Sur le gril Vankerkom :  » Je ne suis pas Miss Belgique ! « 

Changement à la présentation d’ Automobile : dès le 12 février, Gaëtane Vankerkom prendra la succession de Caroline Hick.

Pourquoi a-t-on opté pour vous ?

Caroline Hick va travailler exclusivement pour le service du JT. J’avais passé le casting avec elle il y a deux ans et la RTBF n’a pas jugé bon d’en organiser un nouveau.

Envie de faire carrière à la télé ?

C’est juste un défi de plus qui me prendra deux heures supplémentaires par semaine. Mon métier, c’est la radio. Ma vie ne va pas être bouleversée pour autant.

Vous allez quand même troquer l’ombre pour la lumière.

Dans l’esprit des gens, j’ai l’impression que passer de la télé à la radio représente une promotion ! Comme si on montait de la D2 à la D1. Mais la radio est un média super important ! Je ne suis pas frustrée de travailler dans l’ombre.

Une belle femme qui présente une émission masculine destinée à un public d’hommes : ça ne fait pas un peu stéréotype ?

Je ne suis pas Miss Belgique ! Je suis dans le monde du sport depuis plusieurs années et j’ai été choisie pour mes qualités. Automobile est simplement une émission de divertissements, où l’on n’annonce pas de mauvaises nouvelles. Le fait de devoir m’adapter à un nouveau média me préoccupe beaucoup plus.

Justement, comment s’adapte-t-on au monde de la télé quand on vient de la radio ?

Des essais ont été effectués et je suis conseillée par mes collègues. Mon gros avantage, c’est que l’émission n’est pas diffusée en direct. Le reste viendra avec l’expérience.

L’automobile est une véritable passion ou bien va-t-il falloir vous mettre à niveau ?

Je ne vais pas mentir : je suis plutôt spécialisée en cyclisme ou en athlétisme. Je n’ai pas non plus baigné dans un entourage passionné d’automobile. Mais à mes débuts sur Vivacité, j’ai couvert les GP de F1. Et Automobile n’est pas l’émission la plus technique qui existe. Je devrais surtout me constituer un nouveau carnet d’adresses.

Les journalistes sportives féminines sont de plus en plus nombreuses dans le métier. L’égalité des sexes est-elle en marche ?

Sauf dans le milieu du foot, où les joueurs ne répondent pas tous de la même manière. Certains sont plus ouverts, d’autres vous snobent carrément.

Les chroniqueuses de Studio 1 ont été remerciées : n’est-ce pas un rôle qui vous aurait intéressé ?

Pas du tout. Dans cette situation, être une fille n’est pas un avantage. On les attendait au tournant. S’il existait une jolie nana capable de parler foot, ça se saurait ! Pour moi, un véritable chroniqueur, c’est quelqu’un qui a pratiqué un sport et qui sait donc de quoi il parle.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire