Standard : vers un contrat de sponsoring de groupe ?

Le 4 mars 2015, le Standard annonçait que Kappa serait son nouvel équipementier la saison prochaine. Le club de Roland Duchâtelet a négocié un contrat de trois ans avec la firme italienne et son distributeur United Brands. Le contrat avec l’équipement actuel Joma se termine à la fin de la saison. Une source proche de Saint-Trond avait averti :  » Attention, la même chose va se passer avec le STVV. Car c’est une sorte de contrat de groupe qui a été négocié à Liège.  » Et de fait : deux semaines plus tard, le 20 mars 2015, Saint-Trond annonçait que Kappa serait également son équipementier à partir de la saison prochaine. Ici aussi, c’est un contrat de trois ans qui a été négocié avec la firme italienne et United Brands. Le contrat avec l’équipementier actuel Diadora se terminant cet été.

L’idée que Duchâtelet dirigerait également, en coulisses, le tout récent champion de D2, n’est pas neuve. Le fait que sa compagne Marieke Höfte soit la propriétaire de la SA Stayen, à laquelle le STVV loue ses installations, tend à le démontrer. Avec deux contrats de sponsoring identiques, le propriétaire du Standard a de nouveau les apparences contre lui.  » C’est vous qui le dites « , réagit Bob Claes, business & marketing manager et le bras droit de Duchâtelet au Standard.  » Je peux vous répondre que United Brands a pris personnellement contact avec moi. Tous les feux étaient au vert, étant donné que le contrat avec Joma arrivait à échéance. Nous avons discuté avec pratiquement toutes les firmes d’équipements sportifs. United Brands cherchait, via Kappa, un autre club en dehors du FC Malines où il pourrait lancer son produit. Vous dites que le STVV est dirigé depuis la même maison, mais selon moi, ce n’est pas du tout le cas. De notre côté, il n’y a eu aucune démarche : je travaille pour le Standard, pas pour Saint-Trond. Je ne vois pas pourquoi je devrais négocier un contrat en faveur d’un club pour lequel je ne travaille pas. Je comprends qu’on fasse le lien, mais M. Lammens est désormais le président des Canaris et les deux clubs sont des entités séparées.  »

Des gens bien introduits estiment que l’idée d’un contrat de groupe pour le réseau de clubs de Duchâtelet a bien fait son chemin. Claes :  » Mais Saint-Trond ne fait pas partie du réseau de clubs de Duchâtelet. Ce n’est pas comparable à Alcorcón ou à Charlton, dont il est clairement le propriétaire. Qu’il y ait eu concertation entre ces clubs, me paraît logique. Mais un contrat de groupe n’a jamais été à l’ordre du jour. Ces clubs sont actuellement équipés par d’autres marques et leur contrat n’arrive pas à échéance.  » Du côté du STVV, le directeur commercial Stan Niesen, qui en plus de Saint-Trond travaille également pour la SA Stayen, parle d’un concours de circonstances.  » Je ne suis officiellement entré en fonction au STVV qu’en septembre 2014. Je suis donc nouveau dans le club et j’ai simplement recherché la firme qui offrait les meilleures conditions. Les deux contrats sont indépendants l’un de l’autre. Si les deux deals ont été annoncés à deux semaines d’intervalle, c’est pour une question de timing. Il ne faut pas chercher plus loin.  »

PAR JAN HAUSPIE

Bob Claes

 » Je travaille pour le Standard, pas pour Saint-Trond.  »

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