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Tous les chemins mènent à Rome

La Lazio, qui peut compter sur son buteur, Immobile, et le roi des assists, Alberto, va-t-elle se mêler à la lutte pour le titre ?

La continuité permet d’obtenir des résultats au plus haut niveau, comme le démontre la Lazio, dont l’entraîneur, Simone Inzaghi (43 ans) est en poste depuis quatre saisons, une éternité selon les normes italiennes. Les biancocelesti et l’Atalanta développent le plus beau football de la Botte. L’ancien sélectionneur Marcello Lippi considère la Lazio candidate au titre.

 » Elle joue un football moderne, agréable à regarder, avec un entrejeu impressionnant.  » Ce succès ne tombe pas du ciel. Depuis des années, la Lazio surveille ses finances, présente des comptes en équilibre et permet à des jeunes talents ou à des joueurs classés ailleurs de se développer à leur rythme, sans pression. Le puzzle se complète saison après saison.

L’été dernier, la Lazio a eu le mérite de conserver ses meilleurs footballeurs tout en dénichant la dernière pièce de puzzle de son impressionnant entrejeu : le médian droit de 25 ans Manuel Lazzari, transféré pour dix millions de la SPAL. Le directeur sportif Igor Tare avait déjà enrôlé Sergej Milenkovic-Savic de Genk en 2015, malgré un accord avec la Fiorentina. Il avait coûté 18 millions, versés en deux tranches, et il en vaut désormais 100, pour le propriétaire-président Claudio Lotito.

A côté de lui, le Brésilien Lucas Leiva, qui était barré à Liverpool il y a trois ans et n’avait coûté que six millions. En 2016, Luis Alberto était un illustre inconnu et n’était entré en action qu’à neuf reprises durant sa première saison. Après avoir travaillé avec un coach mental, il est ressuscité et est devenu le roi des assists en Europe.

Plus personne ne voulait de Ciro Immobile en 2016 mais la Lazio a versé dix millions pour s’assurer ses services. Il est flanqué en pointe de l’Argentin Joaquin Correa. Enfin, la défense s’appuie sur le Brésilien Luis Felipe, qui évoluait encore en division quatre de son pays il y a quatre ans et n’a coûté que 500.000 euros, mais surtout sur Francesco Acerbi. A Milan, celui-ci a sombré dans la dépression et l’alcool. En 2014, à Sassuolo, il a souffert d’un cancer des testicules mais il a puisé dans sa guérison la force de se battre pour chasser ses démons.

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