VANDEREYCKEN EST DÉCU PAR GENK

Les observateurs s’accordent à le dire : le RC Genk est sans doute le club de D1 belge qui, jusqu’ici, a le mieux transféré au mercato. L’arrivée de Tom Soetaers ravit û surtout – les supporters, qui espèrent que leur club décrochera un ticket européen en fin de saison.

Dans ce concert de bonheur, il en est pourtant un qui tire la tête : René Vandereycken (51 ans), qui ne sourit déjà pas beaucoup d’habitude lorsqu’il est question de football, a confié à nos confrères du Belang van Limburg que les événements des derniers mois au Fenix Stadion avaient sérieusement entamé sa confiance..  » Je sens bien qu’ici, mon travail n’est pas estimé à sa juste valeur « , avance celui qui, tout au long du premier tour, a entretenu des rapports tendus avec certaines personnes importantes du club. En cause, bien entendu, des résultats plutôt décevants.

 » J’estime pourtant que, compte tenu de l’absence de transferts et d’une préparation perturbée par l’Intertoto, 30 points, ce n’est pas mal du tout. Mais les gens se sont laissés aveugler par le fait que nous avons éliminé Dortmund. La société d’aujourd’hui est superficielle : elle ne retient que les très bons et les très mauvais moments. Dans les médias, notamment, tout doit toujours être spectaculaire « .

Si on ne peut lui donner tort sur ce point, il faut dire que Vandereycken pèche tellement souvent par excès de mauvaise foi (négation systématique de la critique quant à sa tactique, imposition aux journalistes de lui faire parvenir chaque interview de joueur avant parution, etc) qu’il est devenu une proie facile, quasi une caricature. Doit-il dès lors s’étonner, comme il le fait dans l’interview,  » qu’on raconte énormément de mensonges à son sujet et que ceux-ci viennent parfois de l’intérieur du club ? »

D’autant que, quand on lui demande de citer ne serait-ce qu’un exemple, il refuse.  » Je ne veux pas jouer dans ce jeu car c’est ma parole contre celle des autres. Mais ces dernières semaines, on m’a accusé de toutes sortes de choses de façon systématique, comme si on voulait dresser les supporters contre moi. Et cela, je ne peux pas l’accepter car cela m’enlève le plaisir d’exercer mon métier. J’étais très heureux de travailler dans un club de ma région ayant autant de potentiel et je continue à le faire avec passion mais j’en ai parlé au club : c’est une question de respect des engagements « .

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