TRIO OFFENSIF

Avec Kevin Roelandts, Sanharib Malki et Vicente Monje, le Germinal Beerschot s’est surtout renforcé sur le plan offensif.  » Ce n’est pas un hasard « , explique MarcBrys.  » Au terme du premier tour, nous avons fait une analyse du groupe de joueurs et nous en avons conclu que nous ne marquions pas assez et que nous ne nous infiltrions pas suffisamment. Malki doit résoudre la première partie du problème, Roelandts se chargeant de la deuxième. Quant à Monje, c’est un ailier gauche rapide, doté d’un bon dribble « .

Brys ne sait cependant pas encore comment transformer cet apport offensif en collectif capable de marquer des buts.  » La meilleure place de Kevin, c’est derrière les attaquants car il est capable de plonger dans le rectangle. Mais je ne sais pas encore derrière quel duo d’attaquants il sera le plus à l’aise « . On pense immédiatement à la paire François Sterchele-Malki et Brys ne doute pas de leur complémentarité.  » Je pense que François peut jouer avec tout type d’attaquant. Il sent si bien le jeu qu’il peut s’adapter à celui qui joue à ses côtés. Sa grande force, c’est de connaître parfaitement ses qualités. Pour Malki, c’est encore un peu difficile « .

Pour Jürgen Cavens, cet arrivage n’est pas bon signe. Il n’a pas marqué au premier tour mais Brys refuse de le démolir.  » Croyez le ou non : je suis très content de Jürgen. Il aurait pu nous gagner cinq matches à lui tout seul. Malheureusement, il ne l’a pas fait. C’est ennuyeux pour moi, pour lui et surtout pour l’équipe car cela nous a coûté des points. Entre-temps, c’est devenu une obsession et c’est pourquoi je l’aligne désormais un peu en retrait, sur le flanc gauche. Là, il n’a pas besoin de marquer à tout prix « .

L’intéressé ne voit pas non plus les récentes acquisitions comme autant de motions de défiance à son égard.  » Cela m’incite à me battre encore davantage « , déclare Cavens, à qui les tests physiques réalisés au cours de la trêve hivernale semblent donner raison : il n’a jamais été aussi fort.  » Mon contrat prend fin en juin et il me reste donc six mois pour convaincre tout le monde de mes qualités. Je ne sais vraiment pas pourquoi je marque aussi difficilement cette saison, même si je sais qu’il est trop facile d’invoquer la malchance. J’ai parfois effectué les mauvais choix mais j’ai toujours travaillé en fonction de l’équipe « .

JAN-PIETER DE VLIEGER

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