SURFEUR AUSTRALIEN

Comment Alin Stoica s’y prend-il pour vous faire rire ?

Stephen Laybutt : It’s impossible !(il rit) Je n’ai pas encore découvert ce penchant en lui, même s’il s’intègre bien à l’équipe. Qui est le pitre attitré ? Christophe Grégoire pense détenir ce rôle…

Quelle est votre principale qualité ?

La fidélité, à ma famille, à mes amis. J’y attache énormément d’importance. J’espère être honnête à l’égard de tout un chacun.

Vous avez joué en Belgique, aux Pays-Bas, au Japon, en Norvège et en Australie. Quels sont les pays les plus différents ?

Le Japon est évidemment très différent des autres. J’ai ouvert de grands yeux quand j’y ai débarqué. J’ai essayé d’apprendre la langue, en vain. Je trouve que le mode de vie en Belgique est assez comparable à celui de l’Australie. Le climat est évidemment moins agréable et les gens sont de moins bonne humeur. Les deux éléments sont sans doute liés.

Si vous deviez choisir entre une blessure et un but contre votre camp ?…

Voilà une question difficile. La réponse dépend du score. Je préfère en tout cas une blessure à un but contre mon camp qui impliquerait une défaite de Gand.

Une Duvel ou une Guinness ?

C’est facile, ça. Une Duvel, sans hésitation. La Guinness est populaire en Australie mais je ne l’aime pas.

En tant qu’Australien, à quoi préférez-vous être associé ? Au surf, aux kangourous ou à Kylie Minogue ?

Je n’aime pas trop les kangourous. Il y a cinq ans, j’en ai écrasé un en auto. La bête a brusquement sauté sur la route et je n’ai pu l’éviter. Ce ne fut pas une bonne affaire pour mon véhicule ni, hélas, pour le kangourou. Par contre, je raffole du surf. J’ai grandi au sud de Sydney. Je suis donc un vrai homme des plages. J’éprouve beaucoup de sympathie à l’égard de Kylie Minogue. Elle a surmonté un cancer et je suis heureux de voir qu’elle se porte de nouveau très bien.

Les Australiens sont des immigrants. Savez-vous d’où proviennent vos ancêtres ?

Il semblerait qu’ils soient originaires d’Allemagne ou des Pays-Bas. Notre famille a émigré il y a cinq ou six générations. Il ne doit donc pas me rester beaucoup de parents en Europe !

Que ferez-vous au terme de votre carrière active : entraîneur, agent de joueurs ou commentateur TV ?

Aucun des trois, j’espère. En fait, je rêve d’ouvrir un restaurant. Je suis déjà des cours de gestion d’entreprise. La cuisine est mon hobby. J’apprécie beaucoup la cuisine asiatique. Je la trouve intéressante.

JAN-PIETER DE VLIEGER