Steph sonne Blondel

Face au Beerschot (1-1), le Brugeois était pour une fois titulaire. Blessé pendant une longue période, il revient peu à peu dans le groupe.

Salut Jo, malgré le match nul face au Beerschot, le Club est dans une forme européenne, non ?

Jonathan Blondel : C’est vrai qu’on vient de réaliser un six sur six en EL. Mais il ne faut surtout pas s’enflammer. La preuve : notre déplacement au GBA. Mais là-bas, c’est toujours compliqué. En plus, Stijnen était hyper motivé à l’idée de retrouver ses anciens partenaires. A part ça, c’est vrai qu’on joue pas mal. L’équipe tourne bien.

Le vestiaire semble beaucoup plus sain, non ?

C’est sûr. Il y a eu plein de changements de joueurs. La direction a fait des bons transferts. On a maintenant des joueurs de caractère, qui se donnent à fond. Depuis notre titre en 2004, je n’avais jamais vu un noyau aussi bon que l’équipe actuelle. Les Scandinaves qui ont débarqué sont de véritables fighters. C’est ce qui fallait. Ils jouent pour le maillot. A Braga, on a gagné car on était clairement meilleur.

Toi, tu te sens bien ?

Ce n’est pas toujours facile d’être sur le banc. Mais c’est compréhensible : j’ai été opéré trois fois en l’espace de dix jours. Un bout d’os se baladait dans mon genou et il a fallu le trouver et l’extraire. C’est une blessure qui a vraiment traîné. Je ne suis que depuis deux mois dans le groupe et je n’ai pas pu participer à toute la préparation.

Quelle est ta relation avec Adrie Koster ?

J’ai fait partie des joueurs qui ne souhaitaient pas son départ. C’est un coach qui privilégie le jeu au ballon et qui ne demande jamais de fermer la baraque. A Braga, on y est allés avec trois attaquants ! Il a une vision et est ouvert. C’est véritablement un coach pour le top. En plus, il dialogue énormément avec ses joueurs. Si tu ne joues pas, il vient te voir pour t’expliquer pourquoi. Il nous laisse aussi une grande liberté. Bon évidemment si ça tombe sur des joueurs qui ne savent pas se prendre en mains, ça ne fonctionne pas.

Justement, avec Nabil Dirar, ça va beaucoup mieux…

Nabil va mieux parce que tout le monde va mieux. Il fait partie des anciens, comme moi. Nous nous sommes adaptés à l’arrivée des nouveaux, qui ont débarqué avec une super mentalité. Actuellement, Nabil est bien dans sa tête, donc personne ne peut rivaliser avec lui en Belgique, à son poste.

Et tes potes mouscronnois, Maxime Lestienne et Daan Van Gijseghem, ils en sont où ?

Lestienne a fait deux bons matches en début de saison mais est maintenant blessé ; Thomas Meunier progresse aussi énormément et joue au même poste que Maxime. Pour Van Gijseghem, tout le monde a évidemment entendu parler de son accident de voiture. Cette nouvelle a un peu choqué le groupe. Le plus important, c’est qu’il n’ait pas été blessé. Et il faut qu’il sache que le Club lui offre une deuxième chance. C’est une aubaine pour lui et il doit la saisir.

T’es conscient que cette année, Bruges joue pour le titre ?

On a l’équipe, mais on ne s’emballe pas. On est solides et forts mentalement. Ce n’était pas le cas la saison passée. A l’époque, si on était menés 1-0, on regardait le sol. Dorénavant, on joue la tête haute. Je ne veux pas faire le fayot, mais je veux vraiment remercier la direction qui a décidé de ramener des guerriers !

PROPOS RECUEILLIS PAR TIM BAETE

 » Je ne veux pas faire le fayot, mais je veux vraiment remercier la direction qui a décidé de ramener des guerriers au Club ! « 

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