Steph sonne Julien Gorius

Anderlecht s’est fait battre par les Malinois ce week-end. Coup de fil, donc, au milieu français. C’est un gars intelligent. Il m’a dit des trucs intéressants sur son transfert raté durant le mercato.

Alors, cette victoire face aux Mauves, c’est un super résultat pour vous, non ?

Oui, évidemment. Gagner contre un adversaire de qualité, ça procure énormément de confiance. Cette victoire va nous relancer, parce qu’on n’était pas au top de notre forme ces derniers temps. Mais on n’a pas volé ce résultat. Notre coach, Marc Brys, nous avait très bien briefés avant la rencontre. Il nous a demandé de jouer dans le dos des défenseurs, car ils jouent en général le hors-jeu et également très haut. Et c’est plus facile de jouer contre des équipes qui jouent de la sorte que contre des formations qui bétonnent. Ils attaquaient aussi à cinq, ce qui a pour simple conséquence qu’ils n’étaient plus qu’à cinq derrière. Tactiquement, le FC Malines a surpris Anderlecht. On a une équipe qui est obligée de jouer le collectif car on n’a pas les mêmes individualités que les Mauves. Et tactiquement, on les a eus. Franchement, ça m’a étonné qu’ils viennent jouer comme ça chez nous. Je dois avouer qu’on n’a pas vraiment eu de difficultés à les contrer.

Comment tu te sens pour l’instant ?

J’ai souvent un creux durant les mois de novembre et décembre. Mais cette saison, je suis en pleine forme physique. Je ne me suis jamais senti aussi bien.

Tu t’es donc remis de ton transfert avorté ?

Ecoute, mon transfert, comme tu dis, n’a pas raté. Beaucoup m’annonçaient au Standard mais je n’ai jamais rencontré ses dirigeants. C’est juste mon agent, Jacques Lichtenstein, qui a eu des contacts avec eux. En revanche, j’ai rencontré les dirigeants de La Gantoise. Je t’avoue que si j’avais pu partir, j’aurais préféré aller au Standard. Les raisons sont simples : la qualité du noyau et les infrastructures m’auraient permis de progresser.

Si je comprends bien, c’est ta dernière saison à Malines ?

J’ai 26 ans. J’ai entamé ma quatrième saison au Kavé et j’espère bien la terminer. J’adore ce club. Il m’a permis d’évoluer. Comme le FC Brussels, à l’époque. Mais pour progresser, il va falloir que je parte. J’ai fait un peu le tour de la question à Malines.

Toi qui as été formé au FC Metz, tu rêves d’un retour en France ?

Oui, parce que, comme tous les Français, je suis un peu chauvin. J’aimerais bien en tout cas. Mais ça reste un doux rêve. C’est vrai qu’on est toujours un peu frustré de ne pas avoir réussi là-bas. Mais actuellement, je n’ai pas de contacts en France. Les seuls contacts que j’ai, c’est avec des clubs belges.

T’as des nouvelles d’Albert Cartier ?

Oui, on s’appelle souvent ! C’est lui qui m’a donné la chance de jouer chez les pros. Il me connaissait des jeunes à Metz et il m’a fait venir au Brussels. Et c’est bien simple. Moi, je ne l’appelle pas  » Albert  » mais  » le coach  » !

PROPOS RECUEILLIS PAR TIM BAETE

 » Les Mauves, tactiquement, on les a eus. Franchement, ça m’a étonné qu’ils viennent jouer comme ça chez nous. « 

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