STEPH sonne Cordaro

Alessandro a inscrit le but du week-end : une volée superbe à la sortie du rectangle ! Premier match entier avec Charleroi et premier but pour son nouveau club.

Alessandro, quel but tu nous as mis !

Alessandro Cordaro : Ouais, c’était un but de fou. En fait, je ne me suis pas posé de questions. J’ai frappé la balle comme elle venait.

Pour célébrer ton goal, pourquoi as-tu couru vers le banc et pas vers ton entraîneur ?

En réalité, je me suis dirigé vers mes coéquipiers Baguette et Chabaud. Avant le match, ils m’ont dit que j’allais marquer et que je sprinterais ensuite vers eux. Ils avaient raison !

Au vu de ton entame du premier tour, ne regrettes-tu pas d’avoir signé au Sporting ?

Non, pas du tout. C’est vrai que j’ai été blessé et qu’en conséquence, je n’ai pas joué beaucoup. Il a fallu que je patiente. L’équipe a aussi beaucoup tourné. Maintenant, je pense avoir montré au coach qu’il peut désormais me titulariser à nouveau.

Samedi, face à Courtrai, Charleroi a bénéficié d’un penalty presque imaginaire. Tu penses que c’est parce que l’arbitre, Christophe Delacour, est un ami de Charleroi ?

Ecoute Stéphane, il y a un penalty gros comme une maison qui n’a pas été sifflé sur moi en première mi-temps. Je pense donc que l’autre penalty a été sifflé pour Hosni en compensation. Il était facilement un mètre en dehors du rectangle. Je comprends donc pourquoi Courtrai a râlé. C’est vrai que normalement, un arbitre ne doit pas faire de compensation. Mais là, on ne va quand même pas s’en plaindre !

Charleroi ne parvient pas à décoller. Quelle en est la raison ?

On a pourtant un bon groupe, qui est en plus techniquement très fort. Mais on souffre au niveau mental. On n’arrive pas à répéter les bonnes prestations. On a tendance à vite lâcher. Le paradoxe est qu’on est capable de battre n’importe qui. Dans le noyau, on a beaucoup de caractères forts mais on manque cruellement de leadership.

Les Français qui arrivent régulièrement à Charleroi sont doués techniquement, mais ils n’ont pas réussi dans leur pays parce que justement, ils avaient des lacunes mentalement, non ?

C’est bien possible…

Demol ou Dessy ?

Demol, sans hésitation ! Parce qu’avec lui, je suis sûr que je peux progresser. Il a un vécu d’ancien footballeur et de grand joueur. Il comprend ses joueurs.

Mais Dessy aussi a été joueur !

Ok ! Mais quand il entraînait Mons, il restait trop dans son rôle de formateur. Il était beaucoup trop scolaire. Il nous imposait une discipline comme on fait avec les Cadets.

N’y a-t-il personne qui te manque à l’Albert ?

Le club me manque un peu parce que tous mes amis y sont encore. J’ai fait un choix qui cadre totalement avec mon plan de carrière.

Ouais bon, il n’y a qu’une vingtaine de kilomètres entre Mons et Charleroi…

Dans le contexte montois de l’époque, il fallait absolument que je change d’atmosphère.

Qui t’as donné envie de faire du foot ?

Je viens d’une famille de Siciliens et donc d’Italiens. Mes idoles étaient des joueurs tels qu’Enzo Scifo ou encore Marco Casto. Chez les Cordaro, on est une famille de foot. De père en fils, on est supporters de la Juventus. On vit vraiment ce sport au quotidien et chaque dimanche, on se réunit pour voir les matches. Mon idole absolue est Alessandro Del Piero.

Aimer autant le foot, ça ne doit pas être facile de trouver une copine, non ?

Ça tombe bien, Steph ! Si, éventuellement, Sport/Foot Mag pouvait m’aider à en trouver une, ce serait génial. Mais il en faut une qui soit passionnée par le foot, qui le regarde avec ma famille et qui supporte la Juve… mais surtout mon caractère.

Bon, on va faire un appel aux candidates !

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