Une semaine blanche

Eupen a résisté à l’offensive hivernale, pas aux assauts de La Gantoise.

Il y a généralement quelques degrés de moins dans les Cantons de l’Est, par rapport au reste du pays. La neige y tombe souvent en abondance. On était donc curieux de voir comment les germanophones allaient s’accommoder de la première offensive hivernale. Récit d’une semaine blanche.

Lundi : Werner est bloqué

OlivierWerner est la première victime de l’offensive hivernale. Invité à participer à l’émission LaTroisième mi-temps sur Vivacité, il ne rejoindra jamais Bruxelles.  » Au moment où l’entraînement de l’après-midi s’est terminé, il faisait encore sec « , se souvient-il.  » Le temps de prendre ma douche et la neige s’est mise à tomber à gros flocons. Je me suis installé au volant de ma voiture, mais sur la route, cela n’avançait pas. J’ai mis 1 h 30 pour parcourir la portion entre Eupen et Liège. C’était peine perdue. J’ai donc choisi de rejoindre mon domicile, à Genk.  »

C’est là qu’il apprendra, en écoutant son entraîneur AlbertCartier à la radio, qu’il avait failli rejoindre le FC Metz.  » Le club lorrain cherchait un gardien, et j’ai soufflé le nom d’Olivier à l’oreille des dirigeants « , explique l’entraîneur.  » Je leur ai dit : – J’enconnaisunbonqui, jepense, perdunpeusontemps àBruxelles. Ungarçonqu’il faut encore travailler, mais qui aun grospotentiel… Ils ne l’ont finalement pas pris, mais j’y ai resongé lorsque j’ai revu le recruteur de Metz, récemment.  »

 » Ce fut une surprise pour moi d’entendre cela « , reconnaît Werner.  » Je n’avais jamais été mis au courant de cette démarche. Mais cela fait toujours plaisir de se sentir apprécié par son entraîneur. « 

Entre Cartier et Werner, le courant passe bien. C’est le Vosgien qui l’a installé au poste de titulaire à Eupen, au détriment de Radek Petr. Werner avait, certes, déjà disputé le match d’ouverture à Anderlecht, à l’époque de Danny Ost, mais c’était surtout dû au fait que le Tchèque était confronté à un problème administratif. Depuis qu’il est confirmé au poste de n°1, Werner s’efforce de rendre à son coach la confiance qu’il lui donne.  » J’ai toujours apprécié la manière de travailler de Cartier « , avoue-t-il.  » Je ne trouve pas qu’il ait foncièrement changé depuis la période où je l’ai connu au FC Brussels. C’est quelqu’un qui sait ce qu’il veut, qui met le groupe en avant et oublie sa petite personne. C’est un gagneur, un bosseur. Et comme, personnellement, le travail ne me rebute pas, nous sommes faits pour nous entendre.  »

 » Olivier a bien progressé « , estime Cartier.  » Surtout dans sa préparation. Avant, il voulait juste s’entraîner et gagner. Aujourd’hui, il vient une heure avant le début de l’entraînement, s’impose des abdos, des étirements, un échauffement avec ballon comme un joueur de champ. Ce que j’appelle l’entraînement invisible, c’est-à-dire l’alimentation et le repos, est important aussi. Autrefois, il était fermé à ce genre de discours. C’est sur ce plan-là qu’il a changé. Les qualités, il les a toujours eues. « 

A 25 ans, la carrière de Werner s’envole-t-elle enfin ?  » Je l’espère. J’ai connu beaucoup de déceptions dans le football, jusqu’à présent. A Mons, j’aurais dû jouer mais une blessure m’en a empêché. A Malines, j’aurais aussi dû jouer mais l’entraîneur ne m’a pas fait confiance alors que la direction m’appréciait. Au Brussels, j’ai aussi eu du mal. Toutes ces déceptions m’ont peut-être forgé le caractère. Je suis devenu plus mature. « 

Bien qu’établi dans le Limbourg, Werner est originaire de Stoumont.  » Les hivers rudes, je sais ce que c’est. Cela ne m’effraie pas. Et je n’ai pas l’impression que le groupe soit particulièrement préoccupé non plus. « 

Mardi : Theissen devant le comité sportif

Deux séances d’entraînement sont prévues. Dès 7 heures du matin, on s’active pour déblayer le terrain synthétique de la neige qui le recouvre, afin de le rendre praticable pour la séance de 9 h 30. Pendant ce temps, le manager général ManfredTheissen se rend à l’Union belge. Il doit démontrer, devant le comité sportif, que l’AS Eupen a bien mis tout en £uvre pour que le match du 13 novembre contre Malines puisse avoir lieu, sous peine de se voir infliger un score de forfait.  » J’ai d’abord présenté des attestations de l’IRM, prouvant qu’il est tombé trois fois plus d’eau dans la région d’Eupen qu’à Bruges, par exemple. Il a plu sans discontinuer pendant quatre jours. On a tenté d’éponger l’eau sur la pelouse, mais le jour du match, il s’est remis à pleuvoir de plus belle. On a alors fait appel aux pompiers, qui nous ont fourni leur matériel. Je ne vois pas ce que l’on aurait pu faire de plus.  »

On peut d’ailleurs se demander si, durant ce week-end où la moitié de la Belgique avait les pieds dans l’eau, les pompiers n’avaient pas mieux à faire que d’essayer d’assécher un terrain de football. Et pourtant, ils l’ont fait. Le même soir, les matches de Roda JC (Kerkrade n’est pas très éloigné d’Eupen) et de Valenciennes ont également été reportés pour les mêmes raisons. Malgré cela, le comité sportif a décidé de postposer sa décision au 7 décembre. On peut aussi se poser des questions sur l’attitude de Malines qui, dans un premier temps, avait déclaré ne pas vouloir gagner le match par forfait, car ses joueurs et dirigeants avaient constaté eux-mêmes l’impraticabilité de la pelouse. Leur avocat essaie malgré tout d’avoir gain de cause. Que dire, aussi, de la remise très précoce (24 heures à l’avance), décrétée par le même arbitre (le Tournaisien PhilippeFlament), du match Courtrai-Lokeren, 15 jours plus tard ? Le samedi même, il n’est plus tombé une goutte. Courtrai a-t-il fait, lui aussi, le maximum pour rendre sa pelouse praticable ? En ne pesant pas la question aux Flandriens, le comité sportif ferait deux poids, deux mesures.

Theissen ne tient pas à faire de commentaires à ce sujet.  » Tout ce que je peux dire, c’est que d’un point de vue strictement sportif, on avait envie de jouer ce match. On se trouvait dans une spirale positive, puisqu’on venait de gagner au Standard. Et on n’avait ni blessés, ni suspendus. On était très déçu que le match ne puisse avoir lieu. « 

 » Je peux même ajouter que, personnellement, j’avais pris la décision de faire tourner mon effectif lors du match de Coupe de Belgique à Gand, le mercredi précédent, afin de préserver les titulaires habituels dans la perspective de cet important match de championnat « , renchérit Cartier.  » Cela me donnait aussi l’occasion de donner du temps de jeu à ceux qui en manquaient. Que puis-je dire de plus ? Je respecte la décision de M. Flament, comme je respecte celle du comité sportif. « 

Mercredi : Cartier change le programme

A nouveau deux séances d’entraînement au programme. Cartier les a simplement inversées, par rapport au plan initial : fitness le matin, football sur le terrain synthétique l’après-midi.  » Ce terrain synthétique qui jouxte le stade est le lieu de travail habituel des Eupenois. On n’en a qu’un, il est donc soumis à très forte contribution car il sert également pour les équipes de jeunes. L’équipe pro reste prioritaire, les autres s’adaptent. Je préfère tout organiser sur le synthétique, car les organismes souffrent lorsqu’on passe continuellement du synthétique au gazon. J’ai contenu cela au Brussels. Je ne peux pas dire que les conditions climatiques que l’on connaît actuellement perturbent le programme des entraînements. J’ai gardé le même contenu. Mais c’est vrai que, comme les appuis sont plus difficiles, l’intensité baisse. On s’adapte à la situation. « 

Cartier est-il satisfait des infrastructures qu’il a trouvées à Eupen.  » On a ce qu’il nous faut. Et, lorsque je veux dispenser certains entraînements en salle, l’encadrement de l’équipe se coupe en quatre pour m’en trouver une. Le top, c’était Mons. Là-bas, les infrastructures étaient d’une qualité assez rare pour la Belgique. Et, entre deux entraînements, les joueurs pouvaient se reposer dans un dortoir. Ce qu’on n’a pas à Eupen. Le midi, les joueurs sont autorisés à rentrer chez eux. Les célibataires qui le souhaitent peuvent déjeuner dans un restaurant partenaire. Ce qui fait la force d’Eupen, c’est la bonne volonté de tout un chacun. Le club n’a pas connu le haut niveau, mais essaie de s’adapter pour répondre aux exigences de la Ligue pro. Pour l’instant, il se situe encore entre le professionnalisme et la convivialité, je n’ai pas dit amateurisme. Il essaie de devenir compétitif tout en gardant ses traditions, d’origine germanophone. Il y a des bénévoles, des retraités qui nous prêtent main forte. Une personne de 76 ans vient tous les matins pour accueillir les joueurs, s’occuper du matériel, laver les équipements. « 

Jeudi : tous en salle

Cette fois, Cartier emmène ses joueurs en salle, à l’IRMEP, l’institut militaire où l’on forme des professeurs d’éducation physique. Au programme, activités diverses : basket, handball et mini-foot.  » Le jeudi, c’est traditionnellement une journée de transition pour moi, entre le gros du travail qui s’effectue lundi, mardi et mercredi, et la séance du vendredi qui sert à préparer le match « , explique Cartier.  » J’ai profité de cette journée en salle pour proposer des exercices très dynamiques, ce qui n’avait pas été possible sur le terrain extérieur. « 

L’offensive hivernale a repris de plus belle. Jouera-t-on au Kehrweg, deux jours plus tard ?  » La pelouse, en tout cas, sera praticable « , assure Theissen.  » Le système de chauffage fonctionne parfaitement, et le vendredi, on s’attellera à déblayer la neige qui reste. Donc, si la commission du calendrier le souhaite, on jouera, sauf s’il devait encore tomber 20 à 30 centimètres le samedi. Mais je me mets à la place des supporters, et même de l’équipe de Gand, qui éprouveront peut-être des difficultés à rejoindre les Cantons de l’Est. En tout cas, je suis content que l’offensive hivernale ait frappé tout le pays. Il a neigé ailleurs qu’à Eupen, et le trafic a été paralysé en Flandres également. Tout le monde s’est rendu compte que les conditions étaient difficiles. Car il est arrivé, dans le passé, qu’on nous prenait pour des fous lorsqu’on téléphonait à l’Union belge pour demander qu’un arbitre vienne inspecter notre terrain alors qu’il faisait très doux à Bruxelles. Personne ne croyait qu’à Eupen, il y avait 30 ou 40 centimètres de neige. « 

Vosgien, Cartier est habitué aux hivers rigoureux. Il y a deux ans, il avait d’ailleurs emmené ses troupes tubiziennes en stage dans les Vosges.  » Aujourd’hui encore, les gens qui y ont participé m’en parlent lorsque je les croise. C’était unique. Les joueurs ont vécu quelque chose d’incroyable. AlanHaydock, avec qui je suis allé déjeuner récemment, me l’a rappelé. Je me suis rappelé que JasonVandelanoitte s’était exclamé : – Coach, c’estlapremièrefoisquejepratiquetroissportsdanslamêmejournéesansprendrededouche ! On partait à 8 heures du matin et on rentrait à 23 heures. Les épouses et les compagnes s’inquiétaient, car elles ne parvenaient jamais à joindre leurs maris. Certains réclamaient une télé. Pour quoi faire ? A peine rentrés au chalet, ils s’assoupissaient. Mais au retour en Belgique, tout le monde était ravi. Les Brésiliens, dont RafaelSantiago qui joue aujourd’hui à Mons, m’ont dit qu’ils essaieraient de revenir à Noël avec leur famille. C’était un team-building exceptionnel. Malheureusement, 15 jours plus tard, le club a vendu six joueurs. Finances obligent. Tous les efforts qui avaient été accomplis pour soudés le groupe ont été réduits à néant.  »

Tubize, c’est pour l’instant le seul échec de la carrière belge de Cartier, le seul club avec lequel il est descendu.  » D’accord, mais c’était aussi une saison où il y avait quatre descendants. On est descendu avec 25 points, alors que la saison dernière, Lokeren s’est maintenu avec 18 points. « 

Vendredi : Ouvriers et footballeurs

Dernier entraînement avant le match, sur le terrain synthétique. OlivierVinamont, originaire de Jalhay, joue à Eupen depuis 2004. Les conditions climatiques ne l’effraient pas, il en a vu d’autres.  » Les hivers rigoureux sont monnaie courante dans la région. On ne doit pas remonter très loin pour trouver trace de conditions de jeu difficiles. La saison dernière, il y avait une belle couche de neige sur le terrain. Les perturbations atmosphériques nous avaient obligés à nous entraîner régulièrement en salle. Cela explique peut-être en partie le petit passage à vide que l’on a connu au c£ur de l’hiver, mais cela fait partie du football : il faut s’adapter. De toute façon, dans la position où l’on se trouve, on doit faire fi des circonstances et se donner à fond pour remporter les trois points, quel que soit l’adversaire. Même face à un gros calibre comme La Gantoise, on doit rester maîtres chez nous.  »

Depuis l’arrivée de Cartier, Vinamont a été repositionné plus à droite, alors qu’en début de saison, il était l’un des deux milieux récupérateurs.  » Je joue là où l’entraîneur me dit de jouer. L’important est de figurer dans les 11. « 

Cartier a redonné confiance aux Eupenois.  » Je ne vais pas révéler tout ce qu’il a fait pour nous remettre en selle, c’est de la cuisine interne. Mais quand on s’engage sur la voie du succès, tout devient plus facile. « 

 » On dit souvent que les résultats amènent la sérénité. Moi, je dis que la sérénité amène les résultats « , corrige Cartier.  » J’essaie de travailler de façon sereine, de mettre les joueurs dans de bonnes dispositions et faire en sorte qu’ils prennent du plaisir à jouer au football. Mais, les mettre dans de bonnes dispositions, ce n’est pas leur apporter un coussin pour qu’ils puissent s’endormir. J’exige de la discipline et de la rigueur de leur part, pour qu’ils progressent. « 

Certains parlent de discipline militaire. Et évoquent un entraînement à 7 heures du matin, une discussion tactique dans le rond central du Canonnier à la mi-temps d’un match à Mouscron et un cross nocturne dans les rues de Tubize.  » Je suis entraîneur depuis 1995 « , précise Cartier.  » Peut-on résumer 15 ans de carrière à ces trois faits d’armes ? Oui, je l’ai fait. Mais, que je sache, aucun joueur ne s’est suicidé après avoir dû s’entraîner à 7 heures du matin. Et aucun n’a voulu rompre son contrat. Il y a des ouvriers qui commencent tous les jours à 7 heures du matin, pourquoi les footballeurs devraient-ils avoir un régime de faveur et monter sur la pelouse à 10 ou 11 heures ? Moi, je fonctionne les mains ouvertes : je donne et je reçois. Je suis prêt à donner, mais je veux quelque chose en retour. Lorsque je suis arrivé à Eupen, je n’ai pas spécialement trouvé une équipe en manque de confiance, mais surtout une équipe en attente d’un message. Ils attendaient que quelqu’un leur dise : – Etmaintenant, onfaitquoi ?  »

Et des joueurs en manque de condition physique ?  » Pas nécessairement. Certes, tout le monde n’était pas au même niveau sur le plan physique, mais c’était peut-être dû à des retours de blessures ou à d’autres circonstances. Il a fallu faire un travail différencié, pour essayer de rattraper les retards des uns et des autres. Lorsque je fais travailler mes joueurs, je ne peux leur promettre qu’une chose : après la douleur et la fatigue, quelque chose de bien les attendra. « 

L’arbitre PeterVervecken est venu inspecter la pelouse et l’a jugée praticable.

Samedi : fin de série

La pelouse est verte. Visiblement, le système de chauffage a bien fonctionné.  » On va croire que j’ai réalisé mes photos deux mois plus tôt « , rigole notre photographe MichelGouverneur.

Eupen a réussi son examen de passage hivernal : le Kehrweg est l’un des deux stades, avec celui de Saint-Trond, où l’on joue au football ce samedi soir. Mais à peine le coup d’envoi a-t-il été donné qu’il se met à neiger à gros flocons, dispersés par un vent tourbillonnant. Beaucoup de journalistes se réfugient en salle de presse, surtout pour protéger leur ordinateur des intempéries. Les supporters gantois, eux, n’en ont cure : certains se mettent torse nu, pour imiter leurs collègues de Saint-Pétersbourg trois jours plus tôt. Sur la pelouse, les germanophones ont pris le taureau par les cornes, mais ce sont les Buffalos qui ouvrent la marque sur un tir de BerndThijs dévié par Ervin Zukanovic.  » La poisse, je ne peux rien y faire « , râle Werner.

 » On a eu un peu de mal à entrer dans le match « , reconnaît l’entraîneur adjoint de Gand ManuFerrera.  » C’est souvent comme ça après un match de milieu de semaine. Mais, une fois qu’on trouve le rythme, on déroule.  »

Après 36 minutes, et un deuxième but gantois inscrit par l’Israélien ShlomiArbitman, le match est plié.  » La neige ne nous a pas trop gêné « , confirme Thijs.  » La pelouse n’était ni meilleure, ni moins bonne que le mercredi précédent, lorsqu’on a affronté le Levski Sofia. Elle était difficile mais parfaitement jouable.  »

Le 0-3, en deuxième mi-temps, scelle le glas des dernières espérances eupenoises. La fin, aussi, d’une belle série : 8 points sur 12 avant cela.  » Avec La Gantoise, on a rencontré un adversaire qui se situait un cran au-dessus de nos adversaires précédents, mais on a peut-être évolué nous-mêmes un cran en-dessous. Lorsque tout le monde n’est pas à 110 % face à une équipe pareille, on n’a aucune chance « , estime Werner.

Cartier n’est pas loin de partager cet avis.  » La Gantoise est une équipe bien organisée, qui a du potentiel. Elle a joué tout en mouvement, en soignant ses déplacements. Nous, de notre côté, on a peut-être manqué de réaction. Le 0-2 nous a sans doute porté un coup au moral, mais cela n’explique pas tout. On a manqué de justesse dans les passes, dans les prises de balles, dans la création d’espaces. Après une prestation comme celle-ci, on doit se poser deux questions : 1. Que s’est-il passé ? 2. Que doit-on faire ? Si j’ai déjà un élément de réponse ? Oui : on s’entraîne demain à 9 h 30 du matin. Une sanction ? Qu’on arrête d’utiliser ce terme-là. S’entraîner, pour un footballeur, c’est d’abord un moyen de progresser. « 

PAR DANIEL DEVOS – PHOTOS: REPORTERS/ GOUVERNEUR

 » Pour l’instant, le club se situe encore entre le professionnalisme et la convivialité, je n’ai pas dit amateurisme.  » (Albert Cartier)

 » Je suis content que l’offensive hivernale ait frappé tout le pays et non pas qu’Eupen.  » (Manfred Theissen)

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