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Tour de Wallonie

La reprise arrive avec son lot d’excitation, celle des débuts et des premières fois, sous un soleil de plomb. Alors que les nouveaux noyaux des clubs wallons de JPL transpirent et écument le pays avant de partir en stage, reportage en pleine Wallifornie, avec un détour par la Flandre orientale.

« On nous a dit qu’il y avait des supporters du Standard, mais on n’en sait rien, on ne les entend pas…  » Au Stade des Bas-Prés, l’enceinte de l’UR Namur, le speaker des Merles taquine facile. Il faut dire qu’avec la canicule qui s’abat sur les bords de Sambre, mis à part une flopée de noms d’oiseaux et autres chants de colibri qui volent, par-ci, par-là, l’ensemble de l’auditoire semble siester au soleil, qui impose une chaleur accablante.

Si la famille des rouches s’est déplacée en nombre en ce dernier week-end de juin, les supporters du cru rappellent la force et l’importance de l’ancrage local. Sur la droite de la tribune principale, placée derrière l’une des cages, et à côté d’un plus classique  » Against modern football « , une grande banderole donne le ton, en lettres capitales :  » SUPPORT YOUR LOCALS ! « . En-dessous, un sous-titre,  » Pour l’amour du maillot « , et un nom, celui des  » URN 156 « , les ultras jaune et noir.

Des couleurs similaires à celles portées fièrement au nord de la frontière linguistique et qui font écho à l’un des trois logos de la banderole. Un lion noir sur un fond jaune. Mais qu’on ne s’y trompe pas. Il s’agit bien du blason de la capitale de la Wallonie, région célébrée aussi par son coq rouge. En résumé, quelques farces, du houblon, de la transpiration, de l’amour et du football vrai. L’été peut commencer en Wallifornie.

 » Georges  » Dussenne au coup d’envoi

Trois jours plus tôt, l’une de ses délégations fait son petit Tour des Flandres. Côté oriental, les pavés flandriens délimitent les vastes champs verdoyants de la région. C’est la fin de journée, alors une poignée d’aventuriers tentent de pédaler tant bien que mal, à la fraîche. Une jeune fille galère un peu plus que ses congénères, mais se console avec ses écouteurs sans fil qui, s’ils ne masquent pas les gouttes de sueur, couvrent au moins les remontrances de ce qui s’apparente à son père.

Plus loin, une résidente d’un quartier pavillonnaire fait tomber le haut, mais aussi le bas, sortant littéralement de chez elle en sous-vêtements. Une tenue jugée suffisante pour partir à la quête de son courrier et saluer, au passage, un voisin. Peut-être piquera-t-elle une tête dans l’Escaut, qui borde Audenarde, au sud de Gand.

Sur les rives du fleuve qui n’attend que de se jeter dans la Mer du Nord, des ruines d’une autre vie indiquent le chemin vers l’activité du jour. À quelques centaines de mètres, l’arène du KSV Oudenaarde accueille un invité de marque. Pile en face de l’usine aux briques rouges de la famille Liefmans, l’Excel Mouscron, basé à une quarantaine de kilomètres, entame la deuxième rencontre de sa préparation estivale.

Là aussi, les couleurs portées par les locaux rappellent le territoire foulé. Du jaune et du noir pour le KSVO, qui évolue en D1 Amateur et qui s’attend à recevoir Anderlecht, le samedi suivant. Sur une porte pâlotte de l’arrière-buvette, un tag  » ultras RSCA  » montre que les supporters mauves ont d’ailleurs déjà marqué leur camp.

Et, là aussi, le speaker fait des siennes. Alors qu’il énumère le onze hurlu, il fourche sur le prénom du capitaine visiteur, renommé  » Georges  » Dussenne pour la cause. La feuille de match comprend effectivement quelques anomalies et nouveautés. Jérémy Huyghebaert, de retour d’un prêt en Suisse, est attendu sur le banc mais doit s’installer en tribunes, en raison d’une blessure.

Ernest Luzolo, en test et en provenance du Vita Club de Kinshasa, se place dans une défense à trois, derrière laquelle Jean Butez, pourtant en partance, veille au grain. Devant, l’ancien du Standard Ryan Mmaee partage le front de l’attaque avec le natif de 1999, Alexandre Ippolito. Les recrues Jonah Osabutey et Marko Bakic, dont le prêt de la saison passée a convaincu les dirigeants mouscronnois de sortir le chéquier, s’assoient parmi les remplaçants, le jour-même de l’annonce de leur signature. En clair, le 3-5-2 concocté par le coach allemand Bernd Hollerbach comprend trois tests et quatre jeunes.

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Ryan Mmaee a les crocs

Tout ce beau monde pénètre religieusement sur la pelouse, avec Love of the common people de Paul Young pour fond sonore, accompagné d’applaudissements timides. D’entrée, l’Excel impose sa suprématie. Joan Campins, ancien du Barça déjà buteur contre Dottignies (0-3) qui évolue sur le flanc droit, effectue un bel enchaînement et délivre une passe décisive pour un homologue également à l’essai, Ryan Mmaee. Plat du pied, efficacité.

En fin de contrat à Sclessin, resté sur un prêt mitigé à Aarhus, au Danemark, Mmaee a les crocs. Et il veut le prouver. De nouveau servi par Campins, il provoque un penalty discutable, transformé par son capitaine. Le speaker récidive :  » But de Georges Dussenne « . Parmi les rires étouffés, un petit groupe de locaux se désintéresse déjà du match.

 » Tu as vu que Benito ( Raman, ndlr) allait signer à Schalke ? C’est bien pour lui.  » Aussi pour la région, fière de son poulain. Sauf que le VAR intervient. En amical.  » Le soleil est dedans « , s’exclame un sexagénaire gominé, le sourire charmeur, pas mécontent de sa vanne. La pochette de lunettes à droite, le téléphone à gauche de sa chemise, pas de doute, c’est un ancien tombeur.

 » On dit le ou la VAR, finalement ? Je mélange le flamand et le français… Tu me diras, la France, ce n’est pas loin. C’est à côté.  » Juste, et pour l’instant, Mouscron vise dans le mille. Un second penalty et Dussenne, grand seigneur, laisse Nemanja Antonov se charger de la sentence. 3-0 à la mi-temps. Bernd Hollerbach, dont la patte traduit déjà une certaine passion pour le pressing, se lève pour la deuxième fois de l’après-midi.

Sur Get Lucky des Daft Punk, l’ancien  » boucher  » de Bundesliga félicite ses hommes, un à un.  » L’objectif, c’est de faire encore mieux que la saison passée « , lâche Frédéric, membre du comité des Hurlus Red Fans (HRF), muni du tee-shirt du groupe de supporters mouscronnois le plus actif et d’une casquette rouge  » FC Mouscron « .

 » Il faut arriver à améliorer l’équipe. Grâce à la mentalité allemande et le travail énorme de Storck, on peut continuer sur notre lancée. En tant que supporter, on en veut toujours plus. Il ne faut pas oublier que, l’an dernier, on nous disait descendant. J’espère qu’on pourra aller chercher la finale de la Coupe de Belgique, pour accrocher l’Europe. Il faut commencer petit pour vivre grand. On voit aussi qu’il y a plus d’argent. Sinon, on n’aurait pas mis un million d’euros pour Bakic.  »

Le Monténégrin, qui fait son apparition sur le pré pour le second acte, tente de se montrer redevable. Il inscrit le quatrième et dernier but des siens, alors qu’une steward se détend, à l’ombre.  » J’aime bien entendre les joueurs crier…  »

Karim Belhocine porte les gourdes

D’autres préfèrent les voir souffrir. Le matin-même, à Marcinelle, le Sporting Charleroi arrive en grande pompe. Bus zébré et officiel, celui des matches, pour une batterie de tests. S’ils se pointent de la sorte, prêts à en découdre, c’est pour la simple et bonne raison que les vestiaires du centre d’entraînement ne sont pas à la hauteur de leurs attentes. Du coup, les joueurs carolos ont pris l’habitude de se changer au Mambour, avant de décaler, en bus donc, vers leur session du jour.

Un train-train supportable dans le cagnard de l’été, plus compliqué en plein hiver dans le Pays Noir, qui a le don d’agacer plusieurs d’entre eux. Une lassitude comprise par les dirigeants, qui font de la rénovation des installations de Marcinelle une de leurs priorités. Gaëtan Hendrickx n’est pas du genre à jouer les divas. L’infatigable milieu survole la classique épreuve de la VMA.

Sur l’un des synthétiques, il slalome entre les cônes et les bips, qui sonnent toutes les minutes, pour atteindre une vitesse de pointe de plus de 20 km/h. Deux curieux, propriétaires d’un magnifique chow-chow, race de chien originaire de Mongolie, se lancent dans un audacieux concours de pronostics.  » Henen va lâcher dans les premiers, tu vas voir !  »

L’ailier, qui reste sur une saison à deux pions et qui revient à peine d’un voyage de noces clôturé deux jours plus tôt, choisit de leur donner tort. Tout au long de la course, il offre une belle concurrence à Hendrickx, poussé dans ses retranchements. Habitué à mieux faire, le petit frère de Jonathan, qui vient de signer à Lommel, doit même s’incliner. Organisé avant la séance des pros, le test VMA des U21 couronne un jeune surclassé, passé par Anderlecht, dont le résultat dépasse celui de son aîné et fait jaser.

Au sein du noyau A, Maxime Busi, le défenseur de 19 ans qui a débuté chez les pros cette saison, complète le podium, de peu devant le back gauche portugais Núrio Fortuna. Alors que ses soldats redoublent d’effort, Karim Belhocine impressionne la vingtaine de supporters présents en montrant l’exemple. Jusqu’au synthétique, il porte lui-même la lourde caisse contenant les gourdes destinées aux joueurs. Ce qui attire l’attention.

 » Regarde un peu « , prévient un supporter, en tirant la manche de son pote.  » Belhocine qui porte les gourdes ! On ne voyait pas ça avec Felice ( Mazzù, ndlr), hein.  » Tant qu’à être dans la comparaison, l’ex-T2 d’ Hein Vanhaezebrouck délègue pour l’instant moins que son prédécesseur, son nouvel adjoint Frank Defays, débauché au Luxembourg, se contentant globalement de rester en retrait. Surtout, en compagnie de son préparateur physique PhilippeSimonin, il colle aux basques de Chris Bedia, coupable d’avoir lâché en premier l’an dernier, avant d’être prêté à Zulte Waregem.

Le nouveau coach d'Eupen Benat San José et ses ouailles.
Le nouveau coach d’Eupen Benat San José et ses ouailles.© belgaimage

Alors, Bedia s’accroche et suit Mamadou Fall, autre revenant d’une location longue durée, pour terminer de manière honorable. Une belle réussite dans une atmosphère particulière, puisque le groupe est composé de plusieurs joueurs dans une situation de retour de prêt, à l’instar du Français Romain Grange, cédé pour les six derniers mois à Grenoble.

Vanja Milinkovic-Savic gâche la vue

À Namur, ce n’est pas encore l’air des Alpes. La chaleur étouffe mais ne décourage pas pour autant les fans rouge et blanc, qui font la file en nombre pour obtenir un ticket. Le Graal, ou presque. Ce samedi, le Standard affronte le champion de D3 Amateur, pourtant relégué en 2018 et repris dans la foulée par le board de son entité voisine de Fosses-la-Ville. De quoi nourrir des ambitions neuves pour le matricule 156, enregistré à l’Union belge en 1905.

Ces dernières se vérifient dans le rond central. Tandis que les joueurs des deux camps s’échauffent, deux voitures, fournies par les sponsors du coin, trônent au beau milieu du rectangle vert. L’enceinte, qui longe la Sambre, a des allures de stade à l’anglaise, pour sa proximité et ses tribunes debout. Pourtant, le premier accent remarqué est germanophone.

Les supporters rouches du KFC Weywertz, habituellement placés en T3 à Sclessin, déploient leur banderole le long de la ligne de but. Là, les odeurs de parfum se mélangent aux effluves de transpiration, alors que le DJ de l’après-midi lance la même musique infernale que celle jouée en bord de Meuse pour l’entrée des joueurs.

Fraîchement débarqué du Torino, le gigantesque portier serbe, Vanja Milinkovic-Savic, qui culmine à plus de deux mètres, se positionne pour la première fois entre les perches.  » C’est le grand Savic « , balance un quidam, au milieu de la foule massée à l’ombre.  » Eh Savic, baisse-toi, on voit rien !  » L’assistance se marre, puis apprécie une longue transversale d’ Hady Sangare, défenseur central malien de vingt printemps, titulaire dans l’axe aux côtés de Sébastien Pocognoli, brassard au bras.

Malik Keita et Maxime Busi aux prises lors d'une séance de préparation des Zèbres.
Malik Keita et Maxime Busi aux prises lors d’une séance de préparation des Zèbres.© belgaimage

Il suffit de six minutes au RSCL pour faire trembler les filets namurois. La frappe croisée de Mërgim Vojvoda permet au moins de réveiller, pour de courtes secondes, les supporters, que la température assèche. Dans ces cas-là, les Merles savent s’y prendre. Une tentative de lob part au-dessus de la barre de Milinkovic-Savic. Le ballon file droit vers un homme peu averti, qui tente la sortie aux poings. Manqué. Le cuir ricoche et termine sa course en plein dans le museau de l’un de ses camarades, qui semble faire un malaise.

Sébastien Pocognoli et Michel Preud'homme pour personnifier le Standard.
Sébastien Pocognoli et Michel Preud’homme pour personnifier le Standard.© belgaimage

Des témoins l’assistent et l’assoient. Les commentaires fusent.  » Changement !  »  » Bois une bière, hein, mfi !  »  » Hey papy, c’était une frappe de PD, ça !  » Le coupable explique sa bévue :  » J’ai voulu repousser le ballon avec la paume de la main, mais je l’ai mal maîtrisé…  » Faute avouée… Le jeu peut reprendre. Nicolas Raskin, premier footeux né au XXIe siècle à fouler les pelouses de Pro League, récupère et décale Vojvoda. Le Kosovar claque un beau centre, Renaud Emond rate sa tête plongeante, mais Obbi Oulare suit bien : 2-0.

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Une frappe, un but

Le break donne soif. Une tripotée d’individus torse nu, chantent en coeur :  » Nous, on est làààà ! Nous on est làààà pour boire des bières !  »  » Esclave, à boiiiire ! « , hurle un autre.  » Beber, prends quand même du Coca pour les enfants, qu’ils boivent « , propose à son tour une mère de famille, prévoyante. C’est justement la pause boisson. La buvette se transforme en grande fournaise. La mascotte locale, un merle imposant en fourrure noire, en profite pour dévoiler son vrai visage, les cheveux peroxydés, après un court dialogue avec la police. On n’est jamais trop prudent.

Après un doublé pour Oulare, Emond facture la quatrième banderille, suite à un beau travail collectif parti de Pocognoli, passé par Anthony Limbombe, l’une des trois nouvelles recrues, et Senna Miangue. Heureusement, le panneau d’affichage fait le coup de la panne. Quentin Gerodez se charge de remettre les pendules à l’heure. Des trente mètres, le numéro 10 namurois envoie un missile qui surprend Milinkovic-Savic, qui ne bouge pas, tapi dans l’ombre.

À l’autre bout du terrain, Réginal Goreux mène l’échauffement de l’équipe prévue pour la deuxième mi-temps. Duje Cop, revenu d’un an à Valladolid, attend un temps mort pour s’adresser au préparateur physique.  » Toilettes ! « , crie-t-il, pressé, d’une voix aiguë. Accordé.  » T’en penses quoi du gardien ? Pas mauvais, hein ? « , demande un Rouche à son pote. La réponse est cinglante :  » Une frappe, un but.  »

Un résumé qui n’affecte pas le principal intéressé, qui effectue une petite démonstration de jongles à la pause, alors qu’un pompier galère à tirer un énorme tuyau pour finalement arroser la pelouse. Soulagé, Cop tente le grand saut dès la reprise. Son adversaire de portier le dribble d’un joli crochet, sous les yeux d’un homme au tee-shirt rouge floqué Leye, numéro 99.

Du banc, le nouvel assistant de MPH, observe un Goreux capitaine manier les débats depuis le milieu de terrain. Aleksandar Boljevic, titulaire à Braine-l’Alleud trois jours plus tôt (0-5), sort rapidement. Le transfuge de Waasland se foule le pouce sur un contact. En son absence, Cop, bien en jambes, parachève par deux fois le succès rouche (1-6).

Les suiveurs du matricule 16 entonnent alors leur ode à Charleroi, question de manque :  » Emmenez-moi au Pays Noir, emmenez-moi au pays des bâtards. Il me semble que la misère, serait d’être supporter des Zèbres.  » La chanson, autre atout de la Wallifornie.

Eupen sauce américaine

L’annonce a pris du temps, pour plusieurs raisons. D’abord, le board du KAS Eupen souhaitait remplacer Claude Makelele par un entraîneur à la philosophie proche des préceptes d’Aspire, c’est-à-dire à la touche hispanique au sens même du jeu par et pour le jeu.

En ce sens, Benat San José, le nouveau coach des Pandas, doit se rapprocher de ce que produisait en son temps Jordi Condom, le prédécesseur de Makelele. Ensuite, San José a imposé ses conditions. La priorité de l’Espagnol de 39 ans, vainqueur de la Coupe d’Arabie saoudite et également champion du Chili avec l’Universidad Católica, qui a parfait son écolage à la Real Sociedad, était de poser ses valises au Kehrweg en compagnie de son staff, comme l’a relevé L’Avenir.

Chose faite, après de longues négociations avec le directoire eupenois, qui venait tout juste de prolonger le T2 maison, l’ancien joueur Manel Exposito. Autre entraîneur encore sous contrat, celui des gardiens, l’Allemand Christoph Semmler, n’a pas souhaité changer de poste et a préféré partir. Il laisse sa place au Brésilien Mauro Machado, ancien portier qui a évolué au pays et en Bolivie, à Bolivar, club avec lequel San José a été champion.

Un préparateur physique argentin accompagne également celui déjà en place pour composer un staff pléthorique aux accents sud-américains. Surtout, BSJ va pouvoir compter sur un assistant dont la nomination est équivoque. Le Portugais Bruno Pinheiro, sélectionneur des U19 et des U20 qataris, parmi lesquels trois jeunes eupenois et qui sortent d’une Coupe du Monde au goût d’échec, quitte le giron Aspire de Doha pour un retrouver un autre.

Le message est clair : Eupen doit revenir aux bases du projet de l’Académie de l’Émirat gazier et permettre à nouveau aux talents issus de la machine Aspire de briller. Pour l’instant, Benat San José doit déjà recruter. Pour sa première, le 18 juin dernier, il compose avec 8 U21 sur un groupe de 22 éléments. Depuis, il a lui-même activé ses réseaux pour signer son ancien élève de la Real Sociedad, Jon Bautista, après avoir accueilli Flavio Ciampichetti, buteur de 31 balais qui débarque de D1 équatorienne.

Dans le sens inverse, le longiligne gardien Babacar Niasse a décidé de filer vers d’autres cieux. Hendrik Van Crombrugge, qui a eu le droit à des vacances supplémentaires grâce à sa sélection chez les Diables devrait suivre. Mais, si un vent de changement souffle donc sur les Cantons de l’Est, une chose ne change pas : le huis-clos. Le squad germanophone se prépare actuellement en secret à Bitburg, dans la région natale de son directeur général Christoph Henkel, où il affrontera ce samedi le Viktoria Köln, terreur de Regionalliga West, le quatrième échelon teuton. Une belle manière de clôturer son stage, avant de rentrer près des Hautes-Fagnes.

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