SVEN-GORAN ERIKSSON

L’Argentine, elle, dispose d’un nouveau vivier de talents: Aimar (Valence), Saviola (Barcelone), Solari (Real) et Coloccini (Alavés). On serait même tenté de la mettre sur pied d’égalité avec la France, si la crise économique n’avait pas dévalué le peso de 60%, ce qui fait perdre un demi-million de dollars à Marcelo Bielsa, le sélectionneur.

Depuis qu’il avait emménagé dans un somptueux appartement londonien d’une valeur de trois millions d’euros, avec sa deuxième femme, italienne, l’entraîneur suédois n’avait pas commis la moindre erreur. Toujours froid et réservé, il s’était assuré le respect de la presse. Ses contacts avec elle étaient réduits à leur minimum, restaient strictement professionnels, menés sur un ton sérieux et courtois.

Cette relation courtoise n’aura duré que quelques mois. Les journalistes de la presse à scandales se sont rattrapés. En dévoilant sa brève liaison avec Ulrika Jonsson, ils n’ont fait que lever un infime coin du voile qui entourait la personnalité de Sven-Göran Eriksson. On comparait celui-ci au gentleman Arsène Wenger, qui n’a jamais commis de faux-pas depuis qu’il entraîne Arsenal. Si Eriksson a confié le brassard de l’équipe nationale à Michael Owen, c’est parce que l’attaquant de Liverpool est un modèle pour tous, encore plus sur le plan humain que footballistique.

Le Times a écrit la semaine dernière qu’Eriksson s’était introduit de façon bien grossière dans la vie privée des médias à cause de son aventure et pas l’inverse.

D’où cette question: les relations entre l’entraîneur, ses joueurs et la presse vont-elle rester aussi idylliques qu’après le 1-5 de Munich? Nous craignons que non. Rendez-vous en Asie.

Mick Michels

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