VANDEREYCKEN

Quand on pose la question de savoir qui défend RenéVandereycken, on donne l’impression de prendre les gens pour des idiots tant la réponse est tellement évidente : la fédération ne tient pas à payer des indemnités de rupture. Mais ce qui était bien dans l’article paru dans le dernier numéro, c’est qu’on nous explique comment fonctionne (ou ne fonctionne pas pour être plus précis) la fédération.

Cela fait des années que cette fédération est un foutoir. Même à l’époque de MichelD’Hooghe, elle n’abritait que de ronds de cuir. Le comité exécutif est composé par des personnes qui ne pensent qu’à se la couler douce et ne songent qu’aux voyages et autres réceptions. Et toutes les autres instances sont dans la même lignée. Tous ces bonzes, à commencer par les responsables de la Ligue Pro, n’hésitent pas à critiquer les petits clubs. A les croire, ils sont les responsables de la situation actuelle alors qu’en fait, les petits clubs bouchent les trous creusés dans le budget de la fédération par les clubs de l’élite et l’équipe nationale.

J’ai été pendant des années, secrétaire d’un club et des histoires aberrantes, je pourrai en raconter pendant des jours et des nuits. J’ai beau être conscient que c’est encore pire dans d’autres fédérations nationales et internationales mais je comprends que des tas de personnes baissent les bras quand elles ont travaillé quelque temps avec la fédération. Je ne suis animé par aucun sentiment de ranc£ur vu que je ne suis jamais entré en conflit avec la fédération mais que c’est difficile d’y trouver un interlocuteur.

Un exemple parmi d’autres : en fin de saison dernière, on a changé les formulaires de transferts et mon club en a commandé des nouveaux qu’il faut payer évidemment. Comme on n’en a pas fait imprimer suffisamment, vous ne recevez pas votre commande complète, il faut patienter et en redemander. Quand vous jetez un coup d’£il sur le nouveau formulaire, vous voyez qu’il est le même que l’ancien à l’exception de la mention  » à envoyer avant le 1er mai  » (date fictive). Le temps presse, vous n’avez toujours pas reçu le solde de vos formulaires et vous multipliez les coups de téléphone et mails afin qu’on vous les fasse parvenir pour éviter la non-homologation de vos transferts ou les amendes. Quelques jours plus tard, vous recevez enfin vos documents et que constatez-vous, que ce sont les anciens sur lesquels un employé de la fédération a indiqué à la main la nouvelle mention.

Ceci n’est pas aussi grave que l’élimination des Diables Rouges mais pour les petits clubs, qui vivent des dizaines d’histoires du genre par an, c’est aussi lourd à supporter que les dédommagements à verser à Vandereycken.

JEAN DELHASSE, MONTIGNIES

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