Un buteur de haut vol

Avec un total de 43 buts inscrits en 72 rencontres, toutes compétitions confondues, depuis ses débuts au RSCA en cours de campagne 2005-06, Nicolas Frutos présente une moyenne de 0,597 goal par match. Un average qui le situe, momentanément, à la 11e place du classement des meilleurs réalisateurs de tous les temps au Sporting. A distance respectable du bombardierJef Mermans, premier de ce ranking, et qui carburait en son temps à près d’une unité par joute disputée. Mais devant d’autres fines gâchettes quand même.

Evidemment, l’échassier argentin se situerait plus loin si nous n’avions pas limité nos recherches à la division 1 (ou division d’honneur jadis). Dans ce cas, il aurait fallu inclure dans notre tableau d’autres goal-getters tels que le premier international A du club, Fernand  » Cassis  » Adams, qui secoua les filets adverses à 232 reprises sur un ensemble de 286 parties, soit une moyenne de 0,81. Mais 148 de ces roses-là furent plantées en D2, en 134 rencontres qui plus est. A ce niveau, avec un peu plus d’un but par match, personne n’a jamais fait mieux au sein du club bruxellois.

Outre les matches disputés parmi l’élite, nous avons également tenu compte ici des rencontres livrées par les intéressés en coupe nationale, en compétition européenne (Coupe d’Europe des Clubs Champions ou Ligue des Champions, Coupe des Coupes, Coupe des Villes de Foire ou Coupe de l’UEFA). La dernière rubrique, quant à elle, a trait à des rencontres officielles aussi mais de nature des plus diverses à travers les âges. C’est ainsi que Mermans a joué autrefois dans une épreuve nommée Coupe de la Libération, alors que d’autres étaient partie prenante en Supercoupe de Belgique ( Nenad Jestrovic 9e et Tomasz Radzinski 10e par exemple) ou en Supercoupe d’Europe, comme Robby Rensenbrink (12e) Tous ces buts ont donc été répertoriés dans une seule et même catégorie.

Il y a lieu de noter, aussi, que le cadre ne tient compte que du nombre de matches joués et non des minutes de jeu disputées. Et ce, pour la bonne et simple raison que ces données, aisément vérifiables aujourd’hui, l’étaient nettement moins autrefois.

Il convient aussi d’établir un distinguo aussi entre ceux qui se sont illustrés sur une courte période (comme Dieumerci Mbokani 18e ou Mémé Tchité8e ) et des buteurs au long cours comme Polyte van den Bosch 5e ou Paul Van Himst 15e qui ont sans doute plus de mérite que des étoiles éphémères comme un Attila Ladinszky 17e notamment.

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