TROIS ENFANCES SYNONYMES DE RÉUSSITE

DAVID HUBERT, 24 ANS, GENK

 » Mon père a un peu vécu sa carrière au travers de la mienne « 

 » On était 6 enfants à la maison et pourtant mes parents nous accompagnaient tous partout. Je les en remercierai éternellement, ils se sont sacrifiés pour que je fasse ce que je voulais vraiment. En contrepartie, je me motivais à réussir pour ne pas que leurs efforts aient été vains.

Il y a des familles horribles. On voit ce qui se passe en bord de terrain mais on imagine rarement la situation dans le cadre privé. Chez moi, on discutait du match et on s’engueulait parfois. C’est logique pour un père et son fils de ne pas toujours être d’accord ? !

Mon père s’est beaucoup impliqué dans mon évolution. Plus jeune, il a été victime d’une grave blessure et n’a jamais pu accéder au sommet. En fait, il a un peu vécu la carrière qu’il a manquée à travers la mienne.  »

LAURENT CIMAN, 27 ANS, STANDARD

 » Plus jeune, mon père me disait ce que je devais faire « 

 » Quand Charleroi m’a dit que je n’avais pas le niveau, j’ai pris un coup sur la tête. Mon père, lui, a continué à m’encourager. Il m’a soutenu sans m’oppresser. Il savait être coulant pour ne pas reproduire les erreurs de son propre paternel, qui l’avait empêché d’aller en test à Charleroi.

Au début, mon père me donnait des consignes et disait ce que je devais faire sur le terrain. L’un de mes coaches lui a fait comprendre que ça ne servait à rien. Par contre, nos débriefings d’après-match ont toujours existé et sont encore légion. Il pointait aussi bien ce qui allait que ce qui n’allait pas.

Ma famille n’était pas séparée et ça a beaucoup joué, tant au niveau pratique que psychologique. J’ai vu d’autres parents se comporter comme des frustrés ou ne penser qu’au pognon.  »

BERND THIJS, 34 ANS, LA GANTOISE

 » On débriefait, mais un jour sans peut arriver à tout le monde « 

 » Avec un père entraîneur, j’ai toujours été baigné dans une ambiance de football à la maison. On n’arrêtait jamais de jouer. Mon père était pareil que moi, il vivait pour son sport. Il ne m’a toutefois jamais mis la pression.

Il avait bien conscience que crier au bord du terrain ne servait à rien. Et s’il continue encore et toujours à suivre mes matchs, il est très calme. Par contre, nous débriefions après chaque rencontre, sans toutefois nous prendre la tête. J’étais irréprochable en dehors des terrains, il savait qu’un jour sans peut arriver à tout moment.

J’ai passé énormément de temps avec mon papa, il venait me chercher à l’école et me conduisait partout. J’ai eu la chance de grandir dans une famille équilibrée.  »

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