TOMAS VAN DEN SPIEGEL

Le Joueur de l’Année ne pourra pas encore prêter main forte à l’équipe nationale qui affronte l’Espagne, ce soir à Liège. Sa rééducation, après la blessure au genou encourue en septembre, a pris un peu plus de temps que prévu.

Aujourd’hui, où en êtes-vous?

Tomas Van den Spiegel: J’ai repris l’entraînement depuis quinze jours. La semaine dernière, j’ai dû m’entraîner avec les Juniors, car l’équipe Première était partie à Zadar pour disputer un match d’Euroligue. Je n’ai plus mal, mais je manque encore de rythme. Je ressens aussi une petite appréhension: j’ai peur d’aller au contact. En décembre, Lucien Van Kersschaever était venu me rendre visite. Le soir, nous étions allés voir ensemble le match d’Ostende à Pesaro. Cela fait plaisir de constater qu’on n’est pas oublié.

Où en est Bologne?

En championnat d’Italie, nous sommes en tête. En Euroligue, par contre, nous sommes mal embarqués. Nous devrons probablement remporter les trois matches qui restent pour espérer nous qualifier: CSKA Moscou, Real Madrid et Panathinaikos. Je pourrai revoir Eric Struelens et Jean-Marc Jaumin… si je suis toujours là. En principe, Bologne devrait me prêter à un autre club afin de me donner du temps de jeu. Lequel? J’espère être fixé dans les prochains jours. On a parlé de Livourne et aussi… d’Ostende. Pour l’instant, les pistes semblent plutôt s’orienter vers l’Espagne.

Décevant, alors que vous étiez tout feu tout flammes à l’idée de porter le maillot d’un grand club européen?

C’est la vie. Un accident de jeu, cela arrive durant une carrière. En Italie, c’est courant de prêter des joueurs à un autre club. Il n’y a aucun déshonneur à cela.

Comment, à distance, avez-vous vécu les malheurs de l’équipe nationale?

J’ai été très déçu. Je savais que nous étions tombés dans un groupe très difficile, mais je pensais tout de même qu’il y avait moyen de réussir un truc. On prétend qu’avec l’équipe au complet, nous aurions remporté deux victoires lors des trois matches de novembre. Cela signifie simplement que le réservoir est trop limité. Aujourd’hui, je me rends mieux compte de la différence de niveau. J’ai vu Charleroi-Trévise à la télévision. C’est vrai que les Spirous auraient pu gagner, mais on oublie de dire qu’Edney était absent. D’habitude, il est le joueur le plus important de Trévise. Bulleri a livré un match superbe alors qu’en temps normal il ne monte pas sur le terrain.

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