STEFAN SAPPENBERGHS

Après 12 ans de présence en D1, qui l’ont vu notamment passer par Mons, Charleroi et Anvers, il se retrouve aujourd’hui sans club.

Comment en êtes-vous arrivé là?

StefanSappenberghs: J’avais encore une année de contrat à Anvers, mais Marcel Colla avait d’autres projets et ne comptait plus trop sur moi. Une possibilité s’est dessinée pour un transfert à Wilsele. Cela m’aurait plu, mais Anvers m’a mis des bâtons dans les roues et l’affaire n’a pas pu se concrétiser. Je crois qu’on est fâché sur moi, mais on ne peut pas me tenir pour responsable d’une situation dont je suis avant tout victime. C’est regrettable pour les deux clubs, mais c’est surtout moi qui me suis retrouvé le dindon de la farce: je suis resté sur le carreau.

Vous vous entraînez désormais avec St.Jan, un club anversois de D3.

C’est mon club d’origine. J’y vais uniquement pour entretenir ma condition, car je ne pense pas y jouer cette saison. L’équipe est formée et bien équilibrée. Elle n’a pas besoin d’un renfort supplémentaire. Louis Rowe et Michael Huger sont également venus s’entraîner à St.Jan, mais cela n’a pas duré longtemps: ils ont trouvé chaussure à leur pied en France.

En ce qui vous concerne, quelles sont les perspectives?

Pour être franc, elles ne sont pas réjouissantes. Je ne fais l’objet d’aucune proposition pour l’instant. En D1, toutes les places sont prises. La plupart des clubs ont décidé de miser sur des étrangers ou des jeunes, parce qu’ils coûtent moins cher. Je dois attendre qu’un joueur se blesse ou qu’une place se libère d’une autre manière.

Combien de temps êtes-vous disposé à attendre?

Le temps qu’il faudra. Je n’ai pas le choix. Le cas échéant, je descendrai dans une division inférieure.

Un retour à Anvers n’est pas envisageable?

On a pris d’autres options là-bas. La porte est fermée pour moi.

Et l’étranger?

C’est aussi une possibilité. Pour cela, il faut qu’une offre me parvienne. J’attends mais je ne vois rien venir.

C’est dur de rester sur le carreau après autant d’années?

Pour l’instant, cela va encore. J’essaye de m’occuper d’une autre manière.

Mais vous restez sans rentrées financières?

Un arrangement a été trouvé avec Anvers. Une prime de résiliation de contrat m’a été octroyée. Elle me permet de nouer les deux bouts.

Mais cette situation ne peut pas se prolonger?

Non, mais je n’ai pas mon sort entre les mains. Je ne peux qu’attendre des jours meilleurs. J’ai tout de même démontré mon savoir-faire ces dernières saisons et j’espère que, tôt ou tard, on songera à moi.

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