STEPH sonne Brüls

Formé à Eupen, ce médian s’est perdu pendant deux ans à Maastricht (D2 hollandaise) mais a réussi à rebondir cette saison à Westerlo où il est titulaire depuis le début du championnat. Attention : il va devenir une des révélations de la saison ! Je l’avais déjà repéré à l’époque où il évoluait à Eupen…

Alors Christian, pourquoi avoir signé à Westerlo ?

Christian Brüls : Je voulais tout simplement absolument partir de Maastricht. En fait, il y a deux ans, j’évoluais à Eupen. A l’époque, je devais signer à Trabzonspor, en Turquie, mais ça ne s’est pas fait. Ça a malheureusement beaucoup trop traîné. Pris de panique, j’ai signé à Maastricht. Ce n’était vraiment pas un bon choix. Ma deuxième année a vraiment été compliquée. Finalement, j’ai changé d’agent. Je suis passé chez Eris Kismet ( ndlr : notamment le manager de Sinan Bolat) et il m’a remis dans le droit chemin.

Et Westerlo, tu penses que c’est un bon choix ?

Je pense que le top 6 est vraiment jouable. En début de saison, il faut toujours un peu de chance et je pense qu’on a bien débuté. On a fait un bon résultat face au Germinal Beerschot. On aurait d’ailleurs même pu gagner ce match. L’équipe est très bonne et Ceulemans y apporte vraiment un plus.

Tu parles quelle langue avec Ceulemans ?

Je connais quelques mots de néerlandais que j’ai appris à Maastricht. Je suis germanophone et je me suis mis au français sur le tard. Mais on parvient quand même à se comprendre. De toute façon, Ceulemans parle peu mais juste. En trois mois, j’ai appris au niveau tactique plus que pendant toute ma carrière.

Quelles sont tes lacunes ?

La culture tactique, principalement. Pendant toute ma jeunesse, j’ai joué dans des petits clubs, et notamment au FC Amel, que j’ai quitté à 15 ans pour Eupen. Jusqu’à cet âge, je n’avais qu’un entraînement par semaine. J’y ai évolué en Scolaires, puis à 18 ans, j’ai intégré l’équipe première. J’ai donc un manque de formation. Je n’ai jamais eu la chance d’intégrer un centre de formation. Mais Jan Ceulemans, avec son expérience, sait parler aux jeunes. Pour l’instant, je reste calme et je progresse.

C’est quoi ta position fétiche ?

Dans un 4-3-3, ma place, c’est derrière les attaquants. A Westerlo, je joue sur le flanc gauche, mais je me sens mieux au centre.

Tes passions, c’est quoi ?

Le foot, c’est toute ma vie. A un tel point que je vais même encore jouer parfois avec des potes. En plus, mes deux s£urs jouent en club. Et ce n’est pas fini : chaque week-end, je regarde les résumés de tous les matches et de tous les championnats.

En tant que germanophone, ton rêve, c’est la Bundesliga ?

Oui, évidemment. J’aimerais tant y évoluer une fois dans ma vie. Ma culture est allemande. Donc, ce serait facile pour moi de m’y adapter. Un championnat comme la France m’intéresse également. Mais il ne faut pas oublier non plus qu’en Belgique, on a déjà de très bons clubs.

A quoi il faut s’attendre avec Herr Brüls ?

A une bonne découverte… Si Westerlo fait une bonne saison, j’aurai aussi fait une bonne saison !

par stéphane pauwels (receuilli par tim baete) – photos: reporters

Jusqu’à 15 ans, j’ai joué dans des petits clubs où je n’avais qu’un entraînement par semaine. J’ai donc un manque de formation.

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