UN CHEVAL BLANC, UN PRISONNIER DE GUERRE, UN CRAZY GANG ET UN DEMI-BELGE

La 133e finale de la Coupe d’Angleterre, la fameuse FA Cup, aura lieu ce 17 mai à Wembley. Elle opposera Arsenal à Hull City, ce qui n’est pas vraiment une affiche. Sport/Foot Magazine vous fait revivre huit finales qui, elles, par contre, auront été en tous points légendaires.

Le 16 mars 1872, deux milles spectateurs sont présents au Kennington Oval, le petit stade du Surrey Country Cricket Club, cadre de la première finale de la FA Cup. Les Wanderers, un rassemblement d’anciens élèves des écoles publiques de Londres, y affrontent les Royal Engineers, capitaines et lieutenants de l’armée. Nous sommes à la préhistoire du football : les équipes changent de côté après chaque but et l’accent est mis sur l’offensive : les Wanderers alignent huit attaquants tandis que les militaires n’en comptent que sept.

 » Le match le plus rapide et le plus dur jamais joué sur l’Oval « , écrit The Field après la victoire des étudiants (1-0). Ceux-ci s’imposent grâce à un but rapidement inscrit par Morton Betts, un défenseur qui était en même temps… gardien de but de l’équipe nationale, et grâce à la blessure d’Edmund Cresswel, un lieutenant qui a dû jouer une bonne partie du match avec une fracture de la clavicule car les remplacements n’étaient pas autorisés.  » Le meilleur match de l’histoire du football anglais « , souligne encore le journal. Le mythe est né.

Des centaines de livres seront écrits au cours des 142 années suivantes, les joueurs deviendront des héros. Comme Arthur Kinnaird, première grande star du football anglais : neuf finales jouées (un record qui tient toujours), trois victoires avec les Wanderers, deux avec Old Etonians, président de la Football Association pendant 33 ans et premier ex-footballeur promu au titre de Lord.

Après chaque édition, les statistiques sont mises à jour, les clubs entrent dans l’histoire. Petit à petit, les amateurs – Oxford University, Old Carthusians, Clapham Rovers, Old Etonians – font place aux premiers professionnels, aujourd’hui disparus dans les tréfonds du classement. Comme Preston North End – The Invincibles -, premier club à réaliser le double en 1889 : pas le moindre but encaissé en coupe et pas la moindre défaite en championnat. Il allait falloir attendre la saison 2003-2004 pour voir Arsenal rééditer cet exploit.

Le décor change sans cesse : Kennington Oval, Lilly Bridge, Racecourse Ground, Fallowfield Stadium, Bramall Lane, Crystal Palace, Goodison Park, Stamford Bridge, Old Trafford… Le trophée le plus convoité de l’histoire du football traverse l’Angleterre et le Pays de Galles pour ne s’établir définitivement à Wembley qu’en 1923.

1 1923 – Le cheval blanc de Wembley

Bolton Wanderers – West Ham United 2-0

28 avril 1923, première finale au stade de Wembley, figure de proue de la British Empire Exhibition de 1924. Le stade, dont ses bâtisseurs disent qu’il est le plus grand du monde – 127.000 places – n’est terminé que quatre jours avant le match mais la fédération anglaise ne se fait pas de souci : elle n’a imprimé que 35.000 tickets.  » Tout le monde est le bienvenu, il y aura assez de places « , disent les affiches de la FA, qui pense que les fans des Bolton Wanderers n’effectueront pas le lointain déplacement (plus de 300 km). Une erreur.

 » Mon père était supporter de Bolton et voulait à tout prix voir le match. Je n’avais que huit ans mais j’étais autorisé à l’accompagner « , racontait, en 2007, Denis Higham (92) à The Independent.  » Lorsque nous sommes arrivés à Wembley Park, une foule immense est entrée dans le stade. Nous étions écrasés contre les grilles, j’ai perdu mon père et d’autres supporters m’ont fait passer par-dessus tout le monde. Je me suis ainsi retrouvé au milieu du terrain.  »

Près de 300.000 supporters se retrouvent dans le stade et sur la pelouse. Le coup d’envoi est retardé. Assis sur son cheval blanc répondant au nom de Billy, George Scorey, officier de police, tente de faire évacuer le terrain.  » Mon cheval repoussait prudemment les gens du museau et en faisant balancer sa queue « , raconta Scorey des années plus tard.  » Les gens qui étaient sur les lignes se sont donné la main et on a pu jouer.  »

David Jack ouvre le score pour Bolton. Un spectateur qui se trouve un peu trop près du filet reçoit le ballon en pleine figure et perd connaissance. Lorsque Jack Tresadern veut effectuer une rentrée de touche, les spectateurs le retiennent et West Ham doit poursuivre à dix. Peu avant la mi-temps, Bolton inscrit un deuxième but. Ted Vizard effectue un une-deux avec… un supporter et centre pour John Smith qui fait 2-0. Au terme d’un des matches les plus bizarres de l’histoire, le Roi George V remet le trophée à Smith. Plus tard, cette rencontre sera rebaptisée The White Horse Final.

2 1927 – La FA Cup quitte l’Angleterre

Cardiff City – Arsenal 1-0

23 avril 1927, Saint George’s Day. Traditionnellement, ce jour-là, les Anglais accrochent une rose rouge au revers de leur veste. Mais Cardiff City, fierté du Pays de Galles, a décidé de gâcher cette fête patriotique. Trois ans plus tôt, The Bluebirds ont dû laisser le titre de champion à Huddersfield Town. En 1925, ils ont perdu la finale de la FA Cup face à Sheffield United (1-0) mais cette année, après avoir battu Aston Villa et Chelsea, ils espèrent remporter leur premier grand trophée.

Arsenal est favori et le match est retransmis pour la première fois en direct sur les ondes de la BBC radio. Un des commentateurs est George Allison… dirigeant et futur manager d’Arsenal (sous ses ordres, le club remportera deux titres et une FA Cup entre 1934 et 1947). Son commentaire du match, retranscris dans The Guardian semble peu objectif.  » Arsenal a dominé mais avec un peu de chance et grâce au gardien Tom Farquharson, Cardiff n’a pas encaissé.  » Farquharson, figure légendaire, membre de l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA), ne se promenait jamais sans son arme…

Lorsque Hugh Ferguson ouvre le score, un Irlandais, trois Ecossais, trois Gallois et quatre Anglais semblent bien partis pour l’exploit. Hughie est un phénomène et un des sept joueurs de l’histoire du football anglais et écossais, à avoir inscrit au moins 350 buts. Pour la première (et la dernière) fois, la FA Cup quitte l’Angleterre. Le soir-même, le film du match est transporté à Cardiff par avion et diffusé dans des dizaines de cinémas. La cité fait la fête pendant plusieurs jours.

3 1953 – Le premier et dernier hat-trick

Blackpool – Bolton Wanderers 4-3

2 mai 1953, la Stanley Matthews Final. Matthews avait déjà 32 ans lorsqu’il a été transféré, six ans plus tôt, de Stoke City à Blackpool pour 10.500 Livres (16.000 €). Depuis, il a déjà perdu deux finales : en 1948 face au Manchester United du légendaire Matt Busby et en 1951 contre Newcastle.

Souvent blessé, il semble perdu pour le football lorsqu’à 37 ans, il prend une décision draconienne : il ne mangera plus de viande rouge et suivra un régime quasi végétarien.  » On va me prendre pour un fou, mais on n’a pas encore vu le meilleur Stanley « , déclare son manager, Joe Smith. Il a raison. The Wizzard of the Dribble évoluera en D1 jusqu’à l’âge de 50 ans (!) et remporte la Cup – son seul grand trophée – en 1953.

The Seasiders semblent pourtant ne plus avoir aucune chance lorsque Bolton mène 3-1 à 20 minutes de la fin mais The Magician délivre un assist à Stan Mortensen et peu avant la fin, celui-ci inscrit son troisième but – le seul hat-trick de l’histoire dans l’ancien stade de Wembley. Dans les dernières secondes, Matthews passe encore une fois son adversaire et offre le but de la victoire à Bill Perry (4-3). Nat Lofthouse, star de Bolton et Footballeur de l’Année, se met spontanément à applaudir.

Elizabeth II, qui sera couronnée reine une semaine plus tard, est sous le charme également. Trois ans après la finale, elle fera de Matthews le premier footballeur encore en activité anobli (Commandant de l’Ordre de l’Empire britannique). En 2010, les chaussures que Sir Stanley portait pendant la finale seront vendues aux enchères pour 48.000 euros.

4 1956 – La vertèbre cassée d’un prisonnier de guerre allemand

Manchester City – Birmingham City 3-1

5 mai 1956. Sept ans après avoir protesté en masse contre l’arrivée de Bernhard Carl Trautmann, soldat allemand pendant la guerre, les supporters de Manchester City sont prêts à lui élever une statue. Bert est déjà entré dans l’histoire deux jours avant la finale en devenant le premier étranger élu Joueur de l’Année. Pour lui, c’est la fin d’un long calvaire.

Né en 1923, Trautmann a été, comme des milliers d’adolescents allemands, endoctriné par le nazisme. A 18 ans, il fut envoyé sur le front oriental comme parachutiste. Après des années marquées par la violence, la peur et la mort, il était tombé dans les mains des Anglais en 1944 et avait été déporté dans un camp pour prisonniers de guerre dans l’Essex.

 » Je suis tout de suite tombé amoureux de l’Angleterre, c’est le premier pays qui m’a éduqué « , dit Trautmann qui, en 1949, se voit proposer un contrat par Manchester City. Vingt mille membres de la communauté juive organisent une manifestation mais Alexander Altmann, le rabbin local, demande qu’on lui accorde une chance honnête. Les débuts sont difficiles, surtout lorsque les Citizens doivent se rendre à Londres, une ville dévastée par les Allemands. Mais les cris de haine (Traut, Nazi) s’estompent vite.

La finale de 1956 est le jour de gloire de Trautmann. Comme elle est retransmise en direct, chaque joueur se voit accorder 7,5 € par l’émetteur en plus de son salaire hebdomadaire (52 euros dans le cas de Bert). A 17 minutes de la fin, Manchester City mène 3-1 grâce à des buts de Joe Hayes, Bobby Johnstone et Jack Dyson et la victoire semble ne plus devoir lui échapper lorsque Trautmann, gardien des Citizens, se blesse à la tête.

Il devrait sortir mais comme les remplacements ne sont pas encore autorisés, il reste au jeu. A moitié sonné, il détourne encore deux envois et après son dernier arrêt, les tribunes chantent  » For he’s a jolly good fellow « . Trois jours après la finale, on constate qu’il a joué avec une vertèbre cervicale cassée.

 » Les médecins m’ont dit que j’aurais pu mourir ou être paralysé « , racontera-t-il en 1964 lorsqu’il quitta Manchester City à l’âge de 41 ans, avec 545 matches au compteur. Quarante ans plus tard, il sera anobli (Chevalier de l’Ordre de l’Empire britannique) et après le concert de l’orchestre philarmonique de Berlin, la Reine s’adressera à lui en ces termes : « Herr Trautmann, je me souviens de vous. Avez-vous encore mal à la nuque ? »

5 1981 – Le but du siècle

Tottenham Hotspur – Manchester City 3-2

14 mai 1981, cinq jours après le nul entre Tottenham et Manchester City (1-1), Wembley est, pour la première fois, le cadre d’un replay. Une finale éblouissante à l’occasion de laquelle Ricardo Villa sort de l’ombre de son compatriote Osvaldo Ardiles, qui a emmené l’Argentine au titre mondial trois ans plus tôt.

 » J’étais à Buenos Aires afin de finaliser le transfert d’Ardiles quand Ossie m’a demandé : Ricky Villa, ça t’intéresse ? « , raconte Keith Burkinshaw, le manager de Tottenham dans The Foreign Revolution.  » Le lendemain, je rencontrais Ricky et cinq minutes plus tard, il signait.  »

Avec sa barbe et sa moustache noires, Villa ressemblait à Che Guevarra, le révolutionnaire qu’il adorait.  » Nous n’avions jamais entendu parler de Tottingham « , dit-il.

Ardiles et Villa vont pourtant offrir une sixième coupe aux Spurs. Villa ouvre le score et trois minutes plus tard, Steve MacKenzie égalise. Keevin Reeves donne l’avance à Manchester City sur penalty mais à vingt minutes de la fin, Garth Crooks (qui deviendra plus tard consultant de la BBC) égalise puis Villa inscrit le but décisif. A 30 mètres du but, l’Argentin entame une succession de feintes, passe quatre défenseurs et bat Joe Carrigan. Vingt ans plus tard, ce but sera élu But du Siècle à Wembley.

L’année suivante, Tottenham atteindra à nouveau la finale mais suite à la guerre des Malouines, qui éclate en avril 1982, les deux Argentins refuseront de porter le maillot du club londonien.  » Ossie  » était déjà parti en stage avec l’équipe nationale mais je n’avais pas été sélectionné et j’étais resté en Angleterre », raconte Villa à The Independent.

 » Les journaux argentins titraient : Ricky est heureux chez l’ennemi. Bande de cons. Que pouvais-je faire ? En championnat, il m’arrivait d’être sifflé, sans plus. Mais lorsque les Anglais coulèrent le General Belgrano – plus de 320 militaires argentins périrent – il m’était impossible de jouer la finale.  »

6 1988 – The Crazy Gang de Wimbledon

Wimbledon FC – Liverpool FC 1-0

14 mai 1988, Liverpool est en passe de remporter son 17e titre et, en passant, il s’emparerait bien d’une quatrième FA Cup. Son adversaire est le Wimbledon FC qui, depuis onze ans, évolue en quatrième division. Les Londoniens, surnommés TheCrazyGang, ne sont guère aimés. Un jour, Gary Lineker a dit :  » La meilleure façon de suivre un match de Wimbledon, c’est de regarder le télétexte.  » Leurs joueurs sont rudimentaires et vicieux, les nouveaux sont soumis à des baptêmes légendaires : pneus crevés, vêtements brûlés ou mousses à raser dans leurs chaussures.

Dans cette équipe, on retrouve Vinnie Jones, un médian qui coupe ses adversaires en deux, les intimide verbalement et est devenu célèbre en donnant un coup dans les parties de Paul Gascoigne, Dennis Wise, un médian fragile qui, sous le maillot de Wimbledon, se transforme en nasty little shit ; John Fashanu, Fash the Bash, dont les coudes se retrouvent souvent dans le visage de l’adversaire.

Du football physique, à l’intimidation. Après avoir éliminé West Bromwich Albion au troisième tour, TheCrazyGang est coté à 33 contre1 et semble n’avoir aucune chance face à l’équipe de Lawrie Sanchez. Mais au repos, Wimbledon mène 1-0. Liverpool domine mais, comme d’habitude, le match tourne au combat de rue, jusqu’à ce que les Reds obtiennent un penalty.

Dave Beasant signe alors deux exploits : il est le premier gardien à arrêter un penalty lors d’une finale à Wembley et le premier gardien/capitaine à recevoir la coupe. Au grand dam de John Motson, commentateur de la BBC qui, après la plus grosse surprise de l’histoire de la Cup dit :  » The Crazy Gang has beaten The Culture Club « . Diana Spencer, princesse de Galles, n’en a cure : Beasant a même droit à l’accolade.

7 1990 – Le premier trophée d’Alex Ferguson

Crystal Palace – Manchester United 0-1

17 mai 1990, cinq jours après un spectaculaire 3-3 après prolongations entre Manchester United et Crystal Palace – buts de Bryan Robson et Mark Hughes (2) pour United, de Gary O’Reilly et de Ian Wright (2) pour les EaglesAlex Ferguson est mis sous pression. L’Ecossais, qui en est à sa quatrième saison à Old Trafford, a beaucoup investi pendant l’été mais son club a terminé à la treizième place en championnat. Dans le Theatre of Dreams, une banderole dit :  » Three years of excuses and still crap… Ta-ra Fergie« . Supporters et journalistes réclament sa mise à l’écart.

Avant le match retour, Ferguson prend une décision drastique et remplace le gardien Jim Leighton, un compatriote, par Les Sealey qui, après le but de Lee Martin, effectue trois arrêts remarquables.  » Cette victoire en FA Cup met un terme à la période la plus sombre de ma carrière « , dit Ferguson qui, plus tard, remportera deux Ligues des Champions, une Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe, 13 titres nationaux, 4 Coupes de la Ligue et 5 FA Cups.

Seul son compatriote écossais George Ramsay (Aston Villa) a fait mieux (6 FA Cups).  » Une carrière est parfois bizarre « , dit Ferguson après s’être retiré, en 2013.  » Ce match fut un virage, même si tout le monde n’en était pas convaincu à l’époque. Je me rappelle qu’un journal avait dit : OK, tu as prouvé que tu pouvais remporter la FA Cup. Maintenant, retourne en Ecosse. Je n’ai jamais oublié cette phrase.  »

8 1991 – La quatrième fois est la bonne pour le « Belge »

Tottenham Hotspur – Nottingham Forest 2-1

18 mai 1991, Pat Van Den Hauwe dispute sa quatrième finale. Né d’une mère galloise et d’un père belge, il a loupé le trophée à trois reprises avec Everton (1985, 1986, 1989). Cette fois, aux côtés de Paul Gascoigne et Gary Lineker, il peut devenir le premier (demi-) Belge à entrer dans la légende.

En 1977, lorsque Van Den Hauwe, né à Termonde, s’en va à Birmingham, son père fait un voeu.  » J’espère que tu joueras un jour la finale de la Cup à Wembley.  » Il fera mieux et deviendra également une légende en dehors du terrain. Entre le sexe, la drogue et la boisson, Psycho Pat mène une vie de rock star. Mais en 1985, après avoir décroché le titre et la Coupe d’Europe des Vainqueurs de Coupe, il est en route vers un triplé unique. Seulement, à Wembley, Manchester City gâche la fête.

Guy Thys, qui prépare la Coupe du Monde au Mexique, suit Van Den Hauwe depuis un bout de temps mais leur entrevue est tout sauf cordiale.  » Il m’a dit que j’avais encore beaucoup à apprendre. Je ne m’attendais pas à ce qu’il me dise que j’étais aussi mauvais « , raconte Van Den Hauwe, qui opte pour l’équipe nationale galloise, est victime d’une infection sexuelle qui lui est presque fatale et s’en va à Tottenham pour fuir ses mauvaises fréquentations. A Londres, les tentations sont cependant encore plus nombreuses et il y a là aussi un certain Paul Gascoigne, avec qui il sombre dans l’alcool. A White Hart Lane, pourtant, il est untouchable.

En 1991, sous la conduite de Terry Venables, il accomplit plus que le voeu de son père et remporte la FA Cup (2-1 contre Nottingham Forest). Ce sera son dernier exploit car, à partir de ce moment-là, le football occupera une place de plus en plus accessoire dans sa vie. Après un mariage tumultueux avec l’ex-femme de Bill Wyman, le bassiste des Rolling Stones, il partira pour l’Afrique du Sud afin de tenter de vaincre ses vieux démons. Destin bizarre, tout de même, que celui de ce premier « Belge » à remporter le trophée. Vincent Kompany lui a succédé en 2011 et Thomas Vermaelen pourrait en faire autant la semaine prochaine. A condition, bien sûr, qu’Arsène Wenger l’aligne… ?

PAR CHRIS TETAERT – PHOTOS: GETTY

 » Herr Trautmann, je me souviens de vous. Avez-vous encore mal à la nuque ?  » La Reine Elizabeth II

 » Quand j’ai signé à Londres, je n’avais jamais entendu parler de Tottingham  »

Ricardo Villa

 » Le meilleur moyen de suivre un match de Wimbledon, c’est de regarder le télétexte  » Gary Lineker

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