« Un grand monsieur » (Roland Louf)

Ariel Jacobs fut le premier candidat rencontré par la direction louviéroise quand il fallut choisir un successeur à Daniel Leclercq.

« Dès qu’il a quitté le bureau, nous étions pratiquement certains qu’il mettrait tout le monde d’accord », se souvient Roland Louf, le manager qui n’était en fonction que depuis quelques jours à l’époque. « Nous avons encore rencontré Stéphane Demol et nous avions aussi l’intention de discuter avec René Vandereycken, mais il était alors en pourparlers avec un club allemand et ne voulait pas courir deux lièvres à la fois.

Nous connaissions déjà l’homme qui se cachait derrière Ariel Jacobs et nous savions qu’il n’y avait aucun risque de mauvaise surprise à ce niveau. C’est un grand monsieur, doté d’une grande honnêteté intellectuelle. Cette première rencontre nous a permis de découvrir l’entraîneur. Son discours nous a séduits. Nous avons vite eu nos apaisements. Le fait qu’il n’avait jamais travaillé en D1 n’était pas un handicap à nos yeux: je suis persuadé qu’il connaît mieux la première division que pas mal d’entraîneurs qui y sont actifs depuis plusieurs années. Il la connaît en tout cas beaucoup mieux que Daniel Leclercq ».

Cette discussion a mis en lumière les priorités immédiates et à long terme d’Ariel Jacobs. « Nous avons constaté qu’il n’avait rien d’un improvisateur. C’est un homme organisé qui nous a détaillé sa méthode de travail et une façon prometteuse de remettre un groupe sur les rails. Il était urgent de remettre de l’ordre dans le noyau et il nous fallait pour cela un homme très ordonné.

La priorité immédiate consiste à assurer le maintien du club en D1. Dans un deuxième temps, Ariel Jacobs veut mettre en place une culture foot dans le club. Un style louviérois, une marque de fabrique reconnaissable avec une approche tactique déterminée, un bon niveau technique, une préparation mentale et une gestion de l’individu au niveau médical, de la diététique, de l’éducation, etc. Dès la saison prochaine, nous orienterons notre recrutement en tenant compte de ces critères. Nous ne chercherons plus à transférer sur base d’une carte de visite. Nous irons plus vers les jeunes, vers des joueurs de divisions inférieures éventuellement. Là aussi, nous avons tous nos apaisements: Ariel connaît le football belge de la D1 à la Provinciale. C’est un atout inestimable ».

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire