UN MÉLANGE D’ANCIENS ET DE JEUNES

Pour ne pas faire pâle figure en Ligue 1, Evian Thonon Gaillard a choisi un mélange de jeunes et d’anciens, faisant largement confiance au groupe qui a décroché la montée (avec les anciens comme Nicolas Goussé, Bertrand Laquait, Cédric Barbosa et Olivier Sorlin et les jeunes comme Yannick Sagbo). Il ya ajouté des joueurs plus aguerris comme Sydney Govou ou celui qui fait sa dernière saison comme footballeur pro, Jérôme Leroy (37 ans), qui vient de Rennes où il était sans contrat. L’ETG a également misé sur de jeunes internationaux comme le défenseur danois de 21 ans, Daniel Wass.

 » Quand un effectif obtient la montée, cela signifie que les joueurs qui le composent ont du talent et c’est pour cette raison que nous n’avons pas trop bousculé cet effectif « , explique Pascal Dupraz, le directeur sportif.  » On voulait donc ajouter de l’expérience et de la valeur ajoutée tout en conservant l’état d’esprit.  »

 » Est-ce que le noyau est assez armé ? Il nous manque peut-être encore l’un ou l’autre joueur « , reconnait cependant l’entraîneur Bernard Casoni,  » mais c’est vrai qu’il convient surtout de garder cet équilibre et cette homogénéité qui nous avait permis d’être champion. Si on a réussi à atteindre la Ligue 1, c’est parce que tout le monde était concerné et que le groupe, réceptif, a progressé. Ce groupe sait respecter les lignes de conduite dans le collectif grâce à un comportement exemplaire.  »

Pour Casoni, c’est quasiment une première, lui qui avait connu les bancs de Ligue 1, l’espace de quelques matches, juste le temps de sauver Marseille en 1999-2000. Pendant dix ans, il passa de clubs de L2 (Bastia ou AS Cannes) à des expériences plus exotiques (l’Arménie ou l’Etoile Sportive du Sahel). L’ancien défenseur de Marseille redécouvre donc la Ligue 1 après avoir conduit l’ETG à deux montées successives. Pourtant, il n’a failli jamais la voir cette Ligue 1, lui qui avait été mis sur la sellette (alors en tête du championnat de L2) par son président Patrick Trottignon et qui avait été sauvé par ses joueurs avant de décrocher le trophée de Meilleur entraîneur de L2.

Son style ?  » C’est un homme fier et honnête « , dit Dupraz.

 » C’est un compétiteur, un perfectionniste, un peu le même style que Jacky Mathijssen « , ajoute Laquait.

 » Moi, je bosse. Un point, c’est tout « , explique Casoni,  » Je suis exigeant sur le plan tactique et pour moi, la récupération est l’affaire de tous. C’est un état d’esprit à avoir. Je ne crains pas cette aventure en L1 même si on ne sait pas où on va se situer. On va être plus exposé médiatiquement et on va sans doute moins gagner. Il faudra voir comment le groupe réagira à la défaite alors qu’il reste sur deux saisons où il n’a pratiquement jamais perdu. « 

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