mais jamais inquiétante. Je sais où sont nés les doutes. A la sortie du terrain, on ne croyait pas que c’était cassé. La chaussure était ensanglantée mais je parvenais à marcher. Les kinés étaient optimistes, moi aussi. Quand je suis arrivé à l’hôpital après cet incident de jeu, les infirmiers ont refusé de me donner autre chose que du Dafalgan. Pas de truc plus costaud. Ils ont eu peur de m’administrer un médoc interdit pour les sportifs. Je marchais même si j’avais mal et, pour eux, ce n’était donc pas cassé. En fin de saison passée, j’ai été touché durement à la cheville. Je suis revenu après une semaine alors qu’on prévoit parfois jusqu’à 15 semaines d’absence pour ce genre de blessure… Cette fois-ci, il y a quand même eu un passage sur le billard puis un deuxième. Comme les prévisions éloignaient la date de mon retour à la compétition – six semaines, puis trois mois -, cela a donné lieu à des tas de supputations fantaisistes.

Comme celle d’une saison à peine commencée mais déjà terminée !

Je ne suis pas du style à accorder la moindre importance à ce bruit dont j’ai entendu parler. Personne n’était aussi bien renseigné que moi. C’est difficile de penser à une telle éventualité que je n’accepterais pas de toute façon.

On a aussi parlé d’une fin de carrière ?

Il faut rester calme. Je n’aime pas toutes ces formes de dramatisation qui ne reposent finalement sur rien. On m’a interrogé sur tout cela. Je n’ai jamais éprouvé la moindre crainte pour la suite de ma carrière. Kaká, lui aussi, avait été déclaré foutu pour le foot suite à une paralysie. Steven Gerrard était bon pour la casse suite à une fracture du pied comme moi. Il joue encore et peut-être même mieux qu’avant. Wilfried Van Moer a eu plusieurs fractures de la jambe et est toujours revenu.

 » J’ai tout de suite reconnu le logo de Manchester United « 

La lettre d’encouragement qu’Alex Ferguson vous a envoyée via le Standard, c’est exceptionnel, n’est-ce pas ?

Tout à fait. Le team manager, Jean-Christophe Bury, a déposé cette lettre devant mon armoire à l’Académie. C’était mercredi passé et je n’étais plus passé là depuis ma blessure. Elle avait été adressée en septembre au directeur général du Standard, Pierre François, et dans l’enveloppe, il y avait une petite carte sur laquelle on pouvait lire que cette lettre m’était destinée. J’ai tout de suite reconnu le logo de Manchester United. Je n’en croyais pas mes yeux. C’était sidérant : Alex Ferguson m’envoyait ses encouragements et ses v£ux de prompt rétablissement. Il était certain que cette épreuve me permettrait de devenir plus fort. Ferguson a même précisé qu’il suivrait l’évolution de ma carrière.

Vous êtes-vous pincé pour voir que vous ne rêviez pas ?

Non, mais j’étais soufflé quand même. Quel plaisir de lire cela. Cédric Collet était à côté de moi. Je lui ai montré la lettre et j’ai traduit le message de Ferguson en français car Cédric ne parle pas anglais. Lui aussi était scié : -Putain, c’est incroyable. La grande classe. Ferguson sait tout, voit tout. Je garderai cette lettre. Pierre François lui a déjà répondu au nom du club et je compte le faire personnellement au plus vite.

Et c’est pour quand le transfert à Manchester United ?

Mais non, il ne m’a pas écrit pour cela. Cette année, on m’a cité à Arsenal, à Everton et j’ai eu des offres de bons clubs qui jouent en Europa League. Je le dis tout de suite : je suis bien et content au Standard. Je suis sous contrat jusqu’en 2013 et j’ai un accord avec Lucien D’Onofrio. Il ne me lâchera que pour du lourd, du top. Il faut attendre le bon moment pour réussir un bon transfert et je dois encore progresser.

Qu’est devenu l’intérêt du Real Madrid ?

Je me suis bien amusé quand il en fut question. Jorge Valdano, le directeur sportif, a évoqué mon nom dans la presse. Une journaliste espagnole est même venue me voir à Liège. J’ai eu droit à quelques pages dans les médias ibériques. J’ai rigolé car je savais évidemment que Xabi Alonso était alors la priorité du Real. Mais une chose est sûre : mon nom a circulé au Real et en Espagne, ça fait plaisir.

Quelles sont les prochaines étapes de votre convalescence ?

Même si c’est long, le bout du tunnel se rapproche. Cela commence à aller mieux. En ce qui concerne le plâtre, je dois encore le garder trois semaines. Il est impératif de ne pas poser le pied par terre sous peine d’abîmer les broches utilisées lors de la deuxième opération pour réduire cette multiple fracture. Ce serait la cata. Tout cela a été assez délicat, avec une greffe osseuse à la clef, mais le chirurgien m’a parfaitement tout expliqué. Même si j’ai tiqué en apprenant qu’un deuxième passage sur le billard s’imposait, je n’ai jamais été abattu ou découragé.

Avez-vous eu besoin du soutien de vos proches ?

Leurs attentions m’ont fait plaisir tout comme celle de mes équipiers mais, en fait, j’ai géré cela à ma manière. Certains ont cru bon me dire :-Ne t’inquiète pas, tu vivras plein de Ligues des Champions. Cela partait de bons sentiments mais je n’écoutais pas. Je préfère prendre sur moi que de trop évoquer mes malheurs. Cela suffisait comme cela. J’avais décidé de ne pas m’épancher dans la presse. Je suis dur au mal et je suis persuadé que tout se passe dans la tête. Je ne prends pas du tout de risque avec ma santé et cela n’hypothéquera en rien la longueur de ma carrière. Il faut vouloir guérir le plus vite possible. Je devais rester maître de la situation et ne pas céder face à la douleur. Cette résistance fait partie de mon caractère : c’est inscrit dans mes gènes. Il y a des gens qui, dans la vie, souffrent bien plus que moi.

Tout ira vite maintenant…

Dans trois semaines, on me déplâtre puis à partir du 1er décembre, je remarcherai avec une chaussure adaptée avant de courir et de toucher le ballon. Je sais qu’il y aura des interrogations. Est-ce que j’aurai mal ? Au début oui, m’ont dit les docteurs. Il faudra gérer cette souffrance, en tenir compte mais la dépasser. Ma frappe sera-t-elle instantanée ? Et m’engagerai-je sans hésitation dans les duels ou aurai-je besoin d’une semaine ou deux en plus pour retrouver mes sensations ? Les médecins sont plus prudents, estiment qu’il faudra du temps avant que je joue sans ressentir la moindre douleur et n’avancent pas de date précise pour mon retour mais, moi, j’espère être prêt le 17 janvier pour jouer à Sclessin contre Anderlecht.

 » Mangala et Carcela n’épatent pasque moi « 

Un Clasico pour oublier que vous avez dû faire l’impasse sur la Ligue des Champions ! Est-ce suffisant comme consolation ?

Si vous faites référence aux derniers matches entre le Standard et Anderlecht, je le dis tout de suite : c’est derrière moi, oublié, classé. Si je suis totalement rétabli le 17 janvier, ce qui comptera, à mes yeux, ce ne sera pas le nom de notre opposant mais bien de rejouer. Ce retour ne constituera pas une consolation par rapport à la Ligue des Champions. Je suis venu au Standard, je suis resté et je me suis battu durant trois ans pour réaliser mon rêve : prendre part à ce qui se fait de mieux au monde, la Ligue des Champions qui m’a filé sous le nez. Cela m’a fait mal, évidemment, surtout avant le match contre Arsenal. Pourtant, si tout était à refaire contre Malines, je répéterais mon geste. Je n’en veux certainement pas à Koen Persoons. Je ne pouvais que dégager ce ballon sautillant. J’y ai mis tout mon c£ur comme d’habitude. Je n’ai pas vu arriver le Malinois au dernier moment. Mon pied s’est retrouvé sous le sien : c’était un stupide accident.

En championnat, sans votre présence et celle de Witsel, la ligne médiane du Standard est décapitée…

C’est normal. Axel et moi, nous avons eu le temps de construire des automatismes avec nos qualités, notre complémentarité, même du métier malgré notre jeunesse. Cet acquis a disparu du jour au lendemain. Personne ne pouvait le prévoir. Tous les équilibres de l’équipe ont été atteints. C’est un gros problème. Avant l’arrivée d’Olivier Dacourt, deux gamins ont mieux fait que dépanner dans ce secteur : Mangala et Carcela. J’aime leur fraîcheur et leur insouciance. Ils profitent bien de la chance qui leur est donnée. Eliaquim et Mehdi n’épatent pas que moi. Sans faire de bruit, Mangala a bel et bien remplacé Oguchi Onyewu au centre de la défense. Excusez-moi, il faut le faire. Sa place naturelle se situe d’ailleurs au poste de stopper. Sa marge de progression est énorme. A côté de son abattage et de sa présence dans les airs, il doit travailler son jeu court, c’est normal vu son âge et ses caractéristiques athlétiques. Mehdi est doté d’une magnifique technique : c’est du talent à l’état pur.

Avez-vous compris ses hésitations à propos du choix d’équipe nationale ?

Oui, tout à fait. On lui a demandé quelque part d’opter pour son père ou sa mère, la Belgique ou le Maroc. A 19 ou 20 ans, cela demande un temps de réflexion. C’est un choix difficile et je lui ai conseillé de ne pas écouter tous les avis mais de trancher pour lui. C’est une affaire personnelle et c’est son bonheur et sa sérénité qui étaient en jeu. C’est trop important pour trancher sans réfléchir. Cela dit, en tant que footballeur, il ne connaît pas encore ses limites et a tendance à trop garder le ballon. Mehdi doit encore dépouiller son jeu. Il peut évoluer dans l’axe, à gauche, plus haut. Ces deux jeunes sont pétris de talent mais on ne peut pas demander d’avoir dès maintenant le rendement de Witsel et Defour. Le jeu est différent sans nous. C’est aux éléments plus routiniers de la ligne médiane de bien les entourer et de porter une partie du fardeau.

Est-ce que le coach ne fait pas de miracles avec un effectif qui n’a pas été renforcé en été et, après des arrivées tardives, ressemble quand même à un chantier ?

Pour le moment, le Standard ne joue pas bien et se cherche. Il faut du temps pour remplacer quasiment tout l’axe d’une équipe. Le problème est immense. Je vais plus loin : avec Axel et moi, le Standard franchirait le cap des poules de la Ligue des Champions. Je ne dis pas qu’il n’y arrivera pas mais avec une ligne médiane tournant comme la saison passée, c’était une certitude d’après moi. S’il n’y avait pas eu tous ces pépins, Felipe, Ricardo ou Victor Ramos auraient pu s’intégrer à l’aise. Victor Ramos est blessé et a fait partie de l’effectif brésilien qui s’est qualifié pour le Mondial des -20 ans. Cela signifie qu’il a de grosses qualités comme Felipe qui progresse au centre de la défense. Ils auraient dû venir plus tôt et cela aurait écourté la période de recherche de nouveaux équilibres. Le Standard ne carbure pas encore au rythme de la saison passée en championnat mais ne lâche pas grand-chose : cela me rassure pour la suite de la saison. Qu’est-ce que ce sera quand cette équipe se sera trouvée ?

Vraiment : c’est quand même souvent bien plus défensif que la saison passée, non ?

Plus prudent, car on n’a parfois pas les moyens de procéder autrement.

 » Bölöni, ça le fait chier d’être bloqué par nos problèmes « 

A AZ Alkmaar, l’égalisation en fin de match ne prouve-t-elle pas que le Standard aurait pu gagner en étant plus offensif ? Les Néerlandais ont joué au ballon alors que le Standard a uniquement pensé à la récupération durant 95 % du match…

Je ne suis pas d’accord. Si le Standard actuel n’avait pas été prudent, l’AZ aurait peut-être creusé un écart impossible à combler. Quand il manque des piliers, une équipe prend forcément des précautions. A travers ce choix et son rush en fin de match, j’en déduis que le Standard était bel et bien animé par l’intention de prendre quelque chose. Je vais être impoli mais je le sais : Bölöni, ça le fait chier d’être bloqué par nos problèmes. Il sait que l’équipe qu’il a en tête pourrait faire un truc en Ligue des Champions et jouer comme la saison passée en Coupe d’Europe mais cette équipe, il ne l’a pas. A côté de cela, il ne veut surtout pas que l’image du Standard soit ternie par une équipe qui négligerait ses obligations collectives.

En tant que capitaine, avez-vous pu aider Witsel après ses démêlés à Anderlecht ?

Oui, je lui ai donné des conseils. C’est difficile dans la mesure où tout le monde a un avis à propos de ce qui s’est passé avec Marcin Wasilewski. Certains le condamnent, d’autres le soutiennent et ce fut une avalanche, surtout dans la presse. A 20 ans, c’est éprouvant mais je sais deux choses : Axel est fort et il ne l’a pas fait exprès. Il souffre mais il en sortira plus fort et plus mûr. Dans un autre ordre d’idées, j’avais traversé un très orage en quittant Genk. Tout le monde racontait tout et n’importe quoi un peu partout. Ce fut très dur pour moi mais j’ai tenu…

Est-ce que cette affaire n’a pas laissé des traces dans le groupe ?

C’est-à-dire ?

Je crois savoir que Witsel en veut à Jovanovic qui s’est déclaré dégoûté par le film de ce match…

On connaît Jova. Quand il pense quelque chose, il le dit. Après, il nuance parfois le ton. A mon avis, on a trop parlé des tout cela. Je ne sais pas si cela a laissé des traces qui seront nuisibles sur le terrain. Je ne crois pas. Ce sont des pros et de battants. Ils doivent collaborer sur le terrain. Sergio Conceiçao m’a affirmé un jour qu’il y avait une équipe sur le terrain à l’Inter mais, qu’à côté de cela, chacun s’occupait surtout de ses oignons. Là, il n’y a pas d’amis. Chez nous bien et par rapport à cela, on a une grande famille où des joueurs ont plus d’atomes crochus avec certains qu’avec d’autres.

A Belgrade, avant Serbie-Roumanie, Jova a lancé un appel en faveur du fair-play en songeant bien sûr au supporter de Toulouse tué par des hooligans du Partizan Belgrade…

C’est bien du Jova, ça ! Le plus important, c’est d’avoir une équipe. Et si certains n’iront pas en vacances ensemble, je ne pense pas que cela a une grosse influence sur le terrain.

Est-ce que la réconciliation entre Lucien D’Onofrio et Roger Vanden Stock est une bonne chose ?

Oui, indiscutablement. Le football doit retrouver tous ses droits. C’est la priorité et au retour, tout ira bien. On jouera tous pour la gagne sans songer au Château d’Hélécine. Et si c’est le cas, la page sera tournée. Tout cela ne peut plus arriver. Je suis en tout cas persuadé que le Standard haussera progressivement son niveau de jeu et remportera à nouveau le titre.

 » Il y avait bien faute sur Boussoufa, mais elle était involontaire « 

Ne regrettez-vous pas votre faute sur Mbark Boussoufa en fin de match à Anderlecht ?

Ecoutez, c’est le résultat d’un duel. En fin de match, après 75 minutes de grosse pression, j’étais fatigué et je suis arrivé en retard sur un ballon. Il était important de l’avoir pour attendre la fin du match. Nous étions dans le temps additionnel et je voulais calmer le jeu. Mbark a été plus vif que moi. Même si mon retard s’est transformé en intervention assez rude, il n’y avait pas d’intention négative de ma part. Il y avait bien faute sur Boussoufa mais elle était involontaire et j’ai logiquement écopé de la carte jaune.

Etes-vous certain que c’était la bonne couleur ?

L’orange aurait été plus indiquée, mais cette carte n’existe pas.

Où allez-vous chercher votre incroyable énergie ?

J’aime le football, j’adore mon métier et le sport. Etre un sportif professionnel, c’est beau et dangereux à la fois. J’ai été touché et peiné par la fin tragique de Frank Vandenbroucke. Il n’a pas su gérer la gloire. Il était bourré de talent mais la classe ne suffit pas sans travail et sans modestie. A 12 ans, je n’étais pas le meilleur mais je suis arrivé en D1 alors que des plus forts que moi, à l’époque, jouent en D3 ou en Provinciales. J’ai bossé, tout le monde peut le faire. Je donne tout à ma manière. Je suis un enthousiaste. Avec le temps, je suppose, mon football est forcément de plus en plus divers et complet. Je joue plus malin. Par rapport à Genk, j’ai beaucoup progressé. Ici, du temps de Marouane Fellaini qui était partout, surtout offensivement, je devais équilibrer, reculer dans la ligne médiane. Avec Axel, c’est différent. Nous nous partageons tout le travail et je peux surgir quand je veux dans la zone de percussion adverse en fonction des circonstances du match.

par pierre bilic – photos : reporters/ gouverneur

« Je suis sous contrat jusqu’en 2013 : Lucien D’Onofrio ne me lâchera que pour du lourd. »

« Avec Axel et moi, le Standard franchirait le cap des poules de la Ligue des Champions. »

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