Thans :  » Je n’aime pas le copinage « 

Interview vrai ou faux avec l’ex-consultant de La tribune.

 » La Tribune, c’était mieux avant, avec Stéphane Pauwels et moi. « 

(Longue hésitation) Vrai. En tout cas, c’est ce que les gens me disent. Je ne regarde pas l’émission : le lundi soir, je suis à mon école de foot. J’ai entendu dire que Michel Lecomte allait changer le format. Je ne tiens pas à émettre de jugement. Stéphane Pauwels et moi formions un bon duo. Ce qui est certain, c’est que je m’amuse mieux en commentant des matches que sur un plateau.

 » Ce départ est un mal pour un bien : je peux commenter les matches d’AB3 sans que la RTBF ne me mette des bâtons dans les roues. « 

Faux. En tant qu’indépendant, je décide pour qui je travaille. Je serais allé chez AB3 même en restant à la RTBF. Quel est le problème ? Lecomte m’a proposé d’être consultant durant l’Euro. Sur AB3, je prends mon pied. Je commente avec Marc Delire, un journaliste que je respecte au même titre que Philippe Hereng ou Vincent Langendries. Vincent tenait d’ailleurs à ce que je travaille avec lui durant l’Euro.

 » Avec Pauwels, on fait semblant d’être copain mais, en réalité, c’est fini, on ne se parle plus. « 

Faux. Stéphane va passer à mon challenge Sljivo. On s’appelle régulièrement, même si nous ne partageons pas certaines idées. A La tribune, il me mettait en valeur. Nos deux profils créaient un équilibre. Nous aurions dû plus profiter de cette alchimie. Stéphane n’était pas le même en privé et sur le plateau…mais c’était sans doute aussi mon cas ! Ma ligne de conduite est différente. J’ai toujours voulu rester un homme d’analyse même si j’avais parfois l’impression que des choses ne devaient pas être dites. Le foot de terrain est mon leitmotiv et j’apporte une grosse importance à la crédibilité. Cela plaît… ou pas !

 » Justement, j’en ai marre que mes détracteurs disent que je suis un gars lisse, sans relief. « 

Ah bon ? Faux. J’ai mon avis et je n’ai jamais épargné personne. Mais je ne règle pas mes comptes sur un plateau télé, désolé. Ma vie, je la passe à construire et à rassembler. Et je ne supporte pas le copinage. Si je me lie avec des personnes, c’est parce que nous avons des compétences à partager.

 » Je serai bientôt coordinateur de l’aile francophone de l’Union belge. J’ai compris que je n’étais pas fait pour être entraîneur, j’ai l’âme d’un dirigeant. « 

En partie vrai. J’ai été champion avec les jeunes de Verviers, j’aurais pu être DT à Lens, entraîner à Charleroi ou aller à Westerlo. Le coaching et la formation me plaisent mais beaucoup de projets ne visent pas le long terme, au contraire de la Fédé.

PAR SIMON BARZYCZAK

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