THE BEST OF BELFAST

George Best est décédé, il y a dix ans, de son addiction à l’alcool. Nous sommes partis à Belfast, à la recherche de souvenirs tangibles du footballeur le plus charismatique d’Angleterre.

Belfast est rayée de dizaines de lignes invisibles, reliées entre elles. Elles soulignent subtilement mais fermement la religion et le sectarisme de toutes les couches sociales. Celui qui naît à Belfast porte à jamais une marque indélébile. Le George Best City Airport est situé juste à côté des célèbres docks de Harland & Wolff. Il est baptisé du nom du seul héros qui ne divise personne sur l’île verte. Maradona was good, Pelé was better, but George was Best. Malgré la concurrence qui fait rage en Grande-Bretagne, nul n’a égalé le charisme du Belfast Boy ces cinquante dernières années.

Il est le seul joueur à orner un billet de banque (celui de cinq livres) et, depuis trois ans, un itinéraire, le George Best Trail, dessiné à Belfast-Est, relie les endroits qui ont été importants pour lui dans sa jeunesse. Si ses prestations sur le terrain laissaient parfois matière à discussion, George Best était imbattable en dehors. Les femmes, le football et la boisson ont dominé sa vie. La plupart des supporters haussent les épaules :  » Il aimait juste les femmes.  » Ses véritables fans voient les choses sous un autre angle :  » Les femmes l’aimaient !  » Ça sonne mieux.

Désormais, tout le monde peut partager le lit de George Best. La maison où il a grandi est devenue une des attractions touristiques de Belfast. On peut revivre les quinze premières années de sa vie dans le quartier. Le personnage continue d’exercer une attirance énorme. La énième biographie est sortie cet automne sous le titre sibyllin de Second Best. Il est écrit par son fils Calum, qui dresse un portrait bouleversant de la vie privée de George Best. Celui-ci continue à vivre, insaisissable, dans la mémoire collective des Britanniques.

IVRE TOUS LES JOURS

George Best est décédé le 25 novembre 2005, il y a donc dix ans. Son fils unique a mis trois ans à trouver la force de revenir à Belfast. Le décès de son père a laissé un vide terrible dans la vie de Calum. Il n’aimait personne autant que son père et, en même temps, il ne savait pas grand-chose de lui. Il a sous-titré le livre My dad and me et y étale l’impact traumatisant qu’a eu l’alcoolisme de George Best sur son entourage. Calum est ouvert et direct.  » En le perdant, j’ai affronté les pires moments de ma vie, les plus sombres « , écrit-il. Les années ont passé dans une espèce de boue. J’avais le sentiment de m’enfoncer dans un trou noir. J’étais dépressif, je buvais et je me droguais. Je menais une existence dépravée pour gérer ce qui s’était passé.  »

Calum a découvert que sa jeunesse avait été une coquille vide. Sans amour, sans chaleur, sans attention.  » J’ai cherché mon père en vain. Il y avait quelque chose de plus important que moi à ses yeux : la boisson.  » Sa mère, Alex, a protégé Calum.  » Ton père était ivre tous les jours. Pendant trente ans. Je n’ai pas voulu que tu sois témoin de sa déchéance « , lui a-t-elle confié. Mère et fils sont donc restés en Amérique, où ils se sont forgé une nouvelle vie. Sans George Best.

Le retour de Calum à Belfast en a été d’autant plus pénible. Il a reconstitué l’histoire de son père sur base des récits des gens, parfois inconnus. Ce dont il se souvient ? Qu’en 1988, petit garçon, il est monté sur le terrain, la main dans celle de son père, lors d’un match de commémoration de l’équipe d’Irlande du Nord. Et que tout le monde l’adorait. Calum était fier mais perdu. De qui parlait-on ? Son père avait été élu Footballeur européen de l’année vingt ans auparavant. Il y avait également vingt ans qu’il avait gagné la Coupe d’Europe avec Manchester United. Le triomphe de 1968, avant que Best ne fête ses 22 ans, a été un point de rupture.  » C’est là que tout aurait dû commencer, en fait « , confie-t-il dans sa biographie Blessed.  » Mais ce fut le début de la fin.  » La vedette de Manchester United n’allait plus jamais remporter de victoire marquante, à moins qu’on ne prenne en compte la conquête de dizaines de superbes femmes.

FAN DE GLENTORAN ET DES WOLVES

Du centre de Belfast, il faut trois quarts d’heure de marche pour rallier Burren Way. Une fois le pont menant à l’Est traversé, on sombre dans un univers dur, dès Castlereagh Road. Les portiques des maisons sont plus étroits, les jardins plus petits et la peinture s’écaille plus vite. Belfast-Est est le berceau de l’Ulster Volunteer Force, une armée de citoyens fondée en 1912 pour soutenir le combat pour l’indépendance du Sinn Fein.

En rue et à l’école, on traite souvent George Best de proddy bastard. Un bâtard protestant. Son grand-père maternel, dont il porte le prénom, était catholique mais la branche paternelle de sa famille était presbytérienne -une forme de calvinisme. Elle avait ses racines en Ecosse. James Scottie Best était son deuxième grand-père. C’est lui qui lui a inculqué l’amour du football. Il l’emmenait à l’Oval, aux matches de Glentoran.

George a été conquis. Dans sa chambre, il découpait les coupures de journaux du Belfast Telegraph concernant le club et les collait dans un album. Il était le prototype de l’enfant d’après-guerre. Il a été conçu en août 1945 et est né le 22 mai 1946. La reconstruction commençait. Son père Richard, Dickie pour les intimes, et sa mère Ann avaient une jolie maison dans un nouveau quartier, Cregagh Estate. Leur vie commune a débuté à Burren Way, 6.

La maison est vide depuis le décès du père de George Best à 88 ans, en avril 2008. L’intérieur est resté intact. Il a été rénové dans le style des années 50 et 60 afin de reproduire l’atmosphère dans laquelle George a entamé sa vie footballistique. En janvier 1949, quand Dickie et Ann y ont emménagé, la maison offrait un luxe surprenant. Elle comportait une salle de bains aménagée. Le toit plat conférait une touche de modernité à l’ensemble. La maison fait partie d’un bloc qui va jusqu’au numéro 48. Sur la façade, un panneau : Family Home of soccer legend George Best. Sans plus. La plaque a été inaugurée le 3 avril 2002. Depuis peu, on peut louer la maison pour une ou plusieurs nuits. Ce n’est pas facile car les candidats sont screenés par la George Best Foundation. Elle ne veut pas de hooligans. La chambre de George s’orne d’un maillot des Wolverhampton Wanderers, son club favori à l’époque.

DES CREGAGH BOYS À MANCHESTER UNITED

Burren Way n’a jamais vraiment succombé à la magie du football. George a grandi dans une rue régulièrement éclairée par les mâts du Kingspan Stadium de l’Ulster Rugby Club, qui accueille également l’équipe nationale. On y joue les grands matches de rugby. Le royaume de George se trouvait à moins de cent mètres de son domicile. Il y a toujours un gigantesque terrain en gazon sur lequel on peut jouer trois ou quatre matches de football en même temps. Sur un côté, un bloc de petits appartements. La façade arrière s’orne d’une peinture géante, avec pour légende : George Best 1946-2005.

Ici, nul ne l’oublie. C’est ici, dans cette oasis de verdure, qu’il a appris à jouer. George a fondé avec ses copains le Cregagh Boys’ Club. Il aurait préféré jouer pour Glentoran mais le club le trouve trop petit et trop maigre. L’existence de George Best change radicalement en 1954. Son voisin, Monsieur Harrison, possède depuis peu une petite télévision. Un jour, il dit à George qu’il est le bienvenu s’il veut suivre le match entre les Wolverhampton Wanderers et le Dinamo Moscou. Il découvre un autre univers. Il voit bien, sur le petit écran, que le stade Molineux est éclairé par d’immenses spots. Ce match vespéral constitue un spectacle magique. Désormais, il supporte les Wolves et découpe aussi les articles les concernant.  » Ce fut un coup de foudre « , dit-il plus tard.

La petite chambre de George, où dorment désormais des supporters inconnus, est le lieu de naissance de ses rêves. Au printemps 1961, il en concrétise un. Il y a de la visite à Burren Way, 6. Ann court au terrain pour appeler George. Bob Bishop veut lui parler. C’est l’entraîneur du Boyland Youth Club et le scout de Manchester United en Irlande du Nord. George l’a impressionné sous le maillot des Cregagh Boys contre le Boyland Youth Club. D’où sa question : George veut-il rejoindre Manchester United ?

Le manager Matt Busby est déjà au courant. Bishop lui a dit :  » I think I have found you a genius. «  Fou de joie, George court annoncer la nouvelle à ses camarades :  » Je peux aller jouer à Manchester United !  »

UNE JOURNÉE ET PUIS S’EN VA

Eric McMordie, un garçon du même âge, est également invité. George et lui ne se connaissent pas mais ils montent ensemble sur le bateau. George Best serre la main de Matt Busby pour la première fois, à Old Trafford. Il a l’impression d’être présenté à Dieu, selon ses propres paroles. Busby se contente de lui rapporter le bien qu’on dit de lui et de lui souhaiter bonne chance.  » Good luck to you, son.  »

Eddie et George sont hébergés par Madame Fullaway, dans le petit village de Chorlton. Ils partagent une chambre sans radio ni TV. La chambre ne comporte que deux lits.  » Crois-tu que tu vas te plaire ici ? « , demande Eddie à George.  » Je n’en sais rien. Le soir même, les deux garçons concoctent un plan : ils rentrent chez eux. Dès le lendemain. Les parents de George sont catastrophés. Interrogé par son père, il hausse les épaules.  » Je ne m’y plaisais pas.  » Dickie poursuit :  » Comment le sais-tu ? Tu n’y es resté qu’un jour.  » Ann intervient :  » Laisse-le tranquille. Viens, George, je vais te préparer quelque chose à manger.  »

Le matin suivant, Dickie contacte Manchester United, qui fait preuve de compréhension.  » Votre fils n’est pas le premier à s’enfuir ni le dernier. Il reste le bienvenu, Monsieur Best. Faites-nous savoir quand il sera prêt.  »

Ce moment survient quelques mois plus tard. Cette fois, George voyage seul. Il est fermement décidé à se consacrer toute la journée à son activité favorite, le football.

Son nom est rapidement sur toutes les lèvres, y compris celles des joueurs de l’équipe première. Le défenseur Pat Crerand se dit stupéfait par le talent de George Best. A 17 ans, celui-ci signe un contrat professionnel à Manchester United. Il perçoit environ 24 euros par semaine. Quatre mois plus tard, le 14 septembre 1963, il effectue ses débuts en équipe-fanion. C’est un match à domicile contre West Bromwich Albion.

Manchester United est alors en deuil depuis cinq ans. Le crash aérien de Munich, le 6 février 1958, a dévasté le club. Neuf joueurs sont décédés. Parmi eux, une idole, Duncan Edwards, dont le sélectionneur Walter Winterbottom disait :  » J’ai décelé dans le caractère et l’âme de Duncan la renaissance du football britannique.  »

DES BUSBY BABES À TRINITY UNITED

Old Trafford a faim de nouveaux succès. Matt Buby forme une équipe capable de faire quelque peu oublier les BusbyBabes de 1958. Durant sa deuxième saison, en 1964-1965, George Best gagne ses galons de titulaire. Avec dix buts en 41 matches, il a une part importante dans le premier titre depuis huit ans. La Trinity United relaie les Busby Babes. Elle est formée par l’Ecossais Denis Law, George Best et Bobby Charlton, le héros du club, qui porte son maillot depuis dix ans et est un des rares rescapés de la catastrophée aérienne.

L’été 1965 est différent des précédents. Les Beatles sortent Rubber Soul et ces échos psychédéliques résonnent partout. C’est l’époque du flower power. Non loin de Burren Way, un voisin de George Best a entamé une formidable carrière musicale. Il s’appelle George Ivan Morrison et il est à la musique de Belfast ce que Best est au football.

En 1965, les héros de la pop ont une coiffure et un comportement qui type bien George Best. Il laisse pousser ses cheveux de quelques centimètres et l’indifférence devient une arme contre la génération précédente. George Best est surnommé The Fifth Beatle au Portugal. Ce 9 mars 1966, Manchester United prend la mesure du Benfica, le finaliste de l’édition précédente de la Coupe d’Europe, sur le score de 1-5. Après un quart d’heure, le marquoir affiche déjà 0-3 et George Best, auteur de deux buts, est la révélation de la soirée. Le lendemain, il fait la une des journaux, coiffé d’un sombrero. Pour la première fois, l’Angleterre est convaincue de pouvoir gagner une Coupe d’Europe.

Ce n’est pas pour tout de suite mais le football change. Rapidement. Ce que George Best fait en Angleterre, Franz Beckenbauer le réussit en Allemagne de l’Ouest et Johan Cruijff aux Pays-Bas. Le jeu s’accélère, se fait plus dynamique, plus fluide. La nouvelle génération laisse une empreinte durable sur le football, dans les années 60. George Best est un précurseur. Pas seulement sur le terrain. Il symbolise les jeunes qui veulent se libérer des dogmes religieux, des obligations sociales et des normes collectives. Son aura et son jeu valent même à George Best un éditorial dans le Daily Mail.

LA MANCHETTE DES JOURNAUX

Le Belfast Boy rend célèbre le numéro sept, comme Eric Cantona plus tard. Une différence de taille : Best n’a que 21 ans quand il est sacré champion d’Angleterre pour la deuxième fois, en 1967. Le monde est à ses pieds. Il devient vite un adulte. George n’est plus surpris de voir Bobby Charlton avaler un coup de whisky avant le coup d’envoi, pour se calmer. Best boit avec ses coéquipiers.  » De la bière, pas de boissons fortes.  »

Début mai 1968, Best est élu Footballeur de l’Année en Angleterre. Quelques semaines plus tard, Manchester United enlève la Coupe d’Europe. Benfica est à nouveau son adversaire, cette fois en finale, à Wembley. Best inscrit le 2-1 à la troisième minute des prolongations. Six minutes plus tard, le score est de 4-1. Ce succès lui vaut une nouvelle consécration, celle de Footballeur européen de l’Année. Il est le quatrième Britannique sacré à ce niveau, après Stanley Matthews, Denis Law et Bobby Charlton.  » A 22 ans, j’avais atteint ce dont je n’avais osé rêver cinq ans plus tôt « , raconte-t-il plus tard.

C’est ici que tout doit commencer. Il est le meilleur footballeur d’Europe, voire du monde. Mais il n’y a pas de nouveau début. George Best se fourvoie de plus en plus souvent. En 1969, Matt Busby quitte Manchester United. L’équipe va décliner. George Best sombre dans l’alcoolisme. Son comportement sur le terrain change. Dans un match contre Manchester City, en décembre 1969, il arrache le ballon des mains de l’arbitre, ce qui lui vaut quatre matches de suspension. En avril 1970, Best est exclu du match entre l’Irlande du Nord et l’Ecosse pour avoir craché sur l’arbitre et lui avoir jeté de la boue. Début 1971, il doit, une fois de plus, rendre des comptes à la FA. Il se présente avec trois heures de retard. Verdict : une suspension de six semaines. Il ne quitte plus la une des journaux. Il rate le train qui emmène Manchester United à Chelsea et passe un agréable week-end avec l’actrice Sinead Cusack. Le club le suspend pour deux semaines.

Peu après, Best est menacé de mort. D’après son club, il sera abattu s’il joue contre Newcastle United et personne ne veut courir ce risque. Best rate de plus en plus souvent l’entraînement tout en faisant la une en compagnie de belles jeunes femmes.

MATCH-JUBILÉ À WINDSOR PARK

En mai 1972, il déclare dans une interview qu’il est malade de devoir jouer dans une équipe aussi minable que Manchester United. Best annonce sa retraite footballistique. Il a 25 ans.

La fin de sa carrière se fait encore attendre mais les incidents se multiplient, selon le même schéma : les femmes, les écarts de conduite, l’alcool, les insultes, les suspensions. Le 12 janvier 1974, Manchester United le place sur la liste des transferts.  » Je ne jouerai plus jamais pour United « , grince-t-il. George Best est invité çà et là, dans le monde entier, pour des petits matches. En janvier 1975, la FIFA lui inflige une suspension à échelle mondiale, qu’elle retire toutefois 24 heures plus tard.

Sa carrière le conduit dans des clubs obscurs d’Afrique du Sud, des Etats-Unis, d’Irlande, d’Ecosse, d’Irlande du Nord puis des divisions anglaises inférieures. Le 13 octobre 1976, après trois ans d’absence, Best opère son retour en équipe nationale.

Ann, sa mère, décède le 1er octobre 1978. Sa mort choque profondément George Best. Durant les dix dernières années de sa vie, elle a sombré dans l’alcoolisme. Cette assuétude la tue. Calum Best voit le jour deux ans plus tard, le 6 février 1981, vers trois heures de l’après-midi. Le même jour, à peu près au même moment, 33 ans plus tôt, l’avion de Manchester United s’était crashé.  » Un hasard, évidemment « , commente Calum,  » mais mon père a trouvé la coïncidence chouette.  »

George Best vit en Amérique et y joue un peu au football mais il y déraille complètement. Il est ruiné et est condamné à trois mois de prison pour avoir roulé en état d’ébriété. Le 8 août 1988, la Fédération de football nord-irlandaise organise un testimonial en son honneur. Plus de 25.000 supporters se rassemblent au Windsor Park. L’homme qui n’a plus signé la moindre performance significative depuis 1968 et a abandonné le football de haut niveau en 1972, à 25 ans, est devenu une légende.

UN CoeUR EN OR

En mai 1996, à l’occasion de ses 50 ans, la BBC réalise un programme sur George Best. En 2001, le Manchester Evening Standard établit un panel des plus grands joueurs de Manchester United des 50 dernières années. George Best est numéro un. Il reçoit une distinction de la Queen’s University de Belfast et un diplôme spécial de la Football Writers’ Association, qui réunit la presse anglaise,  » pour ses mérites exceptionnels  » en football.

C’est comme si les supporters voulaient un nouveau George Best. Un footballeur qui dribble la vie, à sa manière, insaisissable. Dont l’image et le comportement le rendent irrésistible aux yeux des femmes mais font le désespoir des autorités. Mais ce n’est pas le George dont se souviennent les habitants de Burren Way à Belfast-Est. Pour eux, George était simplement un chouette garçon du voisinage, un petit gars sympathique. OK, il était parfois coquin, de plus en plus même, mais tout le monde lui pardonnait ses incartades. George avait un coeur en or et c’est pour ça que le peuple l’aime. Maintenant encore.

Le 25 novembre, il y aura dix ans que George Best est mort. Ses funérailles se sont déroulées huit jours plus tard, le 3 décembre 2005, par une humide journée d’hiver à Belfast. Plus de 25.000 personnes ont bravé les intempéries pour l’accompagner lors de son dernier voyage, de la maison de Burren Way au Roselawn Cemetery, où son corps repose aux côtés de celui de sa mère, Ann. L’emplacement, marqué du numéro S295, ne comporte qu’une simple pierre tombale. C’est ici que repose George Best, comme il l’a souhaité.

Ce texte provient du Spécial Angleterre réalisé par Voetbal International. On peut se le procurer en Belgique aussi.

PAR FRANS VAN DEN NIEUWENHOF À BELFAST – PHOTOS BELGAIMAGE

 » Pour mon père, il y avait quelque chose de plus important que moi : la boisson.  » CALUM BEST

 » A 22 ans, j’avais atteint tout ce dont je n’aurais osé rêver cinq ans plus tôt.  » GEORGE BEST

En mai 1972, il a annoncé sa retraite sportive. Il avait 25 ans.

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