Steph sonne Bruno

Le week-end passé, j’ai commenté Chantilly-Lille (0-3). J’ai pu blaguer avec Eden Hazard et la dernière perle belge du LOSC : Gianni Bruno. Ce p’tit Belge est un véritable finisseur, dont on va entendre parler dans les mois à venir. Il est aussi un pilier de notre équipe Espoirs.

Salut, présente-toi un peu !

Bonjour, je m’appelle Gianni. J’évolue au poste d’attaquant. J’ai 20 ans. J’ai débuté au FC Liège, puis j’ai passé cinq ans au Standard. A l’âge de 15 ans, je suis parti à Lille. Je viens donc d’entamer ma cinquième année au LOSC. Cette saison, j’ai au fur et à mesure intégré le noyau A.

Et comment ça se passe ?

Pour l’instant, c’est vrai que je suis sur le banc. J’ai été 15 fois inscrit sur la feuille de match et aussi plusieurs fois en tribune en tant que 19e homme. C’est sûr que c’est assez frustrant, mais dans un club comme Lille, il faut être patient. Depuis six mois, je m’entraîne avec le noyau A. Je n’ai jamais été aussi en forme et j’inscris beaucoup de buts à l’entraînement. Je me sens tellement bien que Joe Cole m’a surnommé – Hernan Crespo, l’ancien grand buteur argentin avec lequel il a joué à Chelsea. On a un super groupe cette saison et j’ai la chance de m’entraîner avec des pointures comme Cole, Hazard, Landreau, Sow ou encore Mavuba. J’ai bon espoir de recevoir bientôt ma chance sur le terrain. Il faut quand même savoir que nous sommes encore qualifiés pour la Coupe de France et la Coupe de la Ligue, ce qui pourrait me laisser plus d’opportunités. Rudi Garcia est un entraîneur très rigoureux et exigeant, mais au moins, avec lui, tu progresses !

C’est étonnant que tu sois encore à Lille, parce qu’en début de saison, on parlait de prêt, non ?

Oui, mais Garcia s’y est opposé au dernier moment, car il a voulu me conserver pour la saison. Mon but maintenant, c’est de lui montrer que je suis capable de jouer à Lille. En juin, je ferai peut-être le point sur ma situation, mais je veux absolument percer ici. Sow va sûrement partir en fin de saison aussi, ce qui me permettrait d’avoir du temps de jeu.

Au club, Hazard est ton compagnon de chambre. On vous appelle d’ailleurs les Belges…

On a joué très longtemps ensemble dans les sélections de jeunes en Belgique. Il évoluait derrière moi comme numéro dix. Nous sommes de véritables amis.

Mais au fond, c’est qui, Eden Hazard ?

C’est avant tout quelqu’un qui prend la vie du bon côté. L’expression -No stress lui colle à la peau. C’est un chambreur et il rigole tout le temps. C’est quelqu’un qui positive énormément.

Quelles sont les ambitions de Lille cette saison ?

Tout le monde parle du PSG, de l’OM et de Lyon pour le titre, mais on ne va rien lâcher. Et comme je l’ai dit, on est encore présent pour la Coupe et notre groupe est exceptionnel.

La Belgique, ça t’évoque encore quelque chose ?

Oui, mais je n’y retournerai pas tout de suite. J’ai vraiment envie de réussir dans le foot français, auquel je me suis préparé et adapté. Il ne faut pas oublier que je joue encore chez les Espoirs, avec lesquels on a battu l’Angleterre. Le groupe regrette d’ailleurs un peu Francky Dury, avec qui le courant passait vraiment bien.

PROPOS RECUEILLIS PAR TIM BAETE

A l’entraînement, je marque souvent et Joe Cole m’a surnommé -Hernan Crespo !

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