Van Loock :  » L’Union belge amateur, c’est fini « 

Depuis le 1er janvier, Stefaan Van Loock, ex-manager d’Exqi Sport, est le responsable de la communication de l’Union belge. Poulain du trio Leekens-Collin-De Keersmaecker, il annonce du changement.

Comment avez-vous été choisi ?

Je savais que l’Union belge planifiait une refonte de son service communication. Philippe Collin cherchait une personne avec le même profil que David Steegen à Anderlecht. J’ai marqué mon intérêt, Collin m’a téléphoné et on a vite trouvé un accord. A Exqi Sport, je n’avais plus de perspectives.

L’Union belge n’a jamais eu de ligne de conduite : sélectionneurs qui décident en solo de leur manière de communiquer, dirigeants qui donnent leurs avis sur tout et n’importe quoi,…

C’est ces problèmes que nous voulons éviter. Les amateurs qui parlaient sans autorisation ont longtemps existé. Désormais, il y aura une communication unifiée. Chacun s’exprimera sur ses matières. Des déclarations à la Jean-Marie Philips, c’est terminé. On a pu lire dans la presse que la priorité de la fédération était de trouver un nouveau secrétaire général. Georges Leekens, Collin et François De Keermaecker avaient d’abord en tête la désignation d’un nouveau chef des médias. C’était urgent. Leekens a même insisté pour que je commence le 1er janvier afin de préparer le match amical contre la Finlande.

Le sélectionneur, les joueurs et les dirigeants seront donc briefés ?

C’est possible. Tout ce qui fonctionnait correctement, on va le garder. Par exemple, je pense que les journalistes n’ont jamais eu à se plaindre de l’organisation des contacts avec les Diables Rouges ( Ndlr : c’est vite dit !). Je compte écouter leurs suggestions pour voir ce qui peut être amélioré. On conseillera les joueurs pour anticiper les questions des journalistes. Si un joueur connaît une situation difficile, comme Daniel Van Buyten après le match contre l’Allemagne, on le guidera.

Exqi Sport, c’est un échec ?

J’en garde un goût amer. Nous avions un projet. Mais il n’y avait pas d’argent. Le lancement d’Exqi+ a été un flop, les sponsors n’ont pas suivi, Exqi Sport francophone a été stoppé, etc. En foot, la D2 nous coûtait un million d’euros. On a proposé de supprimer les résumés que les chaînes régionales retransmettaient et de ne plus diffuser qu’un match en direct. La D2 a refusé et le contrat a été rompu.

Du côté francophone, vous êtes quasi inconnu !

J’ai commencé comme pigiste à la BRT, l’ancien nom de la VRT, jusqu’en 1988. Puis, je suis un peu devenu le Rodrigo Beenkens de VTM. J’y ai travaillé pendant 21 ans avant de partir chez Exqi, en 2009.

PAR SIMON BARZYCZAK

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