Stephan Streker : ciné et foot avant tout

Thomas Bricmont

Mieux connu pour ses qualités de réalisateur son long métrage Michael Blanco, sorti en 2004, avait été salué par la critique, Stephan Streker est apparu en toute fin de championnat pour animer avec Benoît Thans le multifoot sur Belgacom TV. Parcours d’un touche-à-tout médiatique.

Vous dénotez avec la profession puisque vous cumulez critique de cinéma, journaliste sportif et votre métier de réalisateur. Vous parvenez à faire le tri ?

Heureusement, je suis un vrai malade : je retiens tout, je lis tout. Je reste ultra branché cinéma, et ce sera toujours ma passion première. Mais je parviens à cumuler les deux.

Comment avez-vous débuté dans les médias ?

J’ai étudié le journalisme dans l’optique de rencontrer mes réalisateurs préférés. Aujourd’hui, le pari est gagné pour Francis Ford Coppola, Brian De Palma, Michael Man et Sergio Leone. J’aurai loupé Stanley Kubrick, et il me reste Martin Scorsese. Dans les médias, j’ai joué le mélange des genres : critique cinéma pour la radio ( Top FM, SIS), la boxe sur Canal+ durant un temps, le foot et le cinéma pour Télémoustique. Ces expériences m’aident à avoir, je crois, une certaine aisance aujourd’hui pour le multifoot.

Pourquoi ont-ils fait appel à vous chez Woestijnvis (boîte de prod des émissions foot pour Belgacom TV) ?

Un pur concours de circonstances : un jour, je croise Marc Delire au parc Josaphat et je lui demande : -Pourquoi n’as-tu jamais pensé à moi ? Quelques jours après, j’ai été invité à faire un casting et au final, j’ai envie de dire -Vive le parc Josaphat !

Ce mercredi, vous sortez une interview exclusive d’Emile Mpenza dans Télémoustique. Comment vous y êtes-vous pris, tout le monde sait qu’il ne parle plus aux médias francophones ?

On est resté amis depuis notre premier entretien, qui date de ses débuts en D1. Aussi, je crois que, dans ce cas précis, j’ai la chance de ne pas être lié à un média faisant partie du milieu foot.

Et le cinéma dans tout ça ?

J’ai à mon actif deux courts métrages ( ShadowBoxing et Mathilde, lafemmedePierre), un documentaire ( Lejourducombat) et MichaelBlanco, mon premier long métrage. Le métier de réalisateur occupe continuellement mon esprit. En ce qui concerne celui de journaliste, je reste également actif. Le 10 décembre dernier, j’ai encore interviewé Robert De Niro à New York. Je m’en souviens très bien, c’était le jour du derby Brussels-Anderlecht !

THOMAS BRICMONT

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