Suivez la flamme numérique

Bouger à Londres pour les Jeux ne se fera pas sans un minimum d’équipement high-tech et de services web. Passage en revue des outils les plus utiles du moment.

Chercher un hôtel

Jeux olympiques et nouvelles technologies ont toujours fait bon ménage. Particulièrement depuis que le web permet d’organiser intelligemment ses déplacements à l’étranger. Les plus courageux (ou téméraires) qui se décideraient pour un départ de dernière minute vers la City chercheront et réserveront leur hôtel sur expedia.be ou edreams.fr qui affichent tous deux les résultats de recherche sur une carte de Londres et le nombre de chambres restantes par établissement.

Devenu depuis quelques années la bible des voyageurs avisés, tripadvisor.com torpille, lui, les belles photos publicitaires (souvent trompeuses) des hôtels en publiant des photos laissées par ses utilisateurs. Cafards, moisissures, buffets éc£urants…, on tombe parfois de très haut en comparant ces clichés à ceux que l’établissement poste sur son site officiel. Autre intérêt méconnu de Tripadvisor, la possibilité de voir immédiatement sur chaque fiche d’hôtel, les restaurants, musées et autres attraction environnantes les plus populaires.

Enfin, pour être sûr d’éviter les quartiers louches, trop animés ou trop déserts, Google Street View permet des ballades virtuelles en rue à 360°. Idéal pour prendre la température des environs et éviter de loger à côté de 15 sex shops ou d’un pont d’autoroute…

Trouver un avion

Pour trouver un billet d’avion, les méta moteurs de recherche font figure d’incontournable malgré un manque de transparence affligeant quant à leurs conditions d’achat parfois très restrictives (sur l’annulation notamment). Jetcost.com ratisse large en regroupant une quinzaine de moteurs de recherche de billets d’avion. Un record dans la mesure où ce genre de site en compte en moyenne cinq à six. Malgré une mise en page veillotte et peu engageante, partirou.com/vols fait également figure de bon élève avec un score de 11 moteurs.

Viennent ensuite des sites plus classiques mais efficaces comme easyvols.org, alibabuy.com, lastminute.com et skyscanner.net, ce dernier étant le plus clair de la sélection. A noter enfin qu ‘edreams.fr montre une ligne du temps avec des graphiques estimant des prix moyens s’étalant jour après jour au fil des mois. Très intéressant pour les voyageurs aux dates flexibles qui peuvent ainsi réaliser une économie de 50 % à seulement 24 heures d’intervalle.

Surfer comme chez soi

Une fois débarqué à Londres, pour prendre des photos de qualité, naviguer de façon confortable avec son GPS, utiliser des apps et rester connecté au web, le smartphone s’impose comme un indispensable. En Androphone de milieu de gamme, le HTCOne V (299 euros à 4 Go) fait figure de favori du moment pour sa fluidité d’exécution globale et son rapport qualité/prix. Pour la petite histoire, notons que la célèbre marque taïwanaise verra prochainement Peter Chou, son président,… courir avec la flamme olympique ! Les geeks préférant les Windows Phone se pencheront sur le NokiaLumia 800et son objectif d’APN Carl Zeiss. Reste enfin en haut de gamme, l’ iPhone 4Sd’Apple et le Galaxy S IIIde Samsung qui démarrent tous les deux à 649 euros.

Petit rappel salutaire pour le portefeuille : lire ses mails et regarder des vidéos Youtube à l’étranger enflammera la facture de téléphone. Heureusement, une série d’initiatives de hot spots wi-fi gratuits ont été mis en place à Londres, spécialement pour les JO. Virgin a ainsi annoncé qu’il ouvrira ses antennes au public dans 80 stations du Tube tandis que The Cloud fera de même sur 56 arrêts de l’ overground, réseau ferroviaire aérien de la capitale.

Visiter Londres

Dans le métro, on en profitera donc pour regarder en wi-fi London Bus Checker (2,01euros sur Androphone et 2,39 euros sur iPhone) et Rail Planner Live(4,3 euros sur Androphone et 4,99 euros sur iPhone) qui permettent respectivement de suivre les déplacements de tous le bus et trains de la ville (et en dehors) en temps réel. Last but not least, Tubemap (gratuit sur Androphone et iPhone) de mxdata permet de créer des itinéraires avec correspondances s’affichant avec clarté.

En tout état de cause, les apps nécessitant la réception de données web devront donc faire preuve de la plus grande attention. Pour trouver son chemin à Londres, attention donc aux apps proposant des cartes  » gratuites  » qui utilisent simplement Google Maps. Pour les amateurs de gratuit, le mot magique à entrer dans les stores des différents OS est  » free offline maps « . Autre solution pour se guider à Londres, les apps de constructeurs GPS ou d’éditeurs de cartes ayant pignon sur rue.

Uniquement disponibles sur iPhone, Garmin Western Europe, TomTom Europe et iGo primo Europe de l’Ouest coûtent respectivement 79,99euros, 89,99 euros et 29,99 euros. Un tarif élevé qui a toutefois l’avantage de stocker toutes les cartes directement dans le téléphone. Disponibles sur iOS et Android, dans une fourchette de prix allant de 89,99 à 49,99 euros, Navigon Europe, Copilot Live Premium et TwoNav Europe viennent compléter la liste des apps de navigation douées. A noter que TwoNav Europe accepte les cartes collaboratives (et gratuites) d’ Open SreetMap et OpenStreetMap Cycle Maps. Sans oublier les plans topographiques des IGN de plusieurs pays, avec affichage des reliefs à l’écran. Qui peut le plus peut le moins…

PAR MICHI-HIRO TAMAÏ

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