Trois fois Ostende, trois défaites

79-93: Ostende s’est imposé très nettement en finale de la Coupe de Belgique au terme d’un match qui rappela, dans son déroulement, la finale de 1997 disputée entre les mêmes adversaires dans la même salle de Gand: une domination écrasante des Flandriens au début, un retour des Carolos après la pause mais le dernier mot aux Côtiers malgré tout.

A l’exception du panier initial de Michael Batiste, Charleroi n’a jamais mené. A la mi-temps, les Spirous accusaient 16 points de retard (39-55). Et s’ils parvinrent à revenir à 74-77 dans le quatrième quart-temps, c’était pour abdiquer en fin de partie.

« Ostende a connu un pourcentage de réussite très élevé en première mi-temps », constate Erik Cleymans, « mais si le mérite en revient en grande partie aux Côtiers, leur tâche a été facilitée par notre défense trop laxiste. En deuxième mi-temps, nous avons resserré les boulons et cela a failli payer, mais de nouvelles erreurs nous ont encore été fatales ».

C’est la troisième fois que Charleroi rencontre Ostende cette saison. Et les trois fois, il a été battu. Inquiétant dans l’optique des playoffs? « Les trois matches furent différents », estime Erik Cleymans. « A la Coupole, nous avions le match en mains et l’avons laissé filer. Même si on peut toujours discuter sur l’erreur d’arbitrage, nous ne devons nous en prendre qu’à nous-mêmes. A l’Arena Mister V, l’envie de bien faire était trop grande et cette nervosité nous a joué un vilain tour. Lundi, à Gand, nous avons commencé le match trop tard. Pourquoi? Difficile à dire. Peut-être est-ce le fait qu’Ostende avait joué sa demi-finale jeudi: les joueurs étaient encore dans le rythme. En ce qui nous concerne, notre dernier match datait de dix jours avant. Nous avons tenté toutes les options possibles, mais sans succès. Lorsqu’on laisse trop de liberté à un shooteur aussi adroit que Mike Doyle, par exemple, cela se paye cash. Nous savons ce qu’il nous reste à faire dans l’optique des playoffs. Pour battre Ostende, il faut dominer le rebond et être concentré en défense. Sinon, on n’a aucune chance ».

Erik Cleymans lui-même est passé à côté de son match. Trois petits points seulement en 25 minutes de jeu: 0/1 à 2 points et 1/5 à 3 points. « Que puis-je répondre à cela? On me demande de prendre certaines options. Parfois cela rate, parfois cela réussit. C’est le jeu ».

Daniel Devos

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