STIJN MEERT

Le flanc gauche (qui a su si bien énerver Sergio Conceiçao…) nous reçoit chez lui.

Travail d’abattage

Stijn Meert (28 ans) et son amie Lies résident au bord d’une grande place conviviale, à proximité du centre de Courtrai :  » Après mon aventure à Anderlecht, je voulais revenir dans ma ville natale. Nous avons trouvé l’équilibre parfait. Nous sommes à cinq minutes du centre-ville et pourtant, nous sommes au calme, dans un quartier idéal pour les enfants. J’ai sciemment opté pour une modeste demeure mitoyenne. Grâce au football, j’ai eu le privilège de pouvoir acheter une maison très jeune et je ne voulais pas être de ceux qui vivent au-dessus de leurs moyens. Nous essayons maintenant de rénover la maison, touche par touche. Une maison mitoyenne peut être vaste et lumineuse aussi. Je réalise les travaux les plus simples moi-même, à chaque rénovation. Surtout le travail de casse !  »

L’arrière-grand-père

Stijn et Lies ont aménagé un intérieur très frais et moderne. Lorsqu’on pénètre dans le living, un meuble saute aux yeux : un bureau en bois antique. Un héritage de la famille de Stijn :  » Il a certainement 80, voire cent ans. Mon arrière-grand-père, qui était menuisier, l’a réalisé lui-même. Nous ne l’aurions jamais acheté car Lies et moi ne raffolons pas des antiquités mais je trouvais que le meuble devait à tout prix rester dans la famille. Il est très ingénieusement monté. Il faut savoir comment ouvrir tous les tiroirs et les casiers « .

Leçons de cuisine

Stijn ne passe pas beaucoup de temps aux fourneaux. Lies rit :  » Il m’a envoyé suivre des leçons de cuisine et je ne pouvais pas emménager chez lui avant d’avoir suivi ces cours ! J’aime cuisiner. Je passe beaucoup de temps à concocter des menus quand nous invitons des amis « . Pourtant, le couple raffole des dîners au restaurant.  » Nous aimons bien la cuisine italienne « , explique Stijn.  » Les pâtes et tout ça. Encore que rien ne vaille un steak avec des frites et une bonne portion de mayonnaise ! « 

Eclairage d’ambiance

La famille de Lies a également apporté sa contribution à l’aménagement de la maison. Ses parents ont un magasin de décoration. Un coudrier et une guirlande de Noël confèrent un éclairage original à la cuisine, en s’entremêlant.

Un petit rêve

 » J’ai toujours été fou de motos. Après ma maison, mon deuxième gros achat a été une moto, une Aprillia Capo Nord. J’ai grandi dans un cercle d’amis qui était passionné de motos et de vélomoteurs mais je n’avais pas l’argent nécessaire dans ma jeunesse. Je n’ai jamais eu de vélomoteur. J’ai acheté une grosse cylindrée du premier coup.

L’année prochaine, je voulais concrétiser un rêve. Partir au moins une semaine en voyage à moto. J’ai lu des tas de magazines là-dessus. L’Italie et les Balkans m’intéressent particulièrement. Ces dernières années, je n’ai vu que la côte belge. Je n’ai jamais eu de vacances à cause de mes études de régent en éducation physique. A la fin de la saison, la période de bloque commençait « .

Fashion King

Lorsqu’on lui demande si les vêtements sont importants à ses yeux, Stijn n’hésite pas.  » Absolument pas. Non. A Waregem, on me surnomme même le Fashion King(il rit). Non que je me balade comme un clochard. Je veux avoir l’air convenable mais j’achète les vêtements qui me plaisent, sans regarder les marques. Je m’en moque. On dit que les footballeurs aiment les vêtements mais ce n’est pas le cas avec Meert « .

Mauve

Le mauve est la couleur favorite de Stijn.  » Non, ce n’est pas un symbole « , rigole-t-il.  » J’aime ce ton, c’est tout. Nous avons peint une partie de la chambre à coucher en mauve foncé « . Stijn a lui-même peint l’ébauche des cadres sur le mur. Il s’est inspiré pour ce faire d’une émission life style.

Mofflé

Simba, le chien de Stijn et Lies, a moins bien réussi ses examens que son maître.  » C’est un beau chien, très chouette, mais il a été mofflé à l’école de dressage « , raconte Stijn.  » Il s’intéressait davantage aux autres chiens qu’à la leçon. Il est très jouette. J’aime beaucoup les chiens. J’ai acheté Simba sur un coup d’inspiration. Encore bébé, il était dans un magasin d’animaux. Nous étions entrés pour regarder. Nous sommes sortis avec le chien. Mais je ne le ferais plus : j’irais plutôt dans un refuge pour animaux « .

ILKA DE BISSCHOP

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