TRESOR EMPOKE

En décembre 2001, il avait signé pour le Lierse après avoir, préalablement, donné son accord pour une prolongation à Mouscron. Le président Jean-Pierre Detremmerie l’avait très mal pris et l’avait banni. Le joueur, lui, n’a pas trouvé son bonheur à la chaussée de Lisp : peu utilisé par Emilio Ferrera, il fut même relégué dans le noyau B. Le bourgmestre des Hurlus lui accordé le grand pardon et le fils prodigue est revenu au bercail. Au cours des deux premières journées, Leekens l’a titularisé en pointe aux côtés de Mbo Mpenza.

Samedi, Mouscron accueille le Lierse. Comment appréhendez-vous ce match ?

Trésor Empoke : J’attends les retrouvailles avec impatience. Ce sera certainement spécial pour moi, dans la mesure où plein de souvenirs me reviendront mais j’essaye de ne pas me mettre la pression.

Vous avez commencé les deux premiers matches comme titulaire.

J’ai bénéficié de la suspension de Marcin Zewlakow. Malgré tout, le coach avait d’autres possibilités et a opté pour moi. Il a sans doute apprécié mon travail à l’entraînement. J’en suis très heureux, mais cela ne signifie pas que je figurerai une troisième fois au coup d’envoi samedi prochain. Ni contre le Standard, ni à Mons, je ne suis parvenu à concrétiser. Je dois encore retrouver la confiance. Après un an sans jouer, je ne suis pas encore à 100 %, c’est normal. Peut-être à 60 %, tout au plus. Mais, progressivement, je sens que les sensations reviennent.

Comment se passe votre entente avec Mpenza ?

Très bien. Il me prodigue de nombreux conseils. Il me demande notamment de gérer mes efforts et mes déplacements. Un joueur avec autant d’expérience m’est extrêmement précieux : c’est un plaisir d’évoluer à ses côtés.

C’est un nouveau départ pour vous ?

Tout à fait. L’expérience malheureuse que j’ai vécue m’a permis de mûrir dans ma tête. J’ai appris qu’il fallait toujours travailler, se remettre en question et y croire jusqu’au bout.

Qu’avez-vous ressenti au moment de la reprise des entraînements ?

J’étais fou de joie à l’idée de retrouver le terrain. Cela m’a fait chaud au c£ur, vous ne pouvez pas savoir. J’ai aussi retrouvé tous mes amis, cela m’a également procuré énormément de plaisir. Aujourd’hui, je me rends compte que tous les ingrédients sont présents pour réussir à Mouscron. Les infrastructures sont parfaites, l’entraîneur est dur mais c’est nécessaire. Cette fois, je vais m’accrocher.

(D. Devos)

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