Plein feu printanier sur les meilleures acquisitions du dernier mercato hivernal.

Le printemps est là : c’est le bon moment pour se pencher sur l’efficacité des transferts effectués durant la trêve hivernale. Comme nous l’avions fait au début de l’automne dernier, la rédaction a de nouveau voulu évaluer la perspicacité des acquisitions en établissant un hit-parade des meilleurs achats. A ce jeu-là, on remarquera que ce sont les trois clubs concernés par le maintien à la trêve qui se sont le plus activés. Avec souvent beaucoup de flair, Ostende, le Brussels et Mons trustent six des dix places du classement.

Pour rappel, le Top 10 établi en automne sur les transferts de l’été étaient : 1. Cadu (G. Beerschot), 2. Patrick Dimbala (Mouscron), 3. Fadel Brahami (la Louvière), 3. Olivier Doll (Lokeren), 5. Mario Espartero (La Louvière), 6. Patrice Noukeu (Mouscron), 7. Sergio Conceiçao (Standard), 8. Thierry Siquet (Charleroi), 9. Aliyu Datti (Mons), 10. Esteban Solari (Lierse).

1. éRIC JOLY, Ostende

Depuis que D’Artagnan a débarqué à la Côte, Ostende a réalisé jusqu’au week-end dernier un bilan de 10 points sur 12 et de s’imposer sur la pelouse des champions. Après un séjour en Ecosse, à Kilmarnock, Joly, 32 ans, a démontré toutes ses qualités de récupérateur, de temporisateur et de passeur. Au four et au moulin, il est devenu le dépositaire du jeu ostendais mis en place par Herman Vermeulen. Il a surtout prouvé qu’après sa galère montoise, il lui restait encore de belles années.

2. MATTHIEU ASSOU-EKOTTO, Standard

A La Louvière, dans les commentaires élogieux du premier tour, on parlait rarement d’ Assou. Pourtant, à 26 ans, le calme milieu de terrain récupérateur s’est inscrit, à son poste, comme un des meilleurs de notre championnat et s’est imposé dans une équipe qui ne manque pas de stars. A Sclessin, il est devenu le rouage qui manquait. Il rassure la défense et fait office de piston entre les lignes. Il équilibre un système qui avait trop tendance à pencher vers la droite.

3. DARIO SMOJE, Gand

Comme au premier tour, les Buffalos ont raté leurs premières rencontres avant de se retrouver. Mais le défenseur central croate de 26 ans, a éclaté. Pas de période d’adaptation pour celui qui provenait du NK Zagreb. Dès sa première rencontre, il s’est imposé. A la fois calme et autoritaire, il sait allier physique et technique, ce qui devient rare dans nos défenses. Il fait déjà office de leader du groupe et prend en charge la conversion des penalties.

4. CéDRIC BERTHELIN, Mons

Depuis que l’ancien gardien de Crystal Palace s’est luxé l’épaule, Mons ne gagne plus. Beaucoup de monde s’était demandé pourquoi les dirigeants montois avaient débuté leur recrutement hivernal par l’achat d’un gardien alors qu’ils en disposaient déjà de quatre. Mais aucun n’arrivait à la cheville du Français de 28 ans qui a sorti les arrêts pour mettre en confiance ses partenaires.

5. JéRéMIE NJOCK, Mons

Ce Camerounais de 25 ans a d’abord fait parler de lui en ne jouant pas suite à un problème avec son ancien club, Craiova. Arrivé début janvier au stade Tondreau, il a fallu attendre le 13 février avant de le voir débuter avec deux buts. Son gabarit (1m96, 92 kg) est d’une grande utilité pour Mons qui peut désormais s’appuyer sur un pivot. Difficile à tenir, il mobilise souvent deux défenseurs, libérant l’espace pour ses coéquipiers. Son jeu de tête peut également faire des ravages.

6. TOM SOETAERS, Genk

Genk avait fondé de grands espoirs sur le marché de Noël. Opération concluante puisque les Limbourgeois luttent pour un strapontin européen. Aux premiers rangs des réussites : TomSoetaers. Débarqué de l’Ajax, l’international belge de 24 ans a immédiatement démontré ses qualités en étant un des artisans de l’élimination d’Anderlecht en Coupe. Sur l’aile, il sait faire mal par sa vitesse et ses débordements.

7. IVAN MILAS, Mons

Mons a reconstruit tous ses secteurs et même si le club est toujours en danger, il sort du mercato renforcé par des joueurs de qualité. Dont fait certainement partie le Croate de 29 ans qui a directement trouvé sa place en défense centrale aux côtés de Roberto Mirri. Jeu de tête, placement et apport offensif font partie de sa palette de jeu. Il a redonné confiance à Mirri et à Philippe Billy, deux pions qui étaient passés à côté de leur premier tour.

8. MANASEH ISHIAKU, Club Bruges

C’est maintenant que le transfuge de La Louvière devra démontrer toutes ses qualités. Depuis deux mois, le Nigérian de 22 ans, avait profité de l’absence de Bosko Balaban pour avoir la préséance sur Victor comme troisième attaquant du Club Bruges. Vite adopté par les fans, il a directement attiré la comparaison avec Daniel Amokachi par sa puissance . En baisse de forme, il devra sans doute s’effacer devant le retour du buteur Balaban. Mais il aura déjà prouvé son utilité dans le système de jeu de Trond Sollied.

9. IGOR DE CAMARGO, FC Brussels

Le jeune attaquant brésilien du Brussels (21 ans), débarqué en hiver de Genk, se remarque avant tout par son caractère de battant, de jusqu’au-boutiste. Son bagage technique et son excellent jeu de tête lui permettent également de posséder une gamme variée. A lui maintenant d’établir de meilleures statistiques en terme de concrétisation que ses prédécesseurs au stade Edmond Machtens.

10. WERRY SELS, FC Brussels

Emilio Ferrera a absolument voulu l’attirer mais c’est Robert Waseige qui en récolte les fruits. A 31 ans, l’ancien médian lierrois, apporte au milieu bruxellois maturité, intelligence de jeu et bon placement. Il sent quand il doit créer le surnombre et est présent dans la totalité des actions offensives du Brussels. Comme lors de la victoire contre Mons où il inscrit un but et se montre décisif sur le deuxième en déviant le ballon de la tête.

Stéphane Vande Velde

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