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SUR LE GRIL

Depuis la saison dernière, il propose chaque semaine sur Vivacité une longue interview des personnalités de notre championnat.

Comment avez-vous vécu le passage entre la fin de La Troisième mi-temps du lundi soir et la gestion de cette séquence ?

A l’époque, j’ai été surpris par l’arrêt de La Troisième mi-temps après 12 ans d’antenne. J’aime réaliser des interviews en direct et nulle part on ne trouvait un format long d’une demi-heure. On a toujours dit que c’était un exercice que je maîtrisais bien et j’ai donc proposé cette séquence qu’on a intitulée  » le gril « . Il y a des similitudes avec LaTroisième mi-temps puisque j’avais l’habitude de recevoir des invités dans l’émission. Sauf qu’ici, c’est moi qui me déplace. Les gens ne peuvent donc plus prétexter qu’ils n’ont pas le temps. Les conditions sont celles d’un direct : je ne modifie rien de ce qui a été dit. Pour moi, c’était important de garder cette tension, ce côté nerveux dans la rencontre…

Les interviews longues sont l’apanage de la presse écrite, voire de la télé. Est-ce qu’il est facile de convaincre les gens lorsque vous leur expliquez que vous venez pour la radio ?

Les personnalités, non. Par contre, c’est plus difficile avec les attachés de presse. Dans l’espace médiatique, la radio reste le parent pauvre. Pourtant, je leur explique qu’un article sera rédigé sur le web, qu’un podcast sera disponible en écoute, etc. C’est donc profitable pour le club. On a même parlé d’en faire une séquence pour la télé mais le projet n’a pas encore abouti. Ma démarche n’a rien de polémique. Le but est de mieux comprendre le quotidien d’une personne, son contexte de travail, etc. Je n’ai eu qu’un seul  » incident.  » Quand je l’ai questionné sur le scandale des matches truqués en Italie, Jean-François Gillet m’a demandé d’arrêter et j’ai enchaîné avec un autre thème. Généralement, les gens sont satisfaits du résultat.

Quelles sont les prochaines personnes que vous voudriez rencontrer ?

René Weiler m’intrigue. J’essaie d’avoir Bruno Venanzi depuis six mois, sans succès. Les entraîneurs et les dirigeants sont souvent les meilleurs clients. Les joueurs ont un discours plus formaté. Problème : on a vite fait le tour des personnalités. J’ai besoin de trouver un interlocuteur francophone car je me vois mal proposer une interview traduite. Cela limite encore le panel. Certains, comme Michel Preud’homme, refusent les entretiens individuels. Quant aux Diables, c’est impossible de les rencontrer lors des rassemblements. Il faut les voir avant, juste quand ils reviennent en Belgique ou bien lorsqu’ils sont présents à des événements sociaux.

PAR SIMON BARZYCZAK

 » J’aimerais interroger René Weiler car il m’intrigue.  » ERIK LIBOIS

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