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Vélodrome de Roubaix : de l’enfer au paradis

Il y a 75 ans, Paris-Roubaix arrivait pour la première fois sur le Vélodrome André-Pétrieux. Après avoir traversé l’Enfer, les coureurs étaient au paradis. L’arrivée la plus mythique du cyclisme raconte sa légende à la première personne.

« Qu’y a-t-il de plus beau que d’emprunter le morceau d’asphalte qui mène à la piste ? D’entendre au loin le speaker Daniel Mangeas chauffer les milliers de spectateurs ? De sentir l’adrénaline parcourir le corps et de se dire : c’est maintenant ! Puis, quelques secondes plus tard, on pénètre sur la piste et on est acclamé comme un roi. Ce sentiment est incomparable. Cette piste couleur saumon fait 500 mètres : les plus beaux du monde. « 

Vélodrome André-Pétrieux :  » C’est Tom Boonen qui m’a fait cette déclaration d’amour dans votre magazine. Ça m’a beaucoup touché, même s’il a commis une petite erreur car je suis un peu plus court : je fais exactement 499,75 mètres (il rit). Et je dois reconnaître que Tom n’est pas mon seul amant. Eddy Planckaert, par exemple, m’a un jour comparé à un orgasme dans un jacuzzi. Ou même au Colisée de Rome, mais sans empereur sanguinaire. Je ne vis que par l’enthousiasme des fans de cyclisme pour les gladiateurs des pavés qui combattent les diables de l’enfer avant de pénétrer dans mon paradis. Tous ne sont pas des champions. Il y a aussi des équipiers qui, bien plus tard, arrivent les doigts ou les fesses en sang. Fourbus mais fiers.

Des larmes, j’en ai vu beaucoup. De déception, de joie, de fatigue…

Ce sont eux les vrais héros. Surtout ceux qui savent qu’ils arriveront hors délais mais persévèrent tout de même afin de vivre ce moment magique. Comme Gilbert Duclos-Lassalle, qui allait remporter l’épreuve à deux reprises par la suite mais qui, lors de son premier Paris-Roubaix, a franchi mon portail juste avant la fermeture de celui-ci. Il voulait à tout prix me voir. Ou comme son compatriote Jean-Pierre Danguillaume, à l’époque d’ Eddy Merckx : pour ses débuts, il est arrivé une heure après le vainqueur, alors que la course derrière derny avait déjà commencé. Il s’est faufilé entre les dernies pour atteindre l’arrivée par l’intérieur de la piste. Plus tard, lorsqu’il est devenu directeur sportif, il a souvent raconté cette anecdote à ses jeunes coureurs, comme un rite initiatique.

Je trouve d’ailleurs scandaleux que les noms de ces courageux survivants ne figurent pas dans les résultats officiels. En 2017, ils étaient 19. Et même 28 en 2012 ! Tous impitoyablement déclarés hors délais. Pourquoi instaurer une telle limite de temps ? Paris-Roubaix n’est pourtant pas une course par étapes ? Heureusement, Saint-Pierre leur ouvre ma porte et ils peuvent tout de même pénétrer au paradis.  »

Les larmes de l’Empereur

 » Je peux vous l’assurer : des larmes, j’en ai vu beaucoup. De déception, de joie, de fatigue… Même l’Empereur Rik Van Looy a franchi ma ligne en pleurant après son solo légendaire de 1965. Il avait beau dire que ses yeux piquaient à cause de la poussière, je sais de quoi je parle (il rit). Quatre ans plus tôt, lors de sa première victoire, il avait laissé éclaté sa joie.  » Je suis l’homme le plus heureux du monde « , ne cessait-il de répéter. Et lorsqu’un journaliste lui avait demandé si son objectif suivant était d’être champion du monde, il avait répondu avec le sourire :  » Cher ami, je viens juste d’être sacré champion du monde.  »

Johan Museeuw indique son genou, source de tant de déboires quelques mois plus tôt.
Johan Museeuw indique son genou, source de tant de déboires quelques mois plus tôt.© BELGAIMAGE

Un autre champion, Johan Museeuw, est passé par tous les états d’âme ici. Qui ne se souvient de cette fameuse arrivée en 1996, avec lui et ses équipiers de chez Mapei, Gianluca Bortolami et Andrea Tafi ? L’ordre d’arrivée avait été déterminé par le directeur sportif, Patrick Lefevere, et Museeuw lui-même. Quatre ans plus tard, après une échappée en solitaire et des kilomètres d’hésitation, Johan avait décidé de me montrer son genou abîmé, signe d’une longue rééducation après sa chute dans le Bois de Wallers. Son manager, Patrick Lefevere, était tellement ému qu’il avait pété un plomb, énervé parce que les photographes s’étaient jetés sur Museeuw.

En 2002, le Lion des Flandres était à nouveau parti pour s’imposer en solitaire. En pleine course, il avait décidé de mettre un terme à sa carrière et de pendre symboliquement son vélo au clou juste après avoir franchi la ligne d’arrivée. Mais dans l’avant-dernier virage, alors que des milliers de fans scandaient Jo-han ! Jo-han ! , son subconscient avait repris le dessus : il ne pouvait pas vivre sans ces cris de victoire. Il décidait alors de lever dix doigts au ciel, symbole de ses dix victoires en Coupe du monde.

Cette décision allait avoir de grandes conséquences car, au lieu de s’arrêter, il allait se laisser tenter par le diable du dopage. Il n’allait prendre sa retraite ici que deux ans plus tard. En mode mineur, malheureusement. Une crevaison le privait d’une quatrième victoire et il franchissait ma ligne main dans la main avec Peter Van Petegem. Une demi-heure plus tard, très déçu, il éclatait en sanglots. Même le jeune prince, Tom Boonen, versait une larme en le voyant dans le bus. En 2002, le Roi Johan l’avait désigné comme son successeur. Et en 2009, après sa troisième victoire, Tom pleurait à nouveau avec son frère Sven.  »

La nostalgie du vélodrome

 » Moi aussi, j’ai pleuré quand, en 1986, on a sacrifié mon âme sur l’autel du commerce. Paris-Roubaix allait désormais prendre fin sur l’Avenue des États-Unis, juste devant le siège du sponsor principal, La Redoute. Blasphème ! Pour me consoler, on m’a confié l’arrivée de la course des amateurs mais on m’a volé mon véritable moment de gloire et, plus encore, celui de Sean Kelly, Eric Vanderaerden et Dirk Demol.

Ces trois vainqueurs de Paris-Roubaix ont triomphé sur une longue ligne droite asphaltée banale. Demol m’en reparle chaque année, il regrette de n’avoir pu savourer mon ambiance magique au terme d’une échappée-monstre de 220 km. Une catastrophe, monsieur, cette nouvelle arrivée. Paris-Roubaix était devenu une course comme les autres.

Heureusement, en 1988, Jean-Marie Leblanc, un journaliste de la région, écrivait dans L’Équipe un article intitulé La nostalgie du vélodrome. Il estimait que Paris-Roubaix avait renié son glorieux passé. Par hasard, Leblanc devint ensuite directeur de la Société du Tour de France, qui organisait également Paris-Roubaix. Une de ses premières décisions fut de supprimer l’arrivée devant chez La Redoute et de me remettre à l’honneur. C’est ainsi qu’en 1989, c’est sur mon béton que Jean-Marie Wampers s’imposait au sprint devant Dirk De Wolf. Aujourd’hui encore, votre compatriote remercie Monsieur Leblanc à chaque fois qu’il le voit : Merci de m’avoir permis de gagner sur la piste.

Au fait, savez-vous que le palmarès de Paris-Roubaix compte plus de noms que d’éditions ? Tout cela à cause d’une farce en 1949. En soi, le sprint n’avait rien eu de particulier : le Français André Mahé avait battu ses compagnons d’échappée, Jésus Moujica et Frans Leenen. Mais, à 500 mètres de l’arrivée, un agent les avait envoyés dans la mauvaise direction, ils avaient pris le chemin destiné aux voitures suiveuses. Ils avaient dû faire demi-tour et escalader la porte d’entrée de la tribune de presse pour arriver sur ma piste.

Eddy Planckaert et Steve Bauer : le sprint le plus mémorable en 1990.
Eddy Planckaert et Steve Bauer : le sprint le plus mémorable en 1990.© PHOTONEWS

Dans l’aventure, Moujica avait cassé sa pédale. Mahé s’était imposé tandis qu’un peu plus tard, Serse Coppi, le frère de Fausto, avait remporté le sprint du peloton qui lui, avait suivi la bonne direction. Fausto avait donc incité son frère à déposer plainte. Avec succès puisque, après avoir fait son tour d’honneur, le pauvre André Mahé avait appris que le vainqueur officiel, c’était Coppi et pas lui.

Cinq jours plus tard, la fédération française avait tout de même déclaré Mahé vainqueur mais la fédération italienne avait interjeté appel auprès de l’UCI. Fausto Coppi, le meilleur coureur de l’époque, avait menacé de ne plus jamais disputer Paris-Roubaix si son frère n’était pas déclaré vainqueur. Pour satisfaire tout le monde, sept mois plus tard, l’UCI avait classé Serse Coppi et André Mahé premiers ex-aequo. Quelle imagination !  » (il rit)

Le sprint du siècle

 » Plusieurs héros ont triomphé ici alors qu’on ne les y attendait pas. Surtout au sprint. Sprinter sur une piste, c’est déjà un peu spécial mais après une étape de pavés, c’est encore plus difficile : les pneus sont moins gonflés, le cadre est moins raide et plus long, les roues sont plus grandes… On se croirait sur un tracteur et cela amène parfois des surprises. Comme en 1958, lors d’une arrivée qu’on a souvent considérée comme Le sprint du siècle.

Avec des champions comme Rik Van Looy, Rik Van Steenbergen, Miguel Poblet, Fred De Bruyne, Briek Schotte et Jacques Anquetil. Mais ils ont tous été devancés par Leon Van Daele. Ou comme lors de l’édition légendaire de 1976, lorsque Marc Demeyer a battu, à la surprise générale, des vedettes comme Francesco Moser, Roger De Vlaeminck et Hennie Kuiper.

Le sprint ayant opposé Eddy Planckaert à Steve Bauer, en 1990, est peut-être le plus célèbre de l’histoire de ma piste.

Mais la plus grosse surprise remonte sans doute à 1997 lorsque l’inconnu Frédéric Guesdon laissait tout le monde sur place en accélérant à un demi-tour de la fin. Jo Planckaert terminait deuxième et accusait Johan Museeuw d’avoir renié sa promesse de l’emmener au sprint parce qu’il n’avait plus de forces. Jo finissait ainsi à quelques mètres de Guesdon et, aujourd’hui encore, il ne l’a pas avalé. Lors des fêtes de famille, on ne manque pas de le lui rappeler : contrairement à son oncle, Eddy, il n’a jamais gagné Paris-Roubaix.

Le sprint ayant opposé Eddy Planckaert à Steve Bauer, en 1990, est peut-être le plus célèbre de l’histoire de ma piste. Les yeux fermés, Eddy avait refait in extremis deux longueurs de retard sur le Canadien après avoir dépassé Edwig Van Hooydonck dans le virage. Personne ne savait d’ailleurs qui l’avait emporté, même pas les membres du jury. Ce jour-là, la fédération française avait en effet envoyé son meilleur système de photo-finish sur une petite course. Elle estimait que, dans une épreuve aussi dure que Paris-Roubaix, il ne serait pas nécessaire de départager deux coureurs. Heureusement, lors de la dernière réunion, le directeur de course, Albert Bouvet, s’était énervé et on avait tout de même installé en toute hâte un autre appareil, certes moins performant.

Ludo Diercksens se refait une beauté dans l'une des vénérables douches.
Ludo Diercksens se refait une beauté dans l’une des vénérables douches.© BELGAIMAGE

Le silence avait donc plané pendant de longues minutes, tout le monde attendant en tremblant le verdict du juge à l’arrivée. Afin de voir la différence, celui-ci avait fait agrandir la photo-finish puis la sentence était tombée : Planckaert avait gagné ! Officiellement, d’un centimètre. Selon Eddy, de quelques millimètres tout au plus. Il prétend même que la ligne n’était pas tout à fait droite et qu’il en a profité. Mais bon, vous connaissez Eddy, il aime bien raconter des histoires. (il rit)  »

Histoire de doublés

 » Trois ans plus tard, le sprint entre Gilbert Duclos-Lassalle et Franco Ballerini était tout aussi tendu. A un demi-tour de la fin, le rusé Duclos était parti dans le dos de l’Italien qui pensait bien l’avoir remonté et avait célébré sa victoire en sortant du virage. Le juge à l’arrivée pensait également que Franco l’avait emporté et, avant-même d’avoir examiné la photo-finish, il avait déclaré Ballerini vainqueur.

Mais Duclos avait des doutes : Je pense que j’ai gagné de justesse. Il avait raison : 8 centimètres séparaient les deux hommes, au grand dam de Ballerini : Plus jamais je ne reviendrai à Roubaix ! J’aurais mieux fait de ne jamais devenir coureur… Plus tard, il en a eu des cauchemars. Plusieurs fois, il s’est réveillé en entendant la cloche annonçant le dernier tour.

Pour Duclos-Lassalle, à l’inverse, ce triomphe était la fin d’un cauchemar. Douze ans plus tôt, lors d’une étape du Tour 1981, il semblait en mesure de s’imposer au sprint mais, juste avant la ligne, son pied était sorti de sa pédale et il s’était fait doubler par Daniel Willems. Je jure que je reviendrai et que je gagnerai, avait dit Duclos à l’époque. Mais il avait dû attendre 1992 et ses 37 ans pour s’imposer en solitaire, avant de signer un doublé l’année suivante au détriment de Ballerini. Mais Franco est revenu aussi. Et il s’est imposé à deux reprises, en 1995 et 1998, à chaque fois en solitaire. C’est ça, Paris-Roubaix : d’abord l’Enfer, puis le paradis.

L’endroit préféré des coureurs n’est cependant pas ma piste. Ce sont les douches, même si elles datent d’avant la guerre. Combien de souffrances et de chagrins n’ont elles pas permis d’effacer ? Des torrents de boue s’y sont déversés, des rivières de sang y ont coulé. Lorsque les coureurs se ruaient vers les petites cabines, Cyrille Guimard ne pouvait s’empêcher de repenser à sa jeunesse, aux vaches entassées sur le marché et dégageant de la fumée comme les coureurs après avoir abattu un travail bestial sur les pavés.

Ces douches sont utilisées depuis la toute première arrivée de la course ici, en 1943. Elles sont installées dans un bâtiment en pierres provenant des carrières du nord de la France, ce qui est assez symbolique. A l’époque, Marcel Kint était heureux. Il ne devait plus se rafraîchir dans une bassine mais pouvait bénéficier d’une vraie douche. Des dizaines d’autres vainqueurs l’ont imité par la suite. Chacun d’eux, même celui de 1896 a, aujourd’hui, une plaquette de cuivre à son nom dans une des cabines. Les vainqueurs sont invités à la fixer eux-mêmes, comme John Degenkolb l’a fait en janvier 2016. Ce fut un moment très émouvant. Neuf mois plus tôt, lors de sa victoire, il avait aussi pleuré sous la douche. Il m’avait fait penser à Andrea Tafi, vainqueur en 1999 et qui avait disputé son dernier Paris-Roubaix en 2005. Lorsqu’il s’était changé pour la dernière fois, il avait pleuré sous les yeux des photographes.  »

Course de merde !

 » Aujourd’hui, malheureusement, de nombreux vainqueurs préfèrent le luxe des douches du bus de l’équipe à ces moments de nostalgie. Après la cérémonie protocolaire, ils sont parmi les derniers à se doucher et il n’y a plus d’eau chaude, juste de la buée et de la vapeur. Tant pis pour la tradition. Après ses fameux débuts de 2002, Tom Boonen n’est plus jamais revenu se doucher. Nettoyer toute cette boue avec un tuyau de cuivre poreux duquel coulait un mince filet d’eau, ça ne l’amusait pas.

Désormais, ce sont donc surtout les équipiers qui prennent leur douche ici. A chaque fois, ils en sortent avec des sentiments mitigés. Certains sont aussi fiers que des soldats après la guerre. Mais ceux dont le résultat ne correspond pas à l’attente sont déçus et tristes. Alors, on les entend jurer : Course de merde ! Plus jamais je ne mettrai un pied ici ! Mais à peine sortis, une fois qu’ils sont propres et ont fait le vide dans leur tête, le ton change : Je reviendrai ! I’ll be back ! Ik kom terug ! Retour en Enfer, direction le paradis. « 

Par Jonas Creteur

Vélodrome André-Pétrieux

 » On ne le dit pas souvent mais je m’appelle officiellement, Vélodrome André-Pétrieux, du nom d’un père et de son fils. Le père était propriétaire d’un bar du coin. Il était aussi un des fondateurs du Vélo Club de Roubaix. Plus tard, le fils devint échevin des Sports. Moi, j’ai vu le jour en 1936 mais je n’ai réellement été baptisé qu’en 1943, avec la première arrivée de Paris-Roubaix.

Ce fut déjà un drame car Jules Lowie avait crevé et avait été dépassé par Marcel Kint. Le citoyen de Zwevegem était ensuite rentré chez lui à vélo, sans fleurs, et il avait raconté à un supporter et à sa famille qu’il avait gagné. Personne ne le croyait. Jusqu’à ce que, le lendemain, le journal publie le résultat… (il rit)

Kint n’est cependant pas le premier à avoir remporté Paris-Roubaix sur une piste. Il faut savoir que j’ai eu un prédécesseur, dans le parc Barbieux, où les Nordistes se relaxaient le dimanche à la fin du 19e siècle. Afin que les hommes aient autre chose à se mettre sous la dent que des fanfares, des guinguettes et des combats de coqs, deux fabricants de cordes, Théodore Vienne et Maurice Perez, y avaient construit un vélodrome en 1895. Après l’ouverture de celui-ci, ils avaient voulu qu’une course y arrive. C’est ainsi que Paris-Roubaix était né. Au début, les coureurs terminaient par six tours de piste.

Pendant la Première Guerre mondiale, le vélodrome fut détruit parce qu’on avait besoin de bois… Par la suite, l’arrivée a changé plusieurs fois de place : Avenue des Villas de 1922 à 1928, sur la piste en terre trop glissante du stade Amédée Prouvost en 1929, de nouveau Avenue des Villas de 1930 à 1934, sur l’Hippodrome des Flandres en 1935 et 1936, puis encore Avenue des Villas lors des dernières éditions avant la Deuxième Guerre mondiale. Puis en 1943, après trois ans d’interruption, j’ai été porté sur les fonts baptismaux.

75 ans plus tard, j’ai un petit frère super-moderne ici tout près, au Parc des Sports : le Stab Vélodrome – appelé ainsi en référence à l’ex-champion du monde nordiste Jean Stablinski. Il a coûté 25 millions d’euros et moi je suis désuet, je tombe en ruines… Mais une fois par an, en avril, je ressuscite, comme les coureurs qui terminent la course ici. « 

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