VDB DONNE UN MATCH 90 minutes qui en valent la peine

Institut Don Bosco à Hal. Anthony Vanden Borre passe un moment en compagnie des enfants handicapés mentaux légers qu’accueille cette école, suivi par RSCA TV, la chaîne d’Anderlecht distribuée par Belgacom TV.

Détendu mais d’une timidité extrême, Anthony explique qu’il est venu pour essayer de leur donner du bonheur et qu’il est  » entièrement à eux pour les prochaines 90 minutes « . On sent qu’il hésite encore à se lâcher même si la caméra est à fortiori amicale. Lorsqu’il pénètre dans la salle de sports, les enfants, qui jouent au foot, ne le remarque pas tout de suite. Et puis, d’un coup, les gosses se pressent autour de lui et les questions fusent, parfois inattendues de la part de préadolescents :  » C’est quoi, ta voiture ? »,  » Tu sors où, quand tu as du temps libre ? ». VDB répond gentiment à toutes les questions et un sourire attendri ne le quitte plus.

Ensuite, on installe une table et assis sur le terrain, face à lui, les enfants dont beaucoup portent le maillot d’Anderlecht posent leurs questions, plus sportives cette fois. Yvon Verhoeven, le responsable des affaires sociales du Sporting, prépare les posters et autres photos. C’est l’heure des dédicaces et aussi des cadeaux. Anthony est complètement partie prenante, souriant, blaguant, posant pour les photos prises par le personnel.

Pourtant, on sent que les enfants attendent autre chose. Après quelques atermoiements, l’un d’entre eux pose la question que personne n’avait encore osé formuler :  » Est-ce que tu vas jouer au foot avec nous ? ». Le jeune Anderlechtois sourit encore et lâche  » Bien sûr ! « . Pas facile de former les équipes mais la rencontre commence. Après quelques minutes d’observation, un déclic se produit et VDB court, joue et rit avec les autres en toute simplicité. Un gosse parvient à lui chiper le ballon, nul doute qu’il va en rêver longtemps ! L’heure sonne : Vercauteren a rajouté un entraînement l’après-midi. Anthony quitte les lieux sous les applaudissements et repart vers le parking. Le téléphone sonne : c’est Vincent Kompany, qui l’appelle pour voir comment s’est passée cette rencontre. On se rend compte à l’entendre que quelque chose est en train de changer. Il remonte dans sa voiture et nous salue. Pas question d’être en retard…

par érik lenoir et thomas bricmont

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