Télé Tivoli

Pierre Danvoye
Pierre Danvoye Pierre Danvoye est journaliste pour Sport/Foot Magazine.

D’Onofrio fait ses valises au Standard, Cartier y débarque. Leclercq ne prolonge pas à Valenciennes et revient à La Louvière d’où tous les piliers s’en vont. Et si c’était ça, la télé-réalité des Loups ?

O n ne peut pas plaire à tout le monde : ce classique télévisé du dimanche soir s’appliquerait bien, finalement, à La Louvière version 2004-2005. A moins que Le plus grand cabaret du monde ne résume mieux tout ce qui s’y est tramé dans la coulisse depuis quelques mois. La RAAL version Marc-Olivier Fogiel ou Patrick Sébastien ? On pourrait aussi oser des comparaisons avec Strip-tease, Tout le monde en parle… voire Le grand bêtisier ou Les guignols de l’info. Retour sur l’actualité récente des… Enfants de la télé.

Le Week-end sportif : La Louvière-Anderlecht

Après une nouvelle semaine chargée dans la coulisse (suites de la lourde défaite à Mons, poursuite dans les médias de la guerre entre Filippo Gaone et Stéphane Pauwels, rumeurs de plus en plus insistantes sur le départ d’ AlbertCartier d’ici un mois), le sport a enfin repris ses droits au Tivoli, dimanche soir, avec le match contre Anderlecht. On était curieux de découvrir la composition de l’équipe hennuyère : Cartier allait-il refaire le coup du match de championnat contre Bruges, avec 11 louveteaux sur la pelouse au coup d’envoi ? Non ! Le coach français aligna cette fois une vraie équipe A qui tenait plutôt bien la route. La Louvière-Anderlecht 1-1 : Surprise sur prise.

Herman Van Holsbeeck, le manager mauve, a acté le résultat et la composition louviéroise sans faire de vagues.  » Cartier estimait que c’était sa meilleure équipe possible « , dit-il.  » Il avait déjà tenu ce discours après le fameux match contre Bruges. Personne n’était dupe, évidemment, mais il fallait bien faire semblant de le croire. Je me suis vraiment posé des questions mais je ne pouvais rien faire. Rien, dans les règlements, ne nous autorisait à attaquer La Louvière « .

Mais pourquoi l’Union Belge a-t-elle lancé une enquête ? Van Holsbeeck :  » Quand il existe des faits concrets justifiant une plainte, on peut tenter sa chance. C’est ce que nous avons fait dans l’affaire du ballon crevé, après la décision de faire rejouer ce match. Nous savions que nous ne pouvions pas perdre dans cette histoire, tellement les règlements étaient clairs. On a parlé d’une vengeance de La Louvière à l’égard d’Anderlecht quand Cartier a fait jouer tous ses jeunes contre Bruges, mais je n’en ai jamais été persuadé. Pour tout le monde, il était préférable d’oublier le plus vite possible cette affaire de ballon explosé. Le bazar a duré cinq mois, il n’y a pas eu de gagnant et tout le monde a été ridicule dans ce dossier : la Fédération, La Louvière et Anderlecht. Je n’avais pas du tout envie de retourner à l’Union Belge à cause du match La Louvière-Bruges : c’est sur le terrain et nulle part ailleurs que nous essayons d’être champions « .

Vidéo-gag : Gaone dérape

Filippo Gaone qui se lâche complètement et qui dérape à la télé et dans les journaux, c’est une vieille histoire û la comparaison entre l’Union Belge et la Gestapo est son dernier exploit verbal. Le président a ses immenses mérites, dont celui d’amuser régulièrement la galerie.

 » Pour nous, c’est évidemment un excellent client « , reconnaît Marc Delire, de la RTBF.  » Si on mettait toutes ses interventions télévisées bout à bout, on obtiendrait un best of fantastique. D’un point de vue physique, Filippo Gaone est un anti- Jean-ClaudeVan Damme. Ses armes sont ailleurs : dans son discours sans retenue. C’est un chien fou qui fonce à travers tout et cela plaît aux gens. Il utilise des mots qu’on entend dans les bistrots ou dans les trains, un vocabulaire proche des gens, c’est fort différent des termes habituellement employés à la télévision. Gaone parle comme les supporters très excessifs : c’est normal puisqu’il est excessivement supporter ! Plusieurs fois, nous avons dû couper des passages au montage parce qu’il était vraiment allé trop loin et certaines de ses déclarations auraient pu se retourner contre lui. Ce qui est marrant aussi avec Gaone, c’est qu’il donne tout en vrac, qu’il ne parvient pas à structurer son discours. Il peut mettre trois sujets, quatre verbes et cinq compléments dans une phrase, puis oublier le verbe dans la suivante. C’est un personnage de BD à la télé ! Il me fait parfois penser au capitaine Haddock qui vocifère ses trucs… Mais les téléspectateurs comprennent toujours ce qu’il veut dire et où il veut en venir. Il nous a déjà reproché de chercher la petite bête, mais jamais de l’avoir critiqué personnellement : il a une carapace incroyable et s’énerve seulement quand on attaque son club. Par ses colères occasionnelles et ses déclarations, il me fait penser à Michel Verschueren, qui m’avait dit un jour : -Tu ne rentreras plus jamais dans mon stade. Ou à Robert Waseige. Mais des gens comme ça, qui vont au fond des choses, on en redemande à la télé. Notre travail serait bien plus difficile si nous n’obtenions que des discours plats, insipides. Il nous faut des Gaone, des Verschueren, des Waseige, des Bernard Tapie, des Marc Wilmots, des Philippe Albert. Ces gens-là ont au moins le mérite de dire tout haut ce que d’autres pensent tout bas, de mettre le doigt sur les problèmes qui sont ensuite approfondis par tous les médias. Ils sont indispensables. Loin de nous l’envie de les tourner en dérision. De toute façon, ils parviennent parfois à se ridiculiser eux-mêmes « …

Ça se discute : quel coach en 2005-2006 ?

Quelles sont les chances de voir Albert Cartier prolonger dans le guêpier louviérois ? La semaine dernière, le coach français a enfin reçu une proposition concrète de Gaone mais n’a pas resigné. La preuve : deux jours plus tard, il rencontrait pour la deuxième fois Roger Lambrecht, le président de Lokeren. Son avenir est-il tracé à Daknam ? Lambrecht tempère :  » N’allez pas trop vite en besogne. Ce n’est pas en deux conversations que je peux connaître Cartier. Je l’ai simplement invité à discuter parce que je suis sous le charme de ce qu’il a réalisé au premier tour avec La Louvière. Il a offert un football frais et offensif, et c’est une priorité pour moi. Mais il n’est pas le seul sur ma liste : j’ai cinq ou six noms en tête pour la saison prochaine « .

Au Standard aussi, on cite le Français. La rumeur rapporte que Dominique D’Onofrio annoncera, après le choc à Anderlecht du week-end prochain, qu’il ne s’embarquera pas pour une saison supplémentaire à Sclessin. Michel Preud’homme signale qu’aucune décision concernant l’entraîneur n’a encore été prise. Cartier confirme que le Standard n’annoncera rien avant les derniers jours d’avril et Luciano D’Onofrio parle d’une même échéance pour annoncer le menu de la saison prochaine. Tout cela concorde, finalement… Alors, Cartier possible chez les Rouches ?

 » Pas de commentaire « , lance Preud’homme.  » Oui, on nous a parlé d’Albert Cartier comme on nous propose régulièrement des joueurs et des entraîneurs. Nous sommes conscients que Cartier a d’abord réalisé un excellent recrutement à La Louvière avant de signer un premier tour très réussi. Mais nous avons décidé de ne plus commenter tous les noms que la presse cite chez nous « .

Alors, Albert : quid d’une offre du Standard ?  » Nous avons eu des contacts indirects « , avoue-t-il.  » Ce fut chaque fois franc, honnête, très professionnel. Maintenant, ne me demandez pas si ce club est vraiment intéressé. Durant ma carrière de joueur, on m’a régulièrement cité un peu partout : à Marseille, au PSG, etc. Mais dans certains cas, c’était simplement pour me mettre dans l’effectif sans véritablement me considérer comme un titulaire en puissance, voire pour déforcer un adversaire. J’ignore quelles sont les vraies intentions du Standard « .

Reste l’option d’une prolongation :  » Je réfléchis à ce que m’a proposé le président mais cette offre ne me convient pas, notamment parce que les conditions financières ne respectent pas ce que j’ai apporté au club depuis l’été dernier. Et je ne sais pas encore si je vais faire une contre-proposition. Il faut aussi que je sois assuré de rester le patron du recrutement (tant au niveau du staff que des joueurs) et que le chantier entrepris avec les jeunes se poursuivra. Bref, je n’ai pas encore assez d’éléments pour prendre une décision. J’analyse tout : Lokeren me prend très au sérieux et c’est un club ambitieux. Ce sont aussi des arguments qui comptent. Je pourrais également retourner en France : j’ai du concret dans un club de Ligue 2 qui a longtemps évolué en D1 et on parle aussi de moi en Ligue 1. Mais ma priorité n’est certainement pas de retourner en France dès maintenant. J’y ai vécu comme pro du foot depuis l’âge de 17 ans et j’ai envie de poursuivre mon apprentissage à l’étranger, de continuer à découvrir d’autres hommes, d’autres cultures, d’autres mentalités. Des managers me sondent à propos de l’Angleterre et des Pays-Bas. On verra « .

Les remous extrasportifs des dernières semaines ne semblent en tout cas pas avoir définitivement dissuadé le Vosgien de rempiler.  » J’essaye de rester en dehors de tout cela, même si je ne suis évidemment pas insensible à tout ce que je lis et tout ce que j’entends. Je laisse dire et je travaille. Le limogeage de Stéphane Pauwels n’implique en tout cas pas mon départ automatique. Nous avons fait un joli bout de chemin ensemble, mais notre association n’est pas inévitable « .

Et Daniel Leclercq dans l’histoire ? Son retour chez les Loups commence à être abordé dans les médias. Un coup de fil à Valenciennes, que le Druide fera remonter en Ligue 2 d’ici peu, pour en savoir plus :  » Retourner à La Louvière ? Je n’ai pas eu d’offre du président mais je ne dis pas non d’office. J’ai un beau projet à Valenciennes… jusqu’à la fin de cette saison. Pour la suite, il n’y a toujours rien de signé « .

Ça va se savoir : l’avenir des piliers

En juin 2004, La Louvière avait procédé à une grande lessive dans son noyau, laissant partir des éléments comme Maâmar Mamouni, Davy Cooreman, Georges Arts, Ogushi Onyewu, Serge Djamba-Shango, Thierry Siquet, Peter Odemwingie, Rogerio De Oliveira, etc. Rachid Belabed fut viré en cours de premier tour. Et il y eut un nouvel écrémage durant le mercato d’hiver : Michael Klukowski, Manaseh Ishiaku, Matthieu Assou-Ekotto, Mickaël Murcy, Yannick Vervalle, Daniel Camus. On peut s’attendre à un nouveau dégraissage important à la fin de cette saison. Les grandes décisions devraient tomber au compte-gouttes, au cours des prochaines semaines. Silvio Proto partira même s’il est toujours sous contrat. Les options sur Nasser Dainèche et Yannick Zambernardi n’ont pas été levées. Celles sur Geoffray Toyes et Fadel Brahami l’ont été par le club, mais les joueurs contestent la procédure : ce sera peut-être à la Fédération de trancher. Mario Espartero n’avait été loué à Metz que pour une saison et ne fera probablement pas de vieux os dans le Centre. Gunter Van Handenhoven est en conflit ouvert avec Gaone depuis plusieurs mois et ne prolongera pas. Wagneau Eloi a signé seulement jusqu’en juin prochain. RonyBaynon et Julien Pinelli, deux gamins du cru en pleine ascension, espèrent sans doute que le club fera vite l’effort de remplacer leur contrat semi-amateur par un pro… sous peine de nouveaux clashes. Bref, c’est une toute nouvelle équipe qu’il va falloir reconstruire.

Le capitaine, Van Handenhoven, sait d’ores et déjà à quoi s’en tenir :  » Gaone déclare dans les journaux que je peux rester. Ce n’est quand même pas via la presse qu’on négocie de nouveaux contrats. Il m’avait promis qu’on discuterait en octobre ou novembre mais j’attends toujours. J’en ai tiré mes conclusions : je suis en fin de contrat et je pars. Maintenant, je suis à l’écoute de tout le monde, je regarde tout ce qui bouge. Comme tous les joueurs, je suis trop déçu par ce qui s’est passé en janvier. Nous avions un noyau pour aller au bout de notre rêve, pour viser l’Europe jusqu’au bout. Charleroi a gardé tous ses joueurs et regardez où cela l’a conduit. Chez nous, on a tout cassé. Je peux comprendre les réalités financières du président, mais il faut savoir être ambitieux quand on est en D1. Nous avons prouvé au premier tour qu’il nous manquait juste un petit truc contre les grands mais que nous n’avions rien à envier à tous les autres. Au lieu d’acquérir ce petit truc, le club a vendu des pions indispensables. C’est dur à digérer « .

Actuel : la licence

La Louvière ne devrait pas éprouver trop de mal à obtenir très vite sa licence pour la saison prochaine. La dette vis-à-vis de Roulers (105.000 euros d’indemnités de formation) suite au transfert d’Ishiaku à Bruges a été honorée après intervention de la justice. Les agents de deux joueurs (Van Handenhoven et Murcy) attendent toujours leur commission, mais cela ne menace pas l’obtention de la licence aussi longtemps qu’ils n’assignent pas la RAAL.

José Lambert, le secrétaire du club, est on ne peut plus confiant :  » Les seuls reproches de la Fédération concernent nos infrastructures. Il nous manque un paratonnerre et quatre urinoirs, c’est tout  » !

Questions d’argent : les finances

Un mot pour résumer la saison actuelle sur un plan purement financier : banco ! Le budget prévisionnel était de 2,5 millions mais on sera loin du compte : le total des dépenses ne devrait pas dépasser 1,5 million ! Comment est-ce possible ?

Le recrutement estival n’a pas coûté cher : 64.000 euros en indemnités de formation, commissions aux agents et primes à la signature û il n’y eut aucun transfert payant. Deux des plus gros salaires ont été évacués en cours de saison : Odemwingie et Rogerio De Oliveira. Mais surtout, La Louvière fonctionne cette année avec des salaires extrêmement modestes : de 600 (!) à 6.000 euros bruts pour les fixes, de 450 à 1.500 euros pour les primes de victoires (la moitié pour un nul). En multipliant ces montants par les points pris sur le terrain et le nombre de joueurs concernés, on n’arrive jamais à 2,5 millions. Ce ne sont pas non plus les salaires des membres du staff technique qui font exploser le budget û les sommes que gagne Albert Cartier seraient simplement considérées comme de l’argent de poche par les entraîneurs de Ligue 1 française ! Il faut savoir aussi que presque toutes les autres personnes gravitant dans le stade ou les bureaux sont bénévoles.

A côté de cela, il y a eu les ventes de joueurs depuis l’été 2004 : 565.000 euros pour Odemwingie, 250.000 pour Assou-Ekotto, 250.000 pour Murcy, 1.125.000 pour le duo Ishiaku-Klukowski. Total : 2.190.000 euros. En attendant la vente de Proto d’ici quelques semaines. Bref, ce cru 2004-2005 rapportera un joli pactole.

Faut pas rêver : les supporters

Dans les tribunes du Tivoli, on observe une compréhension teintée de grogne : oui, les supporters comprennent les réalités financières de leur club ; non, ils ne digèrent pas la chute libre au classement depuis le début du deuxième tour. Les soldes durant le mercato d’hiver, l’équipe Réserve en championnat contre Bruges, le ping-pong verbal assassin entre Filippo Gaone et Stéphane Pauwels, le match bâclé à Mons : il n’en faut pas plus pour que certains commencent à tirer à vue. Une frange des fidèles de la RAAL réclame même le départ immédiat de Filippo Gaone.

 » Il n’y a que les imbéciles qui exigent le départ du président « , clame Marc Ronneau, président de l’Amicale des Clubs de Supporters (près de 600 membres affiliés).  » L’immense majorité est toujours à fond derrière lui. Evidemment, Gaone a commis des erreurs. La dernière en date, selon nous, est d’avoir viré Pauwels, qui était proche des joueurs mais aussi des supporters. Nous sommes persuadés qu’il aurait encore pu apporter beaucoup de bonnes choses au club « .

On peut comprendre la déception de certains fans qui se sont abonnés en début de saison puis ont vu la moitié de l’équipe type quitter le Tivoli entre août et janvier.  » C’est vrai que ceux-là peuvent être déçus, voire frustrés « , poursuit Ronneau.  » Mais ils doivent aussi être cohérents. Quand ils ont pris leur abonnement pour la saison, ces supporters-là pensaient la même chose que toute la presse belge : la RAAL allait se battre pendant tout le championnat en fond de classement, avec autant de jeunes, d’inconnus et de chômeurs. Personne n’aurait misé un kopeck sur un premier tour pareil. Alors, pourquoi s’affoler ? La direction a choisi d’assurer l’avenir du club en vendant plusieurs joueurs au prix fort. Cela aurait été une terrible erreur de ne pas laisser partir Odemwingie, Assou-Ekotto, Ishiaku, Klukowski ou encore Murcy pour les sommes qu’on a proposées à la RAAL. Regardez ce qui s’est passé à Anderlecht, qui a empêché le départ d’ ArunaDindane en début de saison alors qu’on lui offrait 8 millions. La direction bruxelloise a augmenté les prix de ses abonnements pour conserver le joueur, raté son parcours européen et va maintenant devoir laisser partir Dindane pour 2 ou 3 millions. La Louvière n’a fait qu’exploiter des opportunités inespérées. C’est difficile de trouver le bon équilibre entre résultats, spectacle et finances, mais Filippo Gaone y est parvenu. Qui peut garantir que notre équipe aurait réalisé un deuxième tour aussi bon que le premier si elle était restée intacte ? Il faut être conscient que l’effet de surprise commençait à s’estomper en fin de premier tour et que certains titulaires étaient presque condamnés à connaître un contrecoup, vu qu’ils étaient restés sur la touche pendant plusieurs mois avant de venir chez nous. Des joueurs confirmés sont partis et cela permet au moins de juger les jeunes du noyau. Dans un mois, on saura ce qu’ils ont dans le ventre. Alors que si on avait attendu l’été prochain pour les lancer dans la bagarre, on se serait peut-être rendu compte en décembre que certains étaient trop courts. Et La Louvière se serait retrouvée avec une dizaine de points à la trêve : nous connaissons ce stress pour l’avoir déjà vécu « .

Les supporters aimeraient que Cartier reste à la tête de l’équipe mais ne se font plus guère d’illusions.  » Je pense que 99,99 % des personnes qui suivent régulièrement ce club souhaitent une prolongation de son contrat « , continue Marc Ronneau.  » Mais c’est mal embarqué. De toute façon, quel que soit son choix, nous le respecterons. Nous serons déçus comme nous l’avons été quand Ariel Jacobs est parti, mais pour Cartier aussi, nous organiserons une petite fête et nous lui souhaiterons bon vent. Les supporters restent mais les joueurs et les entraîneurs passent. Nous faisons confiance au président pour trouver un successeur valable à Cartier « .

Pierre Danvoye

 » Filippo Gaone est UNE PERSONNAGE DE BD À LA TÉLÉ  » (Marc Delire)

 » JE SUIS EN FIN DE CONTRAT à Valenciennes  » (Daniel Leclercq)

 » Comment ne pas être SOUS LE CHARME DE CARTIER ? » (Roger Lambrecht)

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