Un contrat de 6 mois

PatrickWachel a transité par tous les niveaux du football belge avant d’aboutir à La Louvière.  » J’ai joué en D3 à Diegem, à Bas-Oha et à Wavre, et en D2 au RC Malines, ainsi qu’en Provinciale à Jodoigne « , se souvient-il.  » J’ai commencé comme joueur-entraîneur à Schriek, en 1re Provinciale anversoise, puis je suis devenu l’adjoint d’ AlbertBers à St-Trond, qui évoluait à l’époque en D2. J’ai fourbi mes premières armes d’entraîneur principal au SK Hal, un club brabançon qui militait en Promotion en ce temps-là. Puis, j’ai entamé un bail de dix ans au service de la fédération « .

A l’Union Belge, il fut entraîneur des jeunes tout en faisant partie de la cellule scouting où il a successivement travaillé au service de PaulVanHimst, WilfriedVanMoer, GeorgesLeekens et RobertWaseige.  » J’allais visionner des candidats internationaux, en Belgique ou à l’étranger. Cela m’a permis de suivre de belles rencontres des grands championnats : lorsque j’allais voir JohanWalem en Italie, par exemple. Ma mission n’a pas énormément changé en fonction des sélectionneurs. La principale évolution, c’est qu’au début le scouting n’était pas encore aussi perfectionné. Il s’est généralisé au fil du temps et est devenu de plus en plus détaillé « .

Son travail avec les jeunes fut intéressant.  » J’ai entraîné diverses catégories d’âge, jusqu’aux -19 ans. A ce titre, j’ai guidé les premiers pas sous le maillot national de joueurs qui, aujourd’hui, sont professionnels en D1 et internationaux, A ou Espoirs. Je me souviens par exemple de KarelGeeraerts, HansCornelis, DavyDeBeule, SteinHuysegems, KevinVandenbergh ou GrégoryDufer. Lorsque j’entraînais les û12 ans, j’avais convoqué un seul joueur de 11 ans : un certain ThomasBuffel. Je n’étais toutefois pas employé à plein temps par la fédération. Au départ, je travaillais comme enseignant. Cela ne posait pas trop de problèmes pour les entraînements du mercredi après-midi ou pour les missions de scouting du week-end, mais je devais demander un congé chaque fois que je partais en stage ou en tournoi avec une équipe. J’ai alors quitté l’enseignement pour travailler dans une société qui vendait du matériel de sport, puis j’ai créé ma propre société. De cette manière, j’étais mon propre patron « .

Patrick Wachel a profité de son passage à l’Union Belge pour suivre les cours de la licence Pro.  » C’est en côtoyant RaymondGoethals que j’ai été mis en contact avec Anderlecht. Je venais de resigner à la fédération, mais la perspective de travailler comme professionnel dans un grand club m’attirait. Je n’avais jamais pensé que cette chance me serait un jour offerte et j’ai sauté sur l’occasion. C’était il y a trois ans. J’ai officié comme entraîneur de jeunes et comme adjoint de JeanDockx pour le recrutement. Je m’occupais aussi de certains joueurs revenant de blessure « .

Mais lorsqu’ ArielJacobs fut engagé à La Louvière, en cours de saison 2001-2002, il s’est souvenu de cet homme qu’il avait côtoyé à la fédération et lui a proposé le poste d’adjoint.  » Ce qui m’attirait, c’était surtout la perspective de travailler avec des professionnels. J’ai donc quitté Anderlecht, où j’avais un contrat de trois ans, afin de signer pour… six mois à La Louvière ! Les six mois ne se sont en effet pas trop mal passés : la direction nous a proposé de prolonger pour deux ans. Ariel Jacobs a apposé son paraphe, et je l’ai imité « .

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