TOP OU NUL : QUENTIN VOLVERT

Journaliste à la RTBF et Belgacom qui a fâché Albert Cartier.

Avec Mathieu Istace, tu t’occupes de la séquence Talents Foot de La Tribune. Comment s’organisent les tournages ?

On tourne chaque semaine dans un club par province : Anderlues (Hainaut), Nalinnes (Namur), Marloie (Luxembourg), Waterloo (Brabant et Bruxelles) et Waremme (Liège). Le but est de mettre en avant les promesses du football belge. Quatre séquences sont prévues dans chaque province avant la grande finale qui devrait avoir lieu vers la fin mars. Mais le lieu n’a pas encore été défini. Au niveau organisationnel, une présélection des talents est organisée par l’ASBL Cultusport. 20 enfants sont finalement choisis dans chaque province et nous en garderons trois pour la finale.

Comment éviter que tous les reportages se ressemblent ?

Nous repérons et mettons en avant les personnalités plus marquantes, ceux qui sortent du lot par leur caractère et qui ont des choses à dire. L’avantage, c’est que les gamins sont assez spontanés. Nous avons souvent droit à des perles ! Nous essayons de mettre les enfants à l’aise, même si quelques-uns restent tendus. Il y a parfois des larmes qui ponctuent les phases ! Certaines actions, comme les tirs sur la bâche du but, sont répétitives. Dans le reportage final, on les rend plus visuelles en intercalant des séquences d’autres compétitions (Euro, Championnat de Belgique,…), comme le coup franc d’Arnor Angeli contre Le Lierse, par exemple. Les jeunes sont assez fiers qu’on les compare à des joueurs du top.

Depuis le départ de Vincenzo Ciuro, on t’entend et on te voit de plus en plus sur la RTBF. Tu es le petit jeune qui monte ?

Ce n’est pas à moi de le dire ! Cet été, il y a eu des changements à la RTBF et j’ai eu la chance de participer aux Jeux olympiques et paralympiques. Mes collaborations ont augmenté et c’est positif pour tout le monde.

Quel est ton parcours ?

Je suis diplômé de l’Ihecs. J’ai travaillé en presse écrite pour La Meuse Namur (Sud Presse). Je connais bien Mathieu Istace et nous avons eu des parcours parallèles. On a été tous deux employés chez Exqi Sport, puis nous nous sommes retrouvés comme pigistes à la RTBF et chez Belgacom.

La personnalité la plus sympa ?

Michèle George, la cavalière médaillée d’or aux Jeux paralympiques. Les athlètes étaient très accessibles. Quand j’appelais l’attaché de presse de la délégation, je devais à peine attendre dix minutes pour rencontrer la personne demandée.

Une interview qui a dérapé ?

Il y a deux ans, j’ai fâché Albert Cartier. Eupen avait joué contre le Standard et un joueur avait raté la conversion d’un penalty. Or, ce n’était pas la première fois que cet incident survenait. J’ai donc demandé à Cartier s’il ne pensait pas à changer de tireur. Il m’a répondu que l’interview était terminée mais j’ai réussi à le convaincre de rester en discutant.

Ton reportage le plus étrange ?

Il y a deux ans, un 1er janvier, je me suis rendu au barrage de l’Eau d’Heure pour suivre des Néerlandais un peu fous qui plongeaient dans le lac. Peut-être que des collègues auraient tenté de les imiter mais je ne suis pas aussi cinglé. ?

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