STANDARD EN BOURSE

Bruno Govers

Le Standard, on le sait, nourrit depuis fin 2002 le projet d’être côté en Bourse. Une augmentation de capital qui permettrait notamment la création d’un centre de formation pour jeunes joueurs à Ans. Pourtant, à en croire un article paru dernièrement dans L’Echo, ce n’est pas encore demain que les supporters pourront participer au capital de leur club favori.

Celui-ci a certes monté un dossier mais le marché libre de Bruxelles, sur lequel les actions pourraient être échangées, n’est pas encore créé et aucun calendrier n’a été fixé. Un arrêté royal autorisant son ouverture a pourtant été publié après assentiment de la commission bancaire et du ministère des Finances mais c’est à Euronext Bruxelles d’actionner le dernier levier.

 » Le projet existe mais il est prématuré d’en évoquer la concrétisation ou d’avancer des dates « , affirme la direction d’Euronext, qui n’est pas certaine de pouvoir compter sur un nombre suffisant d’entreprises.

Pourtant, d’après le représentant en Belgique de la société Europe Finance et Industrie (spécialisée dans l’introduction sur le marché libre de Paris), deux ou trois candidats pourraient introduire un dossier avant la fin de l’année. Euronext précise d’ailleurs qu’un tel marché peut être ouvert du jour au lendemain.

Si les choses devaient traîner trop longtemps, le Standard pourrait-il toujours, comme il l’avait songé au départ, se tourner vers le marché parisien ?  » Cela reste une possibilité « , dit Pierre François.  » Toutefois, nous notons que plusieurs étapes vers la création d’un marché bruxellois ont été franchies. J’aimerais voir bientôt les gens d’Euronext pour connaître leur position. J’aimerais en tout cas que l’introduction du Standard en Bourse ait lieu au cours du prochain exercice sportif 2004-2005 « .

Selon L’Echo, une cotation en France soulèverait un éventuel problème d’ordre juridique puisqu’il existe en France une loi interdisant aux sociétés anonymes à objet sportif de faire appel public à l’épargne.  » Mais cette loi ne concerne que les sociétés de droit français « , souligne Pierre François.  » Maintenant, il est toujours possible que la Bourse soit réticente à accueillir des sociétés de ce genre. Mais si nous avons choisi Bruxelles, c’est avant tout pour une question de facilité « . (P. Sintzen)

Bruno Govers

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