VICTORIA GROUND – BRITANNIA STADIUM

Club : Stoke City

Inauguration : Victoria 1878, Britannia 1997

Capacité : Victoria 25.084 places (configuration assise), Britannia 28.383 places

Record d’assistance : Victoria 51.380 spectateurs, Britannia 28.218 spectateurs

Cher Magazine,

 » Beaucoup de gens sont déçus, tristes même, de la disparition du vieux Victoria Ground. Mais c’est une évolution inévitable. Moi, ce que j’aime du stade actuel, c’est qu’il est proéminent et qu’on le voit de loin… « . L’auteur de ces propos est Gordon Banks, ancien gardien de Stoke City ainsi que de l’équipe d’Angleterre, victorieuse de la Coupe du Monde 1966.

S’il est vrai qu’on ne peut manquer visuellement le repaire des Potters (les potiers) qui, du haut de sa colline, domine toute la vallée de la rivière Trent, le légendaire keeper est tout de même vite satisfait. Le Britannia est le prototype parfait des nouvelles enceintes britanniques : architecturalement sans idée, sans originalité et sans âme.

Vu de l’intérieur, il n’y a vraiment pas grand-chose à dire : c’est une construction rectangulaire avec deux tribunes indépendantes et deux autres solidaires. Les noms du club et de l’endroit sont inscrits en grand via les traditionnels jeux de couleur des sièges. A part ça, la banalité est la caractéristique majeure du repère du coach Johan Boskamp, Junior, des joueurs SambegouBangoura, Carl Hoefkens, Thordur Gudjonsson, Martin Kolar et du directeur sportif Asgeir Sigurvinsson.

Il faut sortir de l’enceinte pour trouver enfin trace d’un élément marquant, le monument à la mémoire de Stanley Matthews. Le génial attaquant dribbleur y est représenté par trois statues, ce qui donne à l’£uvre une impression réussie de mouvement chaloupé.

Situés près d’un coin de corner, les vestiaires présentent un aspect très sommaire (quelques bancs et crochets aux murs). Plus luxueux et spacieux est le hall d’entrée principal, garni notamment d’une belle vitrine en bois mettant en valeur quelques trophées d’une époque où Stoke faisait partie de l’élite (victoire en Coupe de la Ligue en 1972).

Edifiée sur le site d’une ancienne mine, il semblerait qu’à l’instar de nombreux autres projets réalisés en périphérie des villes, le principal inconvénient de cette arène est de n’avoir qu’une seule voie d’accès, ce qui génère d’inextricables embouteillages avant et après les matches.

En cherchant bien, à plus ou moins trois kilomètres de là, on peut encore retrouver quelques murs et grilles métalliques rouges témoignant de ce qu’étaient les contours du mythique Victoria Ground. Là où battit, durant près de 120 ans, le c£ur du deuxième plus vieux club du monde.l

rudi katusic

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