TRANCHES DE VIE

1911-21 : fondation de l’Olympic Club Carolorégien Lodelinsart

FOOT 100 (historiens et statisticiens du foot belge) retient le 20 septembre 1911 comme date de fondation de l’Olympic Club Carolorégien Lodelinsart. Il s’affilie le 1er février 1914 à l’Union Belge des Sociétés de Sports Athlétiques (UBSSA, ancêtre de l’URBSFA) sous la dénomination Olympic Club Charleroi.

1921-31 : les Dogues comme surnom

Alida Fauconnier, belle-mère du joueur Raymond Laurent, exploite un café rue des Trieux à Charleroi et possède deux superbes dogues. Un jour qu’elle suivait un match à la Neuville, elle s’écria :  » Nos joueurs sont aussi hargneux que mes dogues. » L’expression est restée.

1931-41 : place au Flaminpic du Dr Gaston Gianolla

Débouté par les instances fédérales parce qu’il avait proposé que chaque club soit obligé d’aligner 7 joueurs locaux, le président Gaston Gianolla transfère 9 joueurs de renom évoluant dans la partie néerlandophone du pays : AntoineCorbet et FransDiels à l’Antwerp, EdouardVan Brandt, Emile Stijnen, Constant Joacim et Louis Verboven à Berchem Sport, FransVan Haelen à l’Union Saint-Gilloise, FrançoisVan Tongerloo au Lierse et LouisVerstraeten à Eeklo. Le Flaminpic était né.

1941-51 : un transfuge roumain nommé Stefan Kovacs

Le coach Henri Grunbaum plaide en faveur du recrutement d’un jeune Roumain qu’il a vu à l’£uvre dans son ancien club, Oradea. Il s’agit de Stefan Kovacs (né le 2 octobre 1920 à Timisoara) qui allait entraîner notamment le grand Ajax et l’Equipe de France.

1951-61 : l’affaireJacquesLeghait

En 1954, l’Olympic jette son dévolu sur Jacques Leghait du FC Binche. En cours de saison, plainte est déposée contre le joueur, soupçonné d’avoir perçu une prime de transfert, interdite par l’Union belge. Les Dogues perdent tous les matches où le nouveau venu a été aligné et rétrogradent finalement en D2.

1961-71 : Bob Maertens à l’origine du Martino

L’Olympic compte les enfants terribles du football anversois Rik Coppens et Bob Maertens. Au retour de La Neuville, les deux compères font le tour des cafés dans la Métropole. Aux petites heures, pris d’une fringale, Maertens demande au patron de lui préparer un sandwich à l’américain avec oignons, cornichons, câpres et sauce piquante. Le tenancier lui donne un nom – le Martino – toujours en vogue.

1971-81 : l’Olympic Charleroi devient l’Olympic de Montignies-sur-Sambre

Le Bruxellois Jacques Lamote accède à la présidence des Dogues. Dans ses bagages, il emmène Eugène Steppé, ex-secrétaire-général d’Anderlecht, de retour d’une courte pige à l’Olympique Marseille. L’Olympic Charleroi est rebaptisé Olympic de Montignies-sur-Sambre, et remplace ses couleurs noir et blanc par le rouge et blanc.

1981-91 : la fusion avec le Sporting, c’est non !

A diverses reprises, une fusion est envisagée entre le Sporting et l’Olympic. Notamment par le président des Zèbres, André Kolp, dans les années 70. En 1981, le journal Le Rappel est sollicité pour demander l’avis de ses lecteurs. Le score est sans appel : 35 % pour, 65 % contre.

1991-01 : retour en D2 après 15 ans d’absence

En 1996, les Olympiens fêtent leur retour en D2, où ils évoluèrent pour la dernière fois en 1980-1981. Mais leur séjour à cet échelon se limite à sa plus simple expression. Il faudra attendre 2007-2008 pour qu’ils y retrouvent leur place. Entre-temps, le club s’est uni le 1er juillet 2000 à l’Association Marchiennoise des Sports et est rebaptisé Royal Olympic Club de Charleroi-Marchienne (ROCCM).

2001-11 : la valse des investisseurs

En 2005, le Franco-Libanais Aziz Alibhaï, ancien associé de Jean-Marc Guillou à l’Académie Mimosifcom d’Abidjan, débarque à La Neuville. Il veut réaliser le même coup que JMG à Beveren mais échoue. En 2010, il cède le relais au groupe Diamond Sport International représenté par l’ancien Zèbre Peter Harrison. Cette année, le Franco-Camerounais Teni Yerima s’est associé à lui.

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